FORUM NC-16. Ce forum est un forum hentai, yaoi et yuri. Nous l'interdisons aux moins de seize ans et déclinons toute responsabilité si jamais les âmes sensibles sont choquées.
Le forum passera bientôt en V.2. De nouveaux lieux, de nouveaux hybrides et une intrigue qui évolue ! Soyez présents !
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Un café pour le passé ... [ Lazare ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


Un café pour le passé ... [ Lazare ] Empty
MessageSujet: Un café pour le passé ... [ Lazare ]   Un café pour le passé ... [ Lazare ] Icon_minitimeJeu 31 Mai 2012 - 20:57

Quand je vis le signe de la main de l’humain, je reculai. Je le regardais avant de regarder vers le sol. Je me sentais coupable de ne pas avoir pas l’aider …. Enfin depuis le début je m’en doutais et finalement vu son regard il ne m’en tenait pas vraiment rigueur du moins j’avais l’impression. Cependant en le regardant j’avais la désagréable impression qu’il pensé a des choses pas forcement net. L’impression qu’il se tromper sur mes intentions, sur moi tout simplement. Depuis le début il me semblait qu’il me prenait pour une allumeuse qui le draguait ouvertement. Et je me rendis compte un peu trop tard que mes réflexe du passé était revenu. Le massage que je lui avais fait avait était un peu trop sensuel. L’envie de me cacher et de disparaitre me pris mais vu ce que je lui avais demandé je ne pouvais pas me permettre de le laisser en plan pour m’échapper chez moi. Cependant je me fessais surement des idées, c’est pour cela que je demandais doucement

«Lazare vous avez l’impression que je vous drague je me trompe ? Sachez que cela n’est pas mon intention bien au contraire, je veux juste un témoignage et de toutes façon cela ne m’étonnerais pas que après cette invitation à boire on ne se reverra jamais »

Je marchais à ses côtés vérifiant tout de même qu’il n’ait pas besoin de soutien. Il avait raison vu son état on n’aller pas courir toute la ville pour trouver un bar. Surtout que visiblement chaque pas devenait de plus en plus douloureux pour lui. A sa remarque sur les humains, je portai un regard sur lui un peu plus intense

«Les hommes et les hybrides sont surement deux espèces bien problématique, vous n’auriez jamais dû nous créer et nous soumettre et nous nous n’aurions jamais dû nous rebeller de la sorte, si réellement nous avions aussi bien vous que nous était intelligent nous n’en serions pas là …. Dans un monde aussi minable que celui-ci »

L’homme se mit à traverser la route sans faire attention. En levant la tête je vis le café qui aller nous servir de refuge pour nos discutions. Je fis discrètement la moue quand il commença à me parler d’une façon assez désagréable. Il était si presser que ça de se bourrer la gueule ou quoi ? Visiblement oui. A peine eu t’il poser son second pied sur le trottoir d’en face qu’une voiture déboula et l’aurai fauché de peu si il avait était plus lent. Je soupirai, vraiment qu’es ce qui m’avais pris ? Cependant ma curiosité l’emportais et je traversai moi aussi la route. Je m’assis sous des critiques amers de mon interlocuteur. Cependant je ne fis pas remarquer la très désagréable sensation qui s’emparait de moi devant ce ton. Si je ne fessais pas de remarque c’est que je comprenais très bien que cela était vraiment désagréable pour lui et qu’il préférait ne pas s’étendre en longueurs sur cela. Deux café, cela me surpris quand je vis le serveur nous apporter les tasses. J’aurais pourtant parié qu’il aurait dès le début commandé de l’alcool. Enfin je n’aller pas me plaindre un café aller tout à fait me convenir pour écouter les souvenirs de l’homme.

«Pour commencer si vous me parliez de vôtre entré dans l’armée ? Puis vos premiers combats ? »

Je sortis un carnet de croquis qui trainer toujours dans mon sac et un stylo, je le regardais droit dans les yeux.

