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 Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]

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Uzume Iwasaki
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Uzume Iwasaki

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Date d'inscription : 20/01/2012

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MessageSujet: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeVen 20 Jan 2012 - 21:05


~ Iwasaki Uzume ~

Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Transi11

  • Surnom - Celui que vous me donnerez... ? Mais on me surnomme déjà Ume, Uzuzu et Zuzu (merci Ruka-chan, Kisaragi et Nath' ^^).
  • Âge - Vingt-quatre ans.
  • Ton espèce - Humaine.
  • Orientation Sexuelle - Hétéro.
  • Classe et/ou poste - Le jour, je suis vendeuse au Dolcezze et la nuit, je suis Geisha aux Désirs Inavoués. Venez profiter de mon savoir sur les pratiques asiatiques...


Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Transi11

___« Miroir, mon beau miroir, décris-moi... »

Uzume est une jeune japonaise d'environ un mètre soixante pour cinquante kilos. Autant dire qu'elle a ce qu'il faut où il faut puisque sa poitrine fait un bon 90C et qu'en tour de taille, elle fait un joli 38 bien aguicheur.

Pour la décrire un peu plus en détails, nous commencerons par son visage. Ses traits sont fins et lui donnent l'air toujours serein. Elle est très peu expressif et sons sourire envoûtant en fait fondre plus d'un. Ses lèvres sont légèrement pulpeuses en parfait accord avec son nez plutôt discret et fin. Ses pomettes sont un peu hautes mais avec son teint de porcelaine, cela n'a rien de choquant et lui donne un charme supplémentaire. Ses yeux en amande sont d'un noir intense et brillant qui lui donne cette beauté si mystérieuse des femmes asiatiques ou orientales. Ses cils sont longs et lui donne ce qu'on appelle un regard de biche réhaussé par des sourcils naturellement fins. Ce joli minois à la peau aussi pâle qu'un clair de lune est encadré d'une longue chevelure d'un noir de jais d'une épaisseur incroyable qui demande un entretien constant. Tombant en cascades ondulées jusqu'au bas de son dos, la japonaise a hérité de ces cheveux typiquement japonais, soyeux et brillants.

De corps, la jolie brune n'est pas en reste. En effet, son buste est athlétique et fin, mais garde toute sa féminité du fait de ses formes de femme non négligeables. Sa poitrine galbée et ferme ne laisse clairement personne indifférent, surtout que (nous le reverrons après), la jeune femme sait bien la mettre en valeur. Ses bras légers se terminent par des mains toujours manucurées correctement. Uzume aime prendre soin d'elle car avec son métier, une femme négligée n'est pas appréciée et encore moins gardée... Son dos est légèrement musclé de la danse qu'elle a pratiquée depuis sa plus tendre enfance. La grâce qu'elle irradie fait d'elle une femme attirante quoi qu'elle fasse et le regards des hommes se tournent facilement sur elle. Elle ne s'en formalise jamais et se contente d'un sourire. Pour continuer sur son physique très agréable à la vue, la jeune asiatique possède ses jambes relativement maigres mais ses mollets et ses cuisses sont solides toujours grâce à ses activités artistiques.

En ce qui concerne ses vêtements, elle ne porte que des kimonos venant tout droit du Japon et que son protecteur et ses prétendants lui avaient offerts. Elle en possède plus d'une centaine de toutes les couleurs, courts, longs, traditionnels, plus érotiques. Malgré qu'elle ne vive plus là-bas, la jeune femme a gardé de nombreuses habitudes de ses coutûmes maternelles. Elle se coiffe souvent comme à l'époque de son époque geisha mais aime aussi laisser ses cheveux lâches, chose qu'elle ne pouvait pas faire à l'époque. Pour ce qui est du reste, Uzume ne porte AUCUN bijou. C'est simple, elle est allergique à tous les types de métaux venant à rester sur sa peau trop longtemps. Ni bague, ni collier, ni bracelet, ni boucle d'oreille. Lorsqu'elle est arrivée à MoutainCity, la jeune femme s'est accordé un petit plaisir : elle s'est fait tatouer des fleurs de cerisier. Comme celles-ci Mais au niveau de la cheville gauche et remontant sur son mollet.

