J’ai un père, une mère, tous deux anglais, nés et vivant à Nottingham, du style vielle noblesse bien implantée sur le territoire britannique.. J’ai des relations conflictuelles d’enfants pourries gâtées avec eux, d’ailleurs, depuis que j’ai quitté - fugué pour être plus précise - le manoir familial, il y a de cela deux ans, je ne prends que rarement de leur nouvelle, je les adore, ce n’est pas le problème.. Partons juste du principe que nos divergences d’opinions, s’ajoutant à nos problèmes de communication, n’arrangent pas les choses ^^" Je suis en revanche plus souvent en contact avec Liam, mon cousin. On a fait plusieurs bringues ensembles, c’est un type droit enfin à mes yeux, pas forcément sympa, mais je m’en tamponne le coquillard, c’est quelqu’un d’authentique avec ouatmille défauts et les défauts, c’est ce que je préfère.
Mes parents sont donc de Nottingham, les deux familles font parties de la « noblesse non titrée » de cette ville depuis plusieurs générations. Ma mère, Madisson et mon père « Sir » Dannell se sont rencontrés lors d’un bal des débutants ; hey c’est pas des keuneries ! Quand ils se sont connus, ma mère était à l’université et mon père se préparait à reprendre l’empire familial dans l’industrie du tabac. Un mariage entre sang bleu anglais avec tout un protocole que vous ne sauriez imaginer autour ^^" Et je suis née *.*

Fille unique, je n’ai manqué de rien, mes parents, ma famille ont été affectueux avec moi, j’ai été entourée de nurses, de gouvernantes et précepteurs plus tard, tout a été mis en œuvre pour ma réussite ; matériellement, j’ai eu tout ce qu’une petite fille pouvait avoir, je n’ai pas à me plaindre ; j’ai reçu une éducation plus que convenable, correspondant à la norme, de nos habitudes de vie. « La noblesse anglaise » répondant à plusieurs codes de savoir vivre monarchique, on veilla à m’inculquer la bienséance dès le plus jeune âge et ce, au moindre de mes faits et gestes ou dès que je prenais la parole.

J’ai donc évolué dans les sphères dites de la haute société, un milieu fermé ou tout est régenté ; les loisirs, les heures de repas, votre allure physique et vestimentaire, allant jusqu’à imposer, ou favoriser, vos fréquentations ne vous laissant aucune possibilité de faire vos propres choix, si ce n’est que ceux dictés par les bons principes. Malheureusement trop turbulente, pour coller impeccablement à cette étiquette, j’étais continuellement réprimandée. Je n’aimais ni les poupées, ni les dinettes, mon premier landau a finit en luge, le baigneur qui allait avec dans la nature ; obstinément dehors les jours de pluie, où à courir pieds nus dans la neige, quand ce n’était pas de participer aux batailles de boue avec les gamins des fermes voisines, où parler au premier clochard croisé ; une source à problème pour certain, un électron libre pour d’autre, on en appelait sans arrêt à mon bon sens et ce bien que je ne sois qu’une fillette qui ne pense qu’à s’amuser.

Ma tante me considérait affectueusement comme un bordel ambulant, paix à son âme ainsi qu’à celle de son mari. Ils sont décédés, j’entrais en préadolescence et Liam, mon cousin, est arrivé au manoir. Il a vécu quelques temps avec nous, tandis que je débutai ma « crise d’opposition ».. Phénomène de ras le bol, institution privée, surprotégée, étouffée dans l’œuf, je commençais à exprimer ma rébellion en m’accoutrant de fringues grunge, puis punk au drame de mes parents, maquillage charbon, collants troués, rien ne leur fut épargné. Musique rock, trash hardcore. Dès qu’il m’était possible, je suivais Liam dans ses pérégrinations, ça dégénérait souvent en baston, sautant toujours dans le tas, pour ensuite m’improviser en soigneuse sur les blessures superficielles ; quand ce n’était pas les sorties avec des amis anarchistes aussi nantis que moi, à se foutre de la gueule d’un peu tout le monde. Je refusais catégoriquement une once d’autorité de quelques natures qu’elles soient, par principe, désirant faire mes propres armes, autrement qu’à l’abri du carcan aristocratique. Plusieurs mois passèrent dans un équilibre relativement chaotique n’étant jamais en accord avec l’éducation parentale, Liam quitta la demeure familiale, ce fut un coup de massue, je continuais cependant ma tite vie prenant régulièrement de ses nouvelles et m’amusant de nos engueulades répétitives.

Mes parents auraient peut-être pu me remettre dans le droit de chemin, si je n’avais pas rencontré Hannibal W Raven *.* J’ai rapidement été fascinée par l’albinos aux yeux bleu - avoué que c’est rare une telle pigmentation rétinienne - bref, je n’avais pas du tout d’expérience avec la gente masculine, nous avons fait connaissance, il m’a baratiné ; je n’étais que facilité dès qu’il me demandait quelque chose, obnubilée par cet aspect no limit qu’il dégageait, je l’ai présenté à mes parents, projetant plusieurs conspirations, sans imaginer qu’un quart soit réalisable et paf..