«Cela ne vous dérange pas si je prends des notes ? Enfaite tutoyons nous ? »

Je portais la tasse à mes lèvres et commençai à boire le café. Le liquide chaud me fessait un bien fou. Les personnes présentes autours de nous paraissaient innocentes et insouciantes. Ce contraste avec notre conversations me fessais légèrement rire, pas rire par amusement car le sujet était loin d’être amusant, mais rire jaune un peu. Non pas vraiment un rire jaune plus un rire stressé. Oui je l’étais un peu. Car je craignais que nos voisins commence à s’inquiétais si nos dire venais à se faire un peu trop entendre. Dans cette ville trop innocente, qui sais ce qui pourrait se passer si le désastre de l’extérieur se fessait savoir. Enfin dans le fond je m’en moquer un peu je voulais vraiment savoir l’expérience de Lazare aussi affreuse est-elle.

« Ne vous déranger pas pour commander tout ce que vous désirez consommer ... »

Je tenais à le préciser une nouvelle fois que j’invitais sans souci, je voulais qu’il soit entièrement à l’aise ou du moins le plus possible pour se replonger dans ses souvenirs douloureux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Un café pour le passé ... [ Lazare ] Empty
MessageSujet: Re: Un café pour le passé ... [ Lazare ]   Un café pour le passé ... [ Lazare ] Icon_minitimeDim 3 Juin 2012 - 18:46

Honnetement, je n'avais aucunes intentions envers cette lapine, qu'elles soient hostiles, amicales, sexuelles, je n'avais rien a faire de son corps comme de ses paroles. Aussi, j'ignorai avec une grande facilité ses dires sur le fait qu'elle ne voulait pas me draguer ou autre. Je m'en moquais, car même si elle me draguait, mon état était un frein de taille a ce genre de petites réjouissances. Mais qu'importait, son idée sur moi étant aussi arreté que les miennes sur elle, je ne voyais pas d'interet a poursuivre cette discussion stérile qui ne ferait que nous conforter dans nos avis respectifs.
Cependant, la rouquine se plantait lourdement quand a mon empressement a rejoindre la terrasse de café et mon dédain total pour la mort. Je n'étais pas de ces poivrots qui se tailleraient les veines pour une goute de vinasse, ni un alcoolique en manque de sa dose quotidienne, j'étais un handicapé en manque de siège pour pouvoir me reposer un peu et tenter de trouver une position pas trop inconfortable le temps que je me remette de ma douleur. De toute manière, la boisson était incompatible avec la médecine, surtout que par les temps qui courent c'est rare de trouver une usine a médoc intacte ET neutre. Aussi, je prenais le traitement sans sortir des clous afin de rapidement retrouver ma constitution de naguère et récupérer mes aptitudes au travail. C'était la seule raison pour laquelle j'avais commandé du café, sinon oui, j'aurais prit le truc le plus immonde en stock pour pouvoir déverrouiller la majorité de mes mauvaises expériences passé pour satisfaire sa curiosité et probablement aussi la dégouter de la vie elle même.

Prendre des notes? Zetes quoi journaliste? Mais si ca vous plait, faites, n'importe quel abruti décidant de faire cinquante trois kilomètres au sud sud est pourra voir par lui même ce que je vous raconterai. La guerre est plus proche d'ici que vous le croyez...

Visiblement, ce que je m'appretait a dire n'était pas au gout de tout le monde car j'avais des têtes pour le moins hostiles qui se tournaient vers moi et me regardaient comme si j'avais prononcé un mot interdit. Pourtant c'était ainsi, nous étions en guerre non par choix mais par hérédité, nos ancetres se foutaient sur la gueule, alors nous aussi, logique implacable non? Les états avaient depuis longtemps explosé, il ne restait d'eux que des zones géographiques pour la plupart impropre a la vie et pour les autres stérilisé par des conflits d'un autre temps et d'un autre ordre. Les oasis de paix étaient très rares a trouver, sauf si on se rendait dans les fiefs des factions en conflit, mais la c'était soit parce qu'on était prisonniers soit parce qu'on était engagé dans le conflit, rares étaient les civils a rester sous protection militaire sans avoir a verser une contrepartie pour leur sécurité relative.