___« Je pense donc je suis. »

Le caractère d'Uzume n'est que pur reflet de sa vie.

La jeune femme a un fort caractère mais ne l'expose jamais. Son éducation de geisha a fait d'elle quelqu'un de raffiné au langage légèrement soutenu. Elle sait prendre sur elle pour ne jamais afficher d'émotion. Il y a toujours sur ses lèvres un sourire plein de douceur. En effet, Uzume est une personne douce et franchement agréable à vivre. Elle ne cherche jamais le mal où il n'est pas, évitant toujours les disputes et préférant largement parler pour régler les choses que s'énerver et casser des objets. Elle a aquis une grande culture durant son apprentissage mais elle ne l'étale que rarement, voulant toujours rester on ne peut plus discrète. L'art de la conversation qu'on lui a enseigné fait d'elle une personne attachante et intéressante. Elle aime conseiller et aider les gens en difficulté. D'une sociabilité hors-pair, elle n'a pourtant que des connaissances dans sa vie sociale. Non pas qu'elle ne souhaite pas s'entourer de quelques amis mais elle n'en a pas vraiment l'occasion. Ses clients sont ses seules rencontres chaque jour.
C'est une grande travailleuse qui préfère noyer sa solitude en se donnant beaucoup sur son lieu de travail. Elle ne s'accorde que très peu de temps pour elle. En effet, sa villa désertique la rend trop nostalgique pour y rester des heures durant. Elle est plus souvent à la boutique ou à la maison close que chez elle. Malgré des patrons durs, Uzume sait se faire apprécier d'eux et n'hésite pas à combler son travail par quelques heures supplémentaires avec eux...
Il n'y a en Uzume aucun réel mauvais sentiment pour qui que ce soit. Pas même pour son ancien protecteur. Elle pardonne très vite et s'il venait à la retrouver, la jeune femme le suivrait et accepterait son sort. Ce n'est pas une femme résignée, loin de là. Elle sait simplement reconnaître ses torts et en assumer les conséquences. C'est une personne fière pour qui l'honneur est important. N'allez jamais lui faire comprendre que son métier de nuit est déshonorant car elle pourrait mal le prendre et se renfermer. Elle ne se fâcherait pas car Uzume ne perd jamais le contrôle de ses émotions. Là dessus, son éducation lui a été un cadeau. Du fait de son emploi de nuit, il arrive parfois qu'on la blesse physiquement mais elle sait garder le contrôle d'elle-même pour continuer sa nuit de travail. Le lendemain, elle prend alors une journée pour se reposer et reprend le travail dès le surlendemain. Elle ne supporte pas ne rien faire chez elle.

___« Père Castor, raconte-moi une histoire... »

Mon histoire... et bien mes enfants, j'espère que vous avez devant vous un peu de temps... Asseyez-vous, je vais vous conter ma vie.