Il détourna une fortune colossale à notre famille manquant de les foutre sur la paille, me laissant en plan du jour au lendemain, il quitta Nottingham sans me prévenir.. Je fus bien sûr affublée de tous les noms d’oiseaux possibles et inimaginables, on mit en avant mon irresponsabilité, mon manque de clairvoyance quant à mes fréquentations et mes parents se décidèrent à resserrer les boulons.

Les premiers mois, je plongeais le nez dans mes études, me destinant à un cursus littéraire et linguistiques, j’assistais aux cours, assidue, au fond de la salle, avec néanmoins des résultats largement au dessus de la moyenne. Je n’étais cependant que rage et rancœur vis-à-vis d’Hannibal, qu’il se soit servit de moi pour parvenir à mes parents, pour faire ces magouilles et me lâcher sur place, j’étais fumasse, d’ailleurs je me suis mise à fumer ^^"

Je n’arrivais pas à l’oublier lorsqu’un jour des agents d’Interpol à sa poursuite, vinrent m’interroger, pensant glaner des informations le concernant, s’il m’avait parlé entre autre de quelques projets de voyages. J’appris par le plus grand des hasards qu’il avait quitté le territoire britannique, ce qui anéantissait tout espoir de le revoir et d’assouvir une quelconque vengeance. Le soir même, je préparais mon départ, si j’avais fait mine de ne rien savoir, pendant que l’on me questionna, j’avais cependant une idée concernant ses premières destinations. Il n’était pas possible, que je n’ai pas l’opportunité de lui remettre la main dessus et ce fut là que commença mon périple.

Tôt le matin, je fuguais du manoir alors qu’il faisait encore nuit, balluchon en main, je me dirigeai vers la gare, les souvenirs de nos conversations me guidèrent vers plusieurs villes en Europe. Assistant un jour à un concert de rock en plein air, je découvris les concentrations Harley Davidson, ce qui me permis de me déplacer incognito, abordant de surcroit l’univers des tatoues et piercings. Pour autant je ne lâchais pas mes études, cumulant des jobs de femme de chambre, d’abord dans des petits hôtels puis rapidement dans des établissements luxueux où par simple jeu, je m’improvisais pickpocket devenant même habile et ce malgré les généreux pourboires laissés par les clients.

Cette première année fut plutôt délicate, encore mineure, je ne pouvais me permettre de me déplacer sans trop me faire remarquer, surtout que mes parents avaient de leur coté entre autre lancé un avis de recherche. Aussi lorsque l’albinos quitta l’Europe pour l’Afrique, je dus attendre mes dix huit ans, pour tacher de le pister sur ce continent. Reprenant contact avec Madisson et Dannell à ma majorité, ils payèrent, non sans râler et ignorant, mon excursion dans cette contrée sauvage, malheureusement sur place, j’appris quelques mois plus tard qu’il avait rejoint cette fois les pays asiatiques. Je dus donc reprendre mon expédition qui m’emmena à Tokyo. Au bout d’un mois, j’appris que Monsieur W Raven, avait enfin posé ses valises dans une autre ville japonaise. Vérifiant la véracité de mes informations, je partis de nouveau en quête de l’albinos, m’installant dans un studio sur la commune, je me décidais à intégrer le pensionnat pour ne pas être pénalisée au niveau de mes cours, me dégotant en plus un job de femme de chambre dans un Palace.

Une fois sur place, c’est par hasard que je tombais sur Hannibal, pour mon plus grand drame ! Après plusieurs mois d’affrontement verbal en tout genre, je cédais à ses avances, qui étaient aussi les miennes ; dépucelée, j’en vins à être le plus radicalement croquée de lui, tout allait pour le mieux, laggle de la revanche on trouvait mieux, mais dès qu’il s’agissait de mon loup des Steppes je n’étais que faiblesse, qu’il le veuille ou non en fait c'était comme ça. Et me vla prise du syndrome de Stockholm aux yeux des autorités ; jm’en fichais tant que j’étais avec mon albinos. Sauf qu’à peine 8 mois après avoir gouté à ce plein bonheur d’être sienne, je me faisais balarguer en cinq sept, Interpol débarquant et ce fut la ruine.