Vous voulez tout savoir en gros... Soit.


Je soupirai, non pas parce que j'allais devoir raconter mon passé mais parce que j'allais devoir rechercher dans mes souvenirs les plus profonds pour pouvoir satisfaire sa curiosité qui me paraissait malsaine en un sens. Mon regard vagabonda d'une table a l'autre pour voir si quelqu'un décidait de couper l'échange naissant entre nous deux mais pas une voix ne s'éleva, les visage se tournaient a la seconde même où je les regardait et les plus téméraires ne tenaient qu'une ou deux secondes avant de fondre sur leur repas en se cachant de mes yeux inquisiteurs.
Son offre, renouvelé, pour boire a volonté ne m'enchantait pas, c'était plus une insulte qu'autre chose, a croire qu'elle me voyait comme une ivrogne aviné a qui il faut refroidir le gosier au plus vite a coup d'eau de feu... Mais je ne fis rien et ne laissai pas ma colère exploser, pas après lui avoir autorisé un questionnement sans limite sur mes expériences du passé.

Je suis entré dans l'armée a huit ans, quand mon village a été rasé, incendié et massacré par un combat de quatre jours entre les deux factions rivales de cette guerre de merde. J'étais l'unique survivant dans un désert aride et sanglant où gisaient autant d'humain que de non humain, c'était mon tout premier carnage que j'ai put observer de mes grands yeux infantiles. J'ai ensuite passé sept ans a bourlinguer par dela toute l'europe dans des ruines de cités anciennes, des camps de repli, des centre d'entrainement et des bumkers sous terrain. J'ai vu la guerre de loin d'abord en regardant les effets des anciennes machines de destruction, celles qui maintenant sont perdu a jamais tant les plans que les cerveaux capable de les créer ont été détruit par deux siecles de combats, d'incendies et d'échange de pouvoir.

Je bus une gorgé de café, attendant qu'elle ait finit de noter ce qu'elle pensait important dans les trucs que je venais de lui citer. Puis lorsque sa plume s’arrêta un instant. Et donc, sur un ton toujours aussi détaché, l'esprit perdu dans mes souvenirs, je reprenais le cour de mes souvenirs.

J'ai commencé a m'entrainer a l'age de dix ans, bercé par la propagande, les préceptes et les autres cochonneries du genre pour justifier notre combat et le sacrifice ultime que beaucoup faisaient chaque jour pour une cause qui nous était obscure. Au final, ils nous ont juste dit "on vous paye pas pour croire, juste pour tout faire sauter" alors j'ai adopté cette doctrine. Nos réserves d'armes anciennes et de munitions étant très faible, il était rare que les troupes que je menai montent a l'assaut armé d'anciennes machines telles des mitrailleuses ou des fusil d'assaut, la plupart du temps nous avions des armes contondante ou tranchante comme des masses ou des épées rudimentaires et montions directement au contact. La, c'était une véritable boucherie car les hybride nous sont supérieur en force et en sauvagerie, ce qui rend la majorité de ces assaut uniquement suicidaire. Mais lorsque nous supplantons leur ligne par le nombre, la, c'est d'une facilité déconcertante. Les chatons partent en courant et abandonnent armes, munitions matériel médical et tout ce qui est d'ordre de provision.
Quand a nous, on ne doit jamais abandonner le moindre pouce de terrain, c'est un ordre direct dicté au moment de notre instruction de soldat, on ne se replie pas, on ne se rend pas, la fuite signifie l'exécution. Ce qui signifie que pour qu'une troupe d'assaut hybride s'empare d'une position défensive il fallait tuer tout ce qui était a l'intérieur, sachant que le dernier homme vivant avait pour charge de faire sauter l'installation toute entière plutot que de la céder a l'ennemi. Nos engagés sont souvent des gamins, qui n'ont pas idée des horreurs du combat et cela fait que le temps de survie moyenne d'une bleusaille est de moins d'un quart d'heure lors d'une charge d'infanterie, quand au pourcentage de perte, il avoisine les 70% a chaque assaut. Est ce que ca vous va ou il faut que je continue les chiffres? A moins que ce qui vous branche ce soit les détails sanglant, les membres arraché, les entrailles déversé sur le sol avec des gamins qui crient a leur mère en se tenant les tripes avant qu'un putain de renard ne vienne l'achever d'un coup de couteau dans le dos comme un lache? C'est ca qui vous fait mouiller?