Je suis née une soirée pluvieuse et glaciale d'automne, en plein milieu du mois de novembre alors qu'au dehors, les feuilles se doraient de couleurs rouges et oranges. Mes parents étant sans doute de pauvres gens, ils ont décidé que je ne méritais pas de vivre de la même façon qu'eux. Ils prirent alors soin de m'envelopper dans un drap grisâtre et usé pour que je n'ai pas trop froid et me déposèrent dans un petit panier d'osier qui servait alors à récolter des fruits. J'étais si petite et si frêle qu'ils n'eurent aucun mal à m'y coucher. Mon père prit alors ce berceau de fortune et se dirigea vers l'okiya la plus proche dans Tokyo. À l'époque, le Japon était encore en pleine reconstruction de la guerre que nos ancêtres ont mené contre leurs propres créations, les hybrides. Il me déposa alors au bas de la porte et je passai donc la nuit sous la pluie, seulement abritée par un petit rabas au dessus de l'entrée. Le petit matin arriva, je mourrais de faim et pleurais toute la force de mes poumons. La matronne de l'okiya ouvrit en se demandant ce qu'était ce ramdam incessant, l'aube était encore à peine visible. Elle me vit et décontenancée, regardant tout autour d'elle, se posant la question suivante : Qui étais-je ? Depuis étais-je sous cette pluie drue ? Elle me fit rentrer au plus, ses instincts maternels reprenant le dessus sur ses interrogations. Aussitôt, elle me mit dans un linge propre et me berça près du feu, me donnant un savoureux lait de chèvre. Je me calmai bien vite, la regardant de mes grands yeux déjà d'un noir très sombre. Elle ne pouvait me remettre à la rue, ce n'était pas dans ses principes et c'est ainsi que je devins l'enfant de l'okiya. Une geisha n'ayant aucunement le droit d'enfanter sans avoir quitter la Maison définitivement, je fûs chérie durant mon enfance par toutes les geishas d'âge mûr. Elles m'appelèrent Shigure, "pluie d'automne". Mon enfance jusqu'à environ mes cinq ans fût agréable mais ensuite, je commençais donc mon apprentissage pour devenir comme toutes mes mères adoptives. Toutes les autres apprenties étaient plus vieilles que moi mais arrivées depuis peu. J'avais le droit à quelques rares privilèges du fait de l'affection que la matronne me portait. Cependant, je prenais aussi les coups de bâtons si je n'étais pas sage et que je commettais une bêtise...

J'étais donc une Shikomi et entâmait donc mon apprentissage par des corvées ménagères. Et oui ! Ne me regardez pas comme cela mais avant d'être geisha, nous sommes femmes de ménage de celles-ci. Nous devions servir nos aînées moins aptes que nous à effectuer ce genre de tâches. De plus, avec leur rang si élevé, elles ne devaient plus s'abaisser à de telles choses. Bref, je me liai alors d'amitié avec une enfant de deux ans plus âgée que moi. Hanae, c'était son nom, était une jeune fille timide mais ô combien maladroite ! Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû panser ses blessures suite aux punitions nombreuses qu'elle avait reçues. Aujourd'hui, j'en ris mais à l'époque, cela me faisait énormément de peine. Mais c'était ainsi, nous devions effectuer notre travail à la perfection pour monter en grade. Ayant grandi au sein de l'okiya, il arrivait parfois que je sois relevée de mes fonctions une journée complète pour soit-disant aider l'Okaa-san (= la matronne) qui en réalité me faisait venir pour parler avec de choses et d'autres. Elle appréciait particulièrement mon intelligence pour mon âge. Je lui demandai parfois si elle pouvait adoucir les punitions de Hanae mais elle refusait toujours en disant que mon amie les méritait et devait s'ouvrir bien plus car elle avait un potentiel qu'elle n'imaginait même pas. J'avoue qu'à l'époque je ne comprenais que très peu ses mots...

Vinrent mes dix ans et je devins Minarai. Mon talent pour la danse avait été reconnu depuis très longtemps, cependant, j'étais trop jeune en comparaison de mes aînées qui le devenaient alors dès qu'elle le put Okaa-san me fit participer à l'examen de passage. Je le réussis avec brio. Il faut dire, depuis mon plus tendre âge, j'avais été entraînée. Je bénéficiais de l'avantage de l'expérience sur les autres Shikomi présentes. Je ne m'en plaignai pas. À mon grand étonnement, Hanae passa avec une ovation. Je n'aurais alors jamais soupçonné qu'elle soit si douée. Et pour l'avoir vue danser, je peux vous assurer que c'était magnifique... Nous devînmes donc Minarai ensemble. Finies les tâches ménagères, le véritable apprentissage commençait vraiment ! On nous assigna une maison de thé dans laquelle nous commencions à apprendre diverses cérémonies telles que celle... du thé. Et oui, la cérémonie du thé. Le reste est très simple, on nous apprit à chanter et d'autres arts très différents, sans oublier l'approfondissement de la danse. J'ai de très bons souvenirs de cette période de mon enfance. Oh, certes, ce n'était pas tous les jours facile !