Hannibal, se barra, moi je me la fermais et tout de façon quand je l’ouvrais c’était pour rentrer dans le lard de quelqu’un, bref aucune issus, l’incompréhension totale. Serrée par la flicaille, j’me prenais des baffes à tout va, fallait que moi aussi je puisse cartonner et on me calma à gros coup de bottin sur le crâne, ça ne laisse pas de marque. Néanmoins, ces gros nazes n’obtinrent que mes silences ainsi qu’un tas de mithos et me vla affublée cette fois comme souffrant du syndrome de Levinsky, par un psy à la mord moi le nœud ; bref je subissais les salamalèques de baltringues, récoltant quelques maigres informations. Hannibal aurait été entraperçu en France. Puis je fus relâchée, en l’absence de preuves tangibles. J’essayais de me faire oublier passant à l’as tranquille ; Interpol avait manifestement d’autres chats à fouetter.

Déterminée, même si je n’avais pas grand chose, je me bougeai le fion, récupérant nos affaires discretos, que j’avais soigneusement planquées pour débarquer en France. J’me frappai la visite de plusieurs villes, rien, je déprimai grave, cherchant mon air, néanmoins je ne perdais pas ma motivation et continuais de suivre mes cours par correspondance. Puis un jour en me baladant en ville, on me remit un prospectus entre les mains de la ville de Moutain dans les Alpes... Lasse, je pensai pourquoi pas me payer un bon bol d’oxygène à la montagne, qui sait à cte période, je pourrais pt’ête faire du surf hors piste, voir à rentrer dans deux trois skieurs, leur foutre laggle dans les sapins, je sais pas retrouver à m’amuser et garder espoir, d’être à nouveau contre mon albinos pour m’abreuver à ses lèvres entre ses bras, mouiii...

Je pense être normalement constituée - je vérifie sait-on jamais *.* - Un visage, un buste, deux bras, deux jambes, deux pieds - *O* - .. Je mesure un mètre soixante dix, pour un poids de cinquante cinq kilos, un 38 de taille, un 90c en soutient gorge, j’ai des formes, pas grand-chose d’autre à écrire, pointure de shoes nan ? Allez 36 pour vous faire plaisir, quoi z’avez jamais vue de si petits pieds ben pourtant ^^

Mes cheveux sont épais et denses, couleur charbon, j’ai un carré effilé, avec une frange violine dont une mèche est plus longue que le restant de ma chevelure.

Les traits de mon visage sont affirmés. Je n’ai pas une approche facile je ne contredirai personne à ce sujet. J’ai le teint laiteux des anglais, des yeux bleu, clairs assez limpides et expressifs, que je maquille d’un trait d’eye liner épais, cils au mascara toujours noir. Des lèvres rebondies que j’agrémente de gloss, dans les tons naturels, ou un carmin foncé. Les ongles toujours vernis en noir ou grenat.

Mes fringues, pas vraiment tirée à quatre épingles en fait.. Pas besoin de chercher bien loin, j’aime le style punk trash, voire lolita gothique. Petites robes lacées, corsets à brettelles, débardeurs moulants, top, t-shirt troués, jupes courtes amples ou écossaises, shorts, baggy, jeans larges déchirés avec des chainettes à la ceinture. Différentes paires de Dr Martens, bottes New Rock. Des mitaines et des bas résilles ou lycra troués, high socks. Sinon pour les cours, l’uniforme vert des troisièmes années, pinaize l’est moche ^^" et en tant que femme de chambre au Paradize palace une petite blouse à pression rose pastel, assortie d’un tablier blanc ^^" encore plus laid.. Mes couleurs favorites, le pourpre, le noir, le blanc, plus neutre le gris, le carmin et le kaki.

J’ai un abord froid, je suis une personne distante, peu sociable, revêche, revancharde, infernale, qui se fou royalement de pas mal de chose, voire même des gens qui m’entourent. Egoïste et peste, au tempérament sanguin, limite volcanique, rien n’a été en s’arrangeant depuis ma fugue, apprenant à me débrouiller par « mes propres moyens », je ne fais pas de quartier à grand monde, ni confiance, enfin quand je daigne parler, je ne suis pas très bavarde. J’ai un sale caractère plus souvent énervée que calme et compréhensive, je suis couronnée de lunatique donc imprévisible ou de je m’en foutiste par les gens me connaissant, une instable.

Peu réservée, je m’habille dans un style provocant et trash, plus souvent dépoilée que trop couverte, je suis un moustique qui affiche sa féminité et qui a la main leste. Je n’ai pas peur de me foutre sur la gueule avec un mec ou une nana, d’ailleurs dans ces moments je peux me révéler vulgaire ^^" Je ne suis cependant pas de celle qui ira chercher les embuches la première et pour mon plus grand bonheur, je sais me défendre, merci Liam ^.^ Bon j’suis pas Catwomen, je reste une fille, du moins pas une chochotte.

Avec les mecs c’est no futur, je suis bordelique et jalouse comme une teigne, un regard, une attitude, un mot déplacé et c’est scandale ou guerre froide. Je deviens folle furieuse dès qu’un male lève le son de la voix et joue de ses prérogatives masculines, quand je ne me barre pas directement, après avoir pété un scan en place publique, ou tout cassé là où je suis.