Je m'emportai, je m'emportai a cause de sa plume qui s'excitait sans arret qui notait tout ce que je disais avec une avidité qui me donnait la nausée. J'avais envie de la frapper et de lui entailler ses jolies fringues pour lui faire comprendre ce que veut dire combattre en première ligne et ce que cela engage. Mais je ne pouvais pas simplement lui démonter la tête... Et je préférai arreter de parler car bientot, mes propos seraient racistes, les hybrides entendraient ma voix monter dans les tons et voudrait comprendre ce qui se passe avant d'entendre ce que je leur dirai et cela finirait implacablement dans un carnage. Même si j'étais physiquement diminué, j'étais un soldat, pire, un tueur froid et méthodique, j'avais le meurtre dans le sang depuis des années déja et une bande de citadin de serait pas de taille a lutter contre moi et ma fureur réveillé par des souvenirs que j'occultai généralement sous des litres d'alcool de provenance douteuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Un café pour le passé ... [ Lazare ] Empty
MessageSujet: Re: Un café pour le passé ... [ Lazare ]   Un café pour le passé ... [ Lazare ] Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 21:58

Je grimaçais discrètement, il commencer à me taper sur le ciboulot avec sa façon de me dévisager, de me parler comme si j’étais idiote. Je savais que la guerre était proche, trop proche et qu’on était en danger permanant. Mais je ne connaissais pas la guerre, pas les ressentit d’un soldat sur le front. La seule chose que je connaissais était le sentiment de savoir qu’on est traqué, poursuivie. Je ne laissais cependant rien paraitre de mon amertume, je lui devais le respect et la compréhension cela ne devais pas être agréable de se souvenir de son passé et des massacres. Après tout je détestais devoir repenser à ce que j’avais vécu. Soudain je me sentis coupable et malsaine de lui demander cela. J’aurai aimé lui dire que finalement je ne préférais ne pas savoir et m’enfuir vite après avoir réglé nos consommations mais maintenant que j’avais engagé cette discussion je ne pouvais plus faire machine arrière. Je m’installais donc plus confortablement sur la chaise et commençais à prendre des notes. Je ne laissais aucune émotions apparaitre sur mon visage, restant le plus neutre possible même si son récit me prenais aux tripes et me fessais bien me poser des questions sur notre vie, sur notre avenir, sur tout un tas de choses. Je remarquer les regards malveillants des autres clients vers nous. Leur chuchotement me parvenait tout aussi clairement que les paroles de mon interlocuteur, mais je fessais abstractions de cela pour me concentrer sur le récit mouvementé de Lazare. Je posais mon stylo quand il fit une pause et pris une gorger de café avant de reprendre mes notes quand il recommença à parler. Les pages se noircissaient à une allure stupéfiante. Je restais toujours neutre dans mes expressions mais mes oreilles c’étaient lentement plaquée contre mon crane laissant deviné l’ampleur des sentiments que ce récits créer en moi. Plus j’écrivais, plus je le sentais s’emportait. Le bruit de sa respiration qui augmenté de façon presque menaçante m’était audible, toute sa gestuel de fureur me parvenais. Son poing qu’il serrait sous la table, avec ses phalange qui craquent une à une me fis bien comprendre que si je ne me prenais pas un poing dans la figure c’était uniquement parce qu’il savait se tenir. Ses dernières paroles me firent avalais de travers. Non cela ne me fessais pas mouiller … mais je ne pouvais nier que cette atrocité me fascinais. J’en frémis quand je m’en rendis compte. Je relevais le visage vers lui avant de le replonger dans mes notes. Cette fascination pour les horreur qu’il venait de me conter me fit penser à un poème de Baudelaire débattant sur la beauté des atrocités. Je comprenais d’avantage ce poème à présent que j’étais confronté à ce phénomène. Je posais mon stylo avant de ranger mon carnet. Je m’étais ainsi fin à ce terrible récit qui n’apportait rien de bon ni pour lui ni pour moi. Les autres personnes continuer à nous dévisager discrètement, je leur lancé un regard froids et finis de boire le café avant de répondre à Lazare.