Malheureusement, Okaa-san se retira, trop âgée pour continuer son devoir et là, tout changea pour moi. L'héritière geisha qu'elle choisit était l'une des rares qui ne m'appréciaient guère et qui, pour une raison que j'ignore aujourd'hui encore, me haïssait cordialement. Devoir le respect à quelqu'un qui n'en a aucun pour vous est, croyez-moi, vraiment insupportable. Toujours est-il que la formation d'une Minarai est courte mais la mienne dura quelques mois de plus. Quelques mois d'enfer mais je prenais mon mal en patience. J'étais dotée d'un sang-froid extrèmement unique car je dûs subir des punitions pour lesquelles je n'étais guère coupable. Finalement, la nouvelle matronne ne pouvant pas faire traîner trop longtemps mon apprentissage, je passai enfin Maiko. On m'assigna alors une Onee-san. Une "grande soeur", en d'autres termes. Il s'agit d'une geisha plus âgée qui prend en charge une Maiko pour lui apprendre l'art de la conversation qui est une qualité recherchée chez la geisha. Elle doit aussi lui apprendre à jouer du Shamisen (illustration) et du Shakuhachi (illustration). Bref, c'est une relation d'éducation mais aussi une grande conseillère et un lien privilégié se tisse avec notre Onee-san. Ma grande soeur adoptive fût, à mon grand soulagement, Sakura, une geisha avec un coeur énorme et qui par la suite, m'aiderait à moins souffrir de l'acharnement de la nouvelle Okaa-san.

Au fil des mois, Hanae et moi nous éloignèrent. En effet, sa Onee-san, une proche de la nouvelle matronne, fit d'elle ma rivale. Cette concurrence m'attristait mais malheureusement, je ne devais pas faire autrement que de vivre avec cela. Sakura trouvait que je progressais vite et plus d'une fois, elle me dit que je m'épanouissais aussi vite qu'une fleur de cerisier. Elle avait d'ailleurs déjà en tête le nom que je choisirai dès que je passerai geisha. Durant mon apprentissage de Maiko, je me renforçais encore mentalement et me liait fortement avec ma grande soeur qui semblait chaque jour plus fière de moi. Ce qui mettait en colère celle de mon ancienne amie qui à cause de cela lui mettait une lourde pression sur les épaules. D'ailleurs, un mois après sa nomination de Maiko, Hanae quitta l'okiya. Elle ne se sentait pas les épaules de continuer son éducation. On me rejeta la faute et l'Okaa-san se montra intransigeante. Je dûs rester enfermée dans ma chambre durant une semaine avec pour seule nourriture un verre d'eau par jour. J'avoue que de nouveau, aujourd'hui encore, je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai dû subir cela. Pourtant, je l'encaissai et ne cherchai même pas à aller à l'encontre de cette décision. Je n'étais pas idiote, c'était inutile de nier, cela aurait sans doute aggraver mon cas. Je sus beaucoup plus tard que mon Onee-san s'était rebellée contre l'Okaa-san à ce propos. Il y avait alors eu une grande dispute dans l'okiya sur mon sort injuste.

Lorsque je pus enfin sortir de mes appartements, Sakura renforça mon éducation en prônant à toute la Maison que je serai apte à devenir geisha dans le mois qui viendrait. Tout le monde lui riait au nez... mais moi, non. Je m'en sentais capable et je ne voulais pas la décevoir. De plus, si j'échouais, elle serait la risée de l'okiya. Je ne souhaitais pas cela. Pas à elle. J'accentuais donc mes efforts pendant les semaines qui suivirent, chaque jour travaillant d'arrache-pied.