J’ai l’habitude de prendre des décisions irréfléchies, pas spécialement naïve mais inconsciente, je suis de mauvaise foi, je la ramène régulièrement et je refuse tout par principe ^^ Si mon arrivée est souvent synonyme de bordel à venir, je n’en reste pas moins bien éduquée, outre mes manières déplacées, un verbiage familier quand je m’emporte - facilement ^^" - je tâche néanmoins de rester en retrait pour être le moins pénible quoi qu’en fait, c’est parce que j’ai bien souvent la tête ailleurs.

Ce qui me sauve de toutes ces qualités ? Probablement mes défauts, le fait que je sois une personne épidermique, intuitive, instinctive...

La littérature, Hannibal West Raven il le sait, aux dernières news ça semblait réciproque. Avoir les watts en permanence sur play. Dormir, m’occuper de ma petite personne et mon homme, enfin quand il arrêtera d’avoir la bougeotte. Les concerts punks gothiques metal avec des ambiances de chtarbés. Les sorties entre cops filles garçons, je m’en fou tant qu’on s’éclate, qu’on picole. Allumer des clopes, tirées deux trois bouffées dessus et les laisser se consumer dans le cendrier. Piquer des 100 mètres en rigolant quand je fais des keuneries de petite voleuse. Les chupa chups, les chewing gum et les Pim’s. Mon cousin, enfin est-il besoin de le préciser *.* Quoi que je lui mettrais bien un coup de pied au fion à celui-là, pinaise de pression qui m’a foutu à vouloir me renvoyer chez les Montgomery ! Mes parents ^^" Je préfère le rajouter. Les tatoues, les piercings, j’envisage même de faire carrière dans la profession ! En fidèle anglaise, j’adore les jours de pluie, pas besoin d’abris par ces temps, tout au plus de rentrer se mettre au sec et boire un grog. J’ai une petite peluche, Stich dont je ne me sépare jamais *.*

Puis ce que j’aime pas tant qu’à faire, je suis bien partie :p Remplir des formulaires d’inscription. Qu’on me casse les pieds.. Empêchez moi de dormir, et c’est la cata, je suis une méchante pionceuse ! De préférence évitez de me parler tant que je n’ai pas bu trois cafés. Pleurer ^^" Malheureusement dès que mon taux de colère atteint une certaine apogée, des larmes de rage coulent. Je n’aime pas que l’on touche à mes affaires, d’ailleurs je ne suis pas prêteuse, au pire je préfère donner ; le problème est résolu puisque je voyage toujours léger.. Les gens crades j’ai du mal, mais ça je pense que c’est valable pour tout le monde ^^" Les choux bruxelles, nan sérieux c’est dégueulasse ! Je suis nulle en math et en science, par contre là c’est zéro pointé. Et qu’on s’en prenne aux gens que j’aime, le plus important, ça me rend furieuse.

Mes ambitions sont plutôt simples il me semble ; remettre le grappin sur Hannibal, ma priorité d’acharnée, chacun son truc, le pire dans cette histoire, c’est que je ne suis même pas sûre de le revoir. Sinon plus tard, j’envisage d’ouvrir un salon de piercing tatouages, pas le grand truc franchisé, non quelque chose de simple, qui me prenne pas trop la tête. Sinon m’éclater dans la vie, profiter de tout ce que je peux. Voir un jour à me rabibocher définitivement avec mes parents, sous condition qu’ils acceptent Hannibal. Liam... Lui faire comprendre que quoi qu’il me dise, je continuerai mon bout de chemin.

J’ai trois tatouages relativement discrets, l’un détouré par des jeux d’ombres, sur l’omoplate droite, une petite cage d’oiseau vide, la porte entrouverte. L’autre, sur le dessus du pied gauche, le sigle biohazard en rouge, sous la voute plantaire droite, un H entrelacé par un serpent. En piercing, je possède un labret sous la lèvre inférieure en obsidienne. Récemment, je me suis fait poser par un dentiste, un petit diamant sur l’incisive centrale supérieure gauche (plus familièrement connue sous l’appellation dent de lapin) et un I lingual. Je porte toujours des colliers ras de cou, un solitaire offert par mon Gaté, des chaines, grosses bagues si pas de mitaines et un bracelet en cuir, cadeau d’Hannibal.

Je sais pas combien de temps je vais rester à Mountain City, ce sera surement un passage éclair que je ferais parmi vous si l’arbitre me sort du ring, dixit si Hannibal n’est pas là Faudra pas m’en vouloir, mais moi c’est mon âme sœur que je veux retrouver, dans tout ça. Parce que sans lui, j’étouffe ! Jl’ai toujours dit, Hannibal est un peu trop tout pour moi