« Non cela ne me fais pas mouiller, et je pense que vu vôtre début d’emportement il faut mieux qu’on arrêté cette discussion. Je pense également avoir eu suffisamment de connaissances pour assouvir ma soif de savoir »

Je fermais les yeux, sortis une pince de mon sac et rassemblais mes cheveux pour les attacher. Mes oreilles avais repris leurs hauteur et remuer doucement au rythme des léger courant d’air frais qui nous effleurais le visage, emportant ma douce odeur fruitée. Je plongeai mon regard dans celui de l’homme et dit doucement.

« Je suis désolée de vous avoir fait vous souvenir de tout cela et de vous avoir questionnais là-dessus. »

Je me sentais coupable et vraiment mal mais je ne regrettais pas de l’avoir questionné. Je commandais un second café pour me retirais le goût désagréable de la bile. Je le questionnais du regard pour savoir s’il désirait un autre café. J’en commandais tout de même un second avant même d’avoir sa réponse. S’il n’en voulait pas je le boirais pour camoufler la gêne qu’avais apportée la fascination que je m‘était découverte. Cela me fit me regarder d’un autre point de vue. Tous ce que jusqu’à présent je trouver artistique, beau, pouvais en fait être atroce sans que j’en sois réellement conscience. Les photos que j’avais prises de Lazare un peu avant notre premier échange me revinrent en mémoire. La souffrance qu’il éprouver, les marques des combats sur lui m’avais fasciné et charmer au point que artistiquement parlant j’avais voulu les immortaliser en photos, me fis avalé de travers. Voilà encore un exemple de ma fascination inquiétante. Cependant je refusais directement d’effacer ces photos. Elles étaient artistiques alors j’allais les garder. Les cafés arrivèrent. J’en pris un laissant l’autre à Lazare. Je me dépêchai de boire retirant le goût qui m’avait envahis la bouche. Je me demander bien ce qu’on pouvait faire à présent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


Un café pour le passé ... [ Lazare ] Empty
MessageSujet: Re: Un café pour le passé ... [ Lazare ]   Un café pour le passé ... [ Lazare ] Icon_minitimeMar 26 Juin 2012 - 19:23

J'avais légèrement... perdu mon calme. Mais cela était compréhensible aussi non? Quand on titille un dragon endormi, on doit s'attendre a se faire cramer le cigare. Mais la, j'avais retenu le fiel de ma haine contre tous et toutes par égards pour la jeune femme qui m'avait préalablement importuné. Si je n'étais pas de la plus agréable des compagnies, je restais cependant capable de me montrer un minimum poli avec les gens. Oui bon, il reste vrai que le finish de mon monologue explicatif n'était pas spécialement calme, posé et pondéré, c'était plutôt emporté comme ton... Personne n'est parfait comme on dit si bien par chez moi.
La jeune femme s'excusa de m'avoir fait revivre un passé douloureux, mais cela ne changerait rien, excuses ou pas excuses je ne perdais pas, je ne perdrai jamais ces souvenirs désastreux et dévorant qui avaient le don d'anéantir le peu d'humanité qui restait en moi sous des litres de boisson. Je ne voulais pas etre ce tocard alcoolique et dévoyé qui donnait une image de loque infâme. Mais c'était ca ou sombrer dans la folie et ne plus être en possession de mes moyens, laisser ressurgir les aspects les plus mauvais de l'humanité et ne faire que penser a moi et a mon petit plaisir. Aussi, alors qu'elle semblait vouloir repartir après son café et ayant profité de quelques secondes d'introspections et de martelage neuronal je tentais bon grès mal grès de la retenir.