Un mois après, j'étais prête. Sakura était fière et plaida ma cause à l'intention de l'Okaa-san. Celle-ci pensant que je raterai mon examen accéda à la demande de ma grande soeur. Malheureusement pour la matronne, mon spectacle fit sensation et elle était à présent obligée d'organiser ma cérémonie du mizu-age (= défloraison). Beaucoup d'hommes se rendirent à cette cérémonie durant laquelle j'effectuais un nouveau numéro de danse, de musique et de chant. Je fûs applaudie et je repartis en coulisses, stressée. Pourquoi étais-je stressée ? Et bien, je vais vous expliquer ce qu'est le mizu-age. Il s'agit de la vente de la virginité de la Maiko. Ne me regardez pas comme cela ! La virginité de la Maiko est vendue mais pas nécessaire prise par le parrain qui l'achète. Cependant, certains acheteurs exigent de l'obtenir... dans son intégralité. Ce fût malheureusement mon cas.

L'enchère monta vite... mais un hybride Neko l'emporta. Il s'appelait Hayato, était bel homme et semblait franchement gentil. Je pensais être tombée sur quelqu'un de bien mais la tête de Sakura m'inquiéta légèrement. Bref, je pris donc mon nom de geisha Sakurako. En effet, généralement, une jeune geisha prend un nom avec la même racine que celui de sa Onee-san, comme pour marquer une lignée. Le lendemain, mon protecteur voulut que je me rende chez lui, j'acceptai. Après tout, ce serait lui qui m'entretiendrait à présent. Le regard de mon ancienne Onee-san lorsque je partis semblait dépité mais l'Okaa-san paraîssait satisfaite. Je me demandai bien pourquoi les rôles s'étaient ainsi inversés.

J'arrivai chez lui et il me fit visiter sa villa. Il était riche, il n'y avait là aucun doute à avoir à la vue de l'immense propriété qu'il avait. Il termina en me montrant sa chambre. J'étais émerveillée par tant de richesse. J'entendis le cliquetis de la porte que l'on ferme à clé mais j'avoue que je ne m'attendais pas... à cela. Sakura m'avait prévenue que je serai possiblement amenée à offrir ma pureté à l'homme qui l'achèterait mais... je ne pensais pas... de cette façon. Ce fût donc avec violence qu'il m'arracha mon innocence, mon enfance. J'avais à peine dix-huit ans et j'avoue que malgré cet âge, l'expérience resta traumatisante. Après cela, il recommença plusieurs fois, m'insultant même parfois. Je prenais mon mal en patience... comme toujours. Je rentrai le lendemain, humiliée et l'impression d'être salie. Sakura m'accueillit anxieuse et je compris bien mieux les expressions de leurs visages la veille. Elle m'aida à me coucher et prit soin de moi toute la nuit. J'étais brisée mais je finis par lui conter ce qui était arrivé. Malheureusement, elle ne pouvait rien y faire, tout ceci était hors de ses droits. Deux ou trois jours après, Hayato me réclama de nouveau. J'étais à peine remise que de nouveau, je devais recommencer à le satisfaire.

Les années passèrent, j'étais habituée. Je ne ressentais plus vraiment cette douleur, apprenant comme toute bonne geisha à garder mes émotions pour moi. Mes autres clients ne me touchaient pas mais appréciaient grandement ma compagnie et ma conversation. J'offrais sourires et faux-semblant autour de moi et je gagnai en notoriété malgré moi. La vie était calme pour moi, je pensais que ce que mon protecteur faisait était normal. Sakura était destinée à devenir la future Okaa-san car toutes les maiko qu'elle formait devenaient de grandes geishas. Je me renfermai sur moi, peu à peu, me demandant par instant si je ne ferai pas mieux de rejoindre Hanae que j'avais par ailleurs croisée un soir dans un salon de thé. Elle avait coupé ses cheveux, s'habillait de façon rock'n'roll et respirait le bonheur. Nous avions alors parlé pendant des heures entières comme deux ados. Cela m'avait fait énormément de bien. J'avais alors donné de ses nouvelles à l'okiya mais elles avaient été accueillies avec un certain dédain, semblant avoir oublié cette ancienne apprentie pourtant talentueuse. Hayato m'offrait beaucoup de cadeaux en disant que j'étais le soleil de sa vie. Parfois, je me laissai bercer par ses paroles, le croyant... jusqu'à ce qu'il recommence.

Alors que j'avais tout juste vingt-trois ans, mon protecteur me fit de nouveau venir. J'y allais à contre coeur, comme chaque fois mais j'eus à peine le temps d'arriver qu'il m'emmena dans une pièce étrange et sombre que je ne connaissais pas. Il y avait d'étranges lanières accrochées au plafond. Je commençai à peine à comprendre qu'il m'immobilisa et m'arracha mes vêtements. Cet homme était décidément complètement fou... il n'allait tout de même pas oser.. ? Et pourtant si, il m'attacha et m'initia à l'art... du bondage. Je tairais cet épisode de ma vie. Je rentrai dans un triste état le lendemain. Cette fois, même l'Okaa-san parut choquée. Je parvenais à peine à marcher. Sakura me soigna et la matronne accepta même d'appeler un médecin. C'est là que je sus que je devais quitter mon travail de geisha. Je devais fuir. Etrangement, Onee-san dût lire dans mes pensées, elle me murmura qu'elle m'aiderait. Je restai allitée durant quatre jours. Quand je pus enfin me lever, Hayato tambourinait déjà à l'okiya en réclamant de nouveau mes services. J'étais seule dans ma chambre, je sautai par la fenêtre qui était peu haute et partit en courant aussi vite que mes blessures me le permettaient. Je finis dans un petit hôtel miteux non loin de là. J'allais me cacher dans une chambre. Mon errance dura trois semaines. Mais un matin, alors que je dormais paisiblement, on frappa à ma porte. Intriguée, j'ouvris et manqua de m'évanouir. Hayato était là, devant moi, un rictus sadique aux lèvres. J'acceptai mon sort. Il me ramena à l'okiya... après être passé chez lui et m'avoir donnée une correction que je n'oublierai jamais. Couverte de bleus, je réintégrai la Maison de Geisha, devenant une sorte de honte pour les femmes de celles-ci. Je fûs de nouveau punie, ruée de coups de bâtons par la matronne elle-même. Seule Sakura n'assista pas au spectacle et vint me voir dans ma chambre le soir même. Là, nous eûmes une grande conversation à la lueur d'une chandelle. Elle me dit ceci :

- Je t'aiderai à fuir, Sakurako mais... ne pars plus jamais de cette manière, il te retrouvera toujours ici... Ecoute. Mon protecteur est prêt à nous aider financièrement dans les démarches. Il trouve inadmissible lui aussi ce traitement que tu subis.

Je savais parfaitement que Onee-san aimait son protecteur malgré que cela soit interdit. Celui-ci le lui rendait bien, par ailleurs, c'était pour ces raisons que leur relation était si bien cachée. Finalement, je dûs prendre mon mal en patience et subir six mois encore les sévices de mon parrain. Depuis ma fugue, il ne me faisait plus aucun cadeau. Il me battait chaque fois, parfois à coups de poing. J'encaissais, pensant avec espoir au stratagème que montait Sakura avec son client privilégié.

Vinrent mes vingt-quatre ans et tel un cadeau d'anniversaire, Sakura m'emmena "promener" en toute discrétion. En réalité, son protecteur nous attendait dans une voiture noire au coin de la rue. Ils m'emmenèrent direction l'aéroport. Là, je fûs subjuguée de remarquer que toutes mes affaires étaient dans des valises, prêtes à embarquer. Monsieur Kishimoto me donna une enveloppe épaisse qu'il me conseilla d'ouvrir qu'une fois à mon lieu d'arrivée. Là-bas, il avait fait construire une maison rien que pour moi. Il me fit don d'un petit téléphone portable ensuite en me disant qu'un homme m'appellerait pour me demander les noms que je choisirai pour ma future identité ainsi que le métier que je souhaiterai exercer dans ma nouvelle vie. Bouche-bée, j'acquiesçai puis on annonça le départ de mon avion. Je les remerciai tous deux chaleureusement et un pincement au coeur je me détournai pour la dernière fois de ma plus chère amie.

Dans l'avion, on m'appela, je débitais des noms qui me vinrent brusquement à l'esprit. Uzume Iwasaki devint ma nouvelle identité. Pour l'emploi, il m'informa qu'il me rappellerait trois jours plus tard pour que je lui dise, le temps que je réfléchisse. Le trajet se passa ensuite sans encombre et j'atterris dans une ville française nommée Lyon. Là, un homme m'attendait avec une pancarte où était notée ma nouvelle identitée. Je le rejoignis et l'interrogea d'un regard. Il parlait français et fort heureusement pour moi, je le parlais aussi grâce aux enseignements de l'ancienne Okaa-san. Nous sortîmes et prîment un taxi. Là, il me donna ses nouveaux papiers ainsi que quelques numéros de téléphone utiles en cas de besoin ou de problème, le temps de mon installation. J'étais franchement surprise de l'efficacité de toutes ces personnes pour me sortir de mon enfer. On me conduisit jusque ma "maison". Il s'agissait en fait d'une villa magnifique. Lorsque j'entrai, toutes mes affaires étaient déjà installées, mes kimono tels des trophées. L'homme qui m'accompagnait me salua chaleureusement et s'en alla. Il me fallut quelques temps avant de m'adapter à cette nouvelle vie, à mon nouveau, à ma solitude. Dans l'enveloppe que j'ouvrai quelques jours plus tard, ayant oublié son existence, je trouvais une liasse de billets impressionnante ainsi qu'un mot m'indiquant que j'avais un compte en banque... mais un compte en banque totalement garni de dix fois plus que la somme que je tenais entre mes doigts. Chaque mois, le protecteur de ma Onee-san me verserait une petite somme d'argent pour être certain que je vivrai correctement.

C'est donc ainsi que je devins Uzume Iwasaki, la riche geisha prostituée de MoutainCity.

___« Quels sont tes goûts ? »

Je vais d'abord commencer par ce que j'aime le plus ! En effet, je suis une grande gourmande et tout comme je croque ma vie à pleines dents, je profite des plaisirs de goûter une friandise. En effet, à l'okiya, nous n'avions pas le droit à tout cela... Depuis que je suis ici, je redeviens une enfant, je savoure chaque chose que je découvre comme une nouvelle merveille. Les gastronomies française et italienne sont tellement riches de saveurs que je ne connais pas ! Vous voulez me faire plaisir, emmenez-moi dans un restaurant et conseillez-moi vos plats préférés ! J'ai découvert récemment... le chocolat ! Ce goût est si... rien que d'y penser... Je reviens, je vais m'en chercher une tablette ! [...] Miam... Je me régale. Donc, mes goûts nous disions. J'aime aussi énormément la lecture, j'ai d'ailleurs chez moi une très grande bibliothèque remplie de livres et... je les ai tous lus ! Cette passion me vient de ma Oneechan qui était une fervente lectrice mais aussi une écrivaine avec un talent incroyable. Bien entendu, je voue aussi une passion incomensurable pour les arts. Danse, chant, musique, peinture et tellement d'autres ! De nouveau, mon éducation m'y ayant initiée depuis mon plus jeune âge, je pratique chacun de ces arts avec une grande affection. Je pratique aussi depuis peu le yoga. C'est vraiment sympathique le yoga, vous ne trouvez pas ? Vous devriez m'accompagner un de ces jours. Mais ma plus grande passion reste mon pays natal. Je suis restée très patriote et parfois certains soirs, il m'arrive de pleurer en pensant à mon beau pays que j'ai dû abandonner contre mon gré.
Bref, vous l'aurez compris, j'aime énormément de choses que la vie nous offre mais il existe aussi des choses que je n'apprécie guère.
Cela se résume en peu de mots. L'intolérance, l'injustice, la traitrise. Je n'aime pas non plus voir la tristesse dans le regard de quelqu'un, que je le connaisse ou non.

___« Parle-nous des tes ambitions et de ton parcours de pro ! »

Hm et bien... Mon parcours de pro, hein ? Vous n'êtes pas sans savoir que je n'en ai pas vraiment malgré l'éducation que j'ai reçue. J'étais sans doute detsinée à devenir une grande geisha mais j'ai refusé mon destin par obligation, si je puis dire. Comme vous le lirez ou l'avez lu dans mon histoire, ce n'est pas de gaieté de coeur que j'ai quitté mon okiya. J'aimais mon rang de geisha que, certes, je n'avais pas choisi. Ma famille m'a abandonnée au pied de la maison de geisha dès ma naissance. Avais-je donc autre destin que celui d'être une geisha ?
Aujourd'hui, si j'ai choisi mes deux métiers, c'est avant tout pour ne pas rester à rien faire dans ma grande maison, esseulée. Le jour, j'ai choisi de vendre des dessous féminins pour aider les femmes à offrir un petit plaisir à leurs maris quand ceux-ci rentrent du travail. On m'a en effet toujours dit que j'avais très bon goût en matière de sous-vêtements. Allez savoir si cela vient de mon éducation ou simplement d'une appréciation personnelle très bonne... toujours est-il qu'il est courant que l'on vienne me remercier de mes conseils !
Enfin, la nuit, je vends mon corps pour satisfaire des hommes. Je ne fais pas dans le bondage ou autre pratique sadomasochiste mais j'aime offrir un peu de bonheur à ces hommes qui, souvent, sont mariés et dépités par leur couple. Il m'arrive même de leur servir de confidente. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'attire la confiance de mes clients. Personnellement, cela ne me dérange pas et j'apprécie même les aider parfois. Je suis peut-être prostituée mais pas sans coeur !

___« D'autres confessions à nous faire ... ? »

Uzume Iwasaki n'est pas son véritable nom mais la jeune femme a dû changer d'identité suite à sa fugue du Japon. Là-bas, son nom de geisha était Sakurako qui signifie enfant du cerisier. Sa Oneechan se nommait Sakura. Le nom et le prénom qu'elle s'est choisi ne sont pas pur hasard. En effet, Uzume est la déesse de la gaieté et de la bonne humeur. C'est aussi elle qui a réussi à faire sortir Amaterasu (Déesse du Soleil) de la grotte où elle s'était réfugiée avec une danse érotique. Depuis, Uzume est aussi symbole de sensualité. Enfin, elle a choisi le nom d'Iwasaki en hommage à une célèbre geisha nommée Mineko Iwasaki dont l'oeuvre Ma vie de geisha est très connue.

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Dernière édition par Uzume Iwasaki le Jeu 20 Sep 2012 - 18:47, édité 10 fois
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The Ghost
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeDim 5 Fév 2012 - 15:25

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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeVen 14 Sep 2012 - 21:52

Viiiiiite ! La suite !
J'aime beaucoup la description physique...*_*
Et j'up aussi pour toi ! Que les (gentils) admins ne t'oublies pas Very Happy
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 13:48

Merci mon Kisaragi ♥.
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Uzume Iwasaki
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 16:46

Pardonnez le double post mais voilà, j'ai terminé ma fiche !
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 17:54

Bienvenue parmi nous Very Happy
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 17:59

bienvenu Uzumeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Uzume Iwasaki
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 18:32

Merci les filles, même si je suis une ancienne inscrite maintenant ^^.
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Ruka Akai
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Ruka Akai

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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 18:43

Hey Hey Hey !!

Bienvenue - j'dis ça par politesse mais j'pense que je te l'ai déjà bien souhaité depuis Rolling Eyes !

Bon ! Voilà une bien belle fiche, agréable à lire et vraiment très intéressante au niveau de l'histoire. On voit que le sujet de Geisha t'as bien inspiré x) Tu y a mis beaucoup de coeur et tu m'as appris pleiiiin de choses *O*

Donc, sans plus attendre, je te valide sans aucune forme de pitiée ! Adjugée validée pour la jolie Prune pas la BunnyBlaster !! <= Nawak c'te fille...
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 19:24

Zuzu... *o* :la toussa toussate pour lui souhaiter la bienvenue même si elle est plus ancienne que lui:
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MessageSujet: Re: Uzume, déesse de la sensualité. [Finie]   Uzume, déesse de la sensualité. [Finie] Icon_minitime

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