Peut etre, mais cela ne change rien, que vous ayez demandé ou non, je me souviendrais toujours des détails peu reluisants. Vous n'avez pas a vous excuser de quoi que ce soit, c'est plutot a moi de m'excuser de mes humeurs... désagréables.

Je m'étais un peu écorché en lui disant cela car m'excuser auprès d'hybrides n'était pas vraiment mon fort. Déjà qu'ils se pensaient supérieur a nous et exigeaient limite de la déférence, moi je ne voyais en eux que des rats de labo mutant avec une vague ressemblance aux humains. Mais comme le dit un vieil adage: "s'excuser n'engage a rien". Et comme de juste, je n'étais en rien engagé dans mes excuses, puisque j'ai dit que je devrais, non que je le faisais.
Cependant, ce petit jeu mental sur la sémentique prit fin assez brutalement lorsque le pied de ma compagne de boisson toucha le mien alors qu'elle allait sans doute se lever ou s'étirer ou je ne sais quoi. Mon premier réflex fut de rapporter la jambe sous la chaise rapidement pour ne pas avoir de reproches sur une tentative de séduction, bien grande a été mon erreur... Une pointe de douleur sans précédent, comparable a une lance chauffé a blanc planté dans l'échine me frappa, j'étais paralysé des pieds a la tête parcouru par la douleur et très mal assis de surcroit.
Mon visage s'était empourpré car ma dignité m'obligeait a serrer les dents et cette fois, c'eut été avec plaisir que des cris de douleurs seraient sorti de mes levres pour soulager mon corps torturé. Ma main crispé sur la table en avait les phalanges blanches, mon esprit ne pensait plus qu'au mal qui me rongeait et cela se voyait assez clairement. Une main qui cherchait a tatont un tube de cachet, des yeux fermés, une machoire crispé et des muscles plus tendu qu'un string trop petit de cinq tailles. Je luttai pour garder mon mal en moi et une partie de mon cerveau souriait a cette idée car en fait ce qui m'arrivait présentement c'était l'histoire de toute ma vie, je cachait au monde entier ma douleur et ma souffrance, je faisais tout pour ne pas montrer aux gens qui m'entouraient que j'étais mal et que je souffrais le martyr.

C'est... ma faute... Vous excusez pas pour ca...


J'avalais prestement les deux calmants que j'avais dans la main sans eau ni rien, étant tant obnubilé par la douleur que tout le reste, y compris la possibilité de m'étouffer étaient très très secondaire. Pourtant, malgré les cachets, ma respiration était haletante et mon dos vouté comme si je portais le poids du monde, sauf que c'était celui de la culpabilité.

Je... J'en étais où dans mon récit? Je peux rester cool et vous raconter tout, enfin tout ce qui ne me fait pas trop partir en vrille... Après tout, le médecin qui m'a sauvé la vie quand je suis arrivé ici après une embuscade grossiere m'a proposé de me délester de mes fardeaux... Peut etre que je devrais le faire avec vous, pas totalement, mais une partie au moins...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Un café pour le passé ... [ Lazare ] Empty
MessageSujet: Re: Un café pour le passé ... [ Lazare ]   Un café pour le passé ... [ Lazare ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Un café pour le passé ... [ Lazare ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Humain cherche un rp pour passé le temps.
» Lazare Kisselev ~Terminé~
» Quand un café nous joue des tours [ RP Shirakyu Hiro ]
» L'écho du passé [Seyfer Lonely]
» Une chambre pour moi...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Lost School :: Les archives-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit