Le réveil sonna huit heures pour Kazuo qui soudain, posa sa manette de jeu, prit une grande inspiration en fermant les yeux, souffla doucement et les r-ouvrit avant d'éteindre sa console . Il se leva de son lit encore fait de la veille pour aller prendre une bonne douche froide de manière à se réveiller de sa nuit blanche passée à jouer aux jeux-vidéos . Après s'être rafraîchit le corps et l'esprit, Kazuo mit une simple chemise blanche, passa une cravate noire autour de son cou avant de serrer et enfila une veste ample de même couleur que sa cravate, soit noire, mais avec inscrit en fil blanc sur la poche du torse les initiales " K - K ", de Kazuo Kiriyama . Ceci dit, il préférerait que l'on l'appelle par son surnom " Kazuki " . Suite à cela il mit un jean des baskettes de taille moyenne et de couleur noir pour aller avec le reste de sa tenue .

Il prit l'initiative ensuite de se rendre à l'accueil du Pensionnat, de manière à bien commencer cette quatrième année avec tous les documents administratifs et de travail contrairement à ses trois dernières année où le commencement avait été plus que pitoyable pour lui . Non cette année là ce serai différent et il se mit en route à 13h30 vers le hall après avoir mangé un sandwich de base au jambon et au fromage . Lorsqu'il arriva au niveau de la foule dans l'entrée, il lui sembla que le discours de dame Yoru, qu'il n'avait jamais vu, venait de prendre fin et que quelques professeur se prenaient le chignon avec un élève de cinquième année déjà dont il avait vaguement entendu parlé au paravent pour délinquance . Cela ne choquais pas plus le jeune Kiriyama qui en avait vu des plus fou que lui dans le passé .

Un jeune femme s'adressa aux élèves encore présents dans la grande salle, du moins ceux qui y prétaient encore attention, dont Kazuo à cet instant :

" Je suis Aiyana Fubastu, bibliothécaire à Lost School . Je préfère être franche avec vous. Au seing du C.D.I où j’occupe mes fonctions, je ne saurais tolérer le genre d’attitude que vient d’avoir votre camarade. Je me fiche royalement de ce que vous êtes susceptible de penser, mais que cela ne m’empêche pas de vous souhaiter à tous la bienvenue ! ... Bien, pour ma part il me semble avoir tout dit. "

La directrice distribuait les prospectus habituels aux élèves, elle devait être une nouvelle car jamais vue avant . Dans tous les cas, elle était contrairement aux anciennes directrices très jolie et avec un teint magnifique, n'échappant pas à l'oeil du jeune homme . La bibliothécaire qui venait de s'exprimer était tout autant belle que la directrice mais son pincement de fesse à la nouvelle directrice, Kazuo ne l'oublierais pas !

De la pointe de mes mocassins à mes cheveux, tout chez moi était un harmonieux mélange de bon goût… Et je dis ça sans prétention aucune. Je passerai sur la description minutieuse de mes chaussures, zapperai l’éloge de ma chemise hors de prix, et je ne m’étendrai pas non plus le collier, les bagues, et la gourmette qui paraient cou, poignets et phalanges. L’uniforme des septièmes années, tout le monde le connaît, inutile que je le décrive aussi, en fait… la seule chose à dire c’est que je me trouvais là, dans le hall, parmi la plèbe… j’avais fais un effort oui, et offrais au monde ma présence, un cadeau du ciel, c’est certain. Je ne suis, en général, pas très fan des rassemblement mondain il faut l’avouer. Quoiqu’il en soit, j’étais, en réalité, un tantinet curieux de découvrir la nouvelle directrice.

Ma patience ne fut pas mise à l’épreuve, l’heure du discourt arriva, et la découverte de l‘inconnye, fut assez agréable, je dois l’admettre, je m’attendais, en fait, au stéréotype de la nouvelle dirlo. La vieille binoclarde, tassée par l’age et rendue aussi molle qu’un Flamby par les années passées assises derrière un bureau à mettre des coups de tampons sur des dossiers scolaires. Non, celle-ci était aussi élégante que belle, et vous savez à quel point je suis avare en compliment lorsque la personne visées est quelqu’un d’autre que moi.

Poli calme et posé, je me contente d’écouter. Le discours est plutôt bref, voila une bonne pédagogue, si elle nous avait assommé avec des milliers de rafales de mots, je crois qu’elle n’aurait pas gagné le respect des élèves. Un point pour elle, et moi, de mon coté, je salue la prouesse psychologique qu’elle venait d’accomplir. Joignant mes mains dans mon dos, je me faufile dans la foule, afin d’aller prendre les papiers nécessaires, quant un professeur ouvre un nouveau discourt Je croise les doigts, et, une fois de plus, bref et concis est le discours, je suis aux anges, l’éducation aurait donc compris que tisser des textes de milliards de mots n’avait aucune utilité vu que l’élève moyen n’écoute que les trois premières minutes ? Le ministère aurait donc augmenté de quelques points de QI, c’est intéressant.

Ainsi donc, j’amorce un nouveau pas, mais voila qu’un intervenant fait de nouveau surface. Là, c’est peut être un peu trop pour ma patience, qui, justement, se trouve un tantinet entamée. Je scrute le dos de l’individu, et un rictus mauvais étire déjà mes lèvres. Je sais quel genre d’élève il est. C’est celui qui, persuadé d’être cool, se permet de critiquer le staff scolaire, s’appuyant sur une répartie aussi miteuse qu’inutile. J’agite la tête négativement, et, moqueur, je me permet d’applaudir l’absence de compétence de cet orateur de mauvais gout, rapidement remit à l’ordre par l’arrivée d’une troisième personne. La Bibliothéquaire. Je n’ai cure des discussions qui suivent, moi, je fais mon chemin, j’amasse les papiers nécessaire et lorgne une fois de plus sur cet élève, aussi intolérant qu’idiot. Mon regard se plisse quelques instants. Tss.

S’il y a bien une chose qui m’agace, c’est les individus persuadés d’avoir de l’importance, ceux qui, par envie de se mettre en avant, commentent et étalent à la vu de tous, l’étendue de leur idiotie. Devant ce spectacle navrant, j’aurais aimé souffler que la répartie est bien semblable à la confiture, que moins on en a, et plus on est obligé de l’étaler. Mais je porte le masque de l’élève calme et agréable, et la virulence de tels propos pourrais s’attaquer à cette « couverture ». Et, aussi pitoyable que soit cette intervention, elle ne mérite pas que j’y perde des plumes. L’histoire du crapaud qui n’atteint pas la colombe… vous l’aurez compris, c’est moi le volatile dans l’histoire.

Je fais volte face, et, mélangeant élégance et politesse, je daigne m’approche des adultes, inclinant brièvement la tête. Le masque de l’élève, poli, posé, calme, sympathie, et surtout, intéressé. C’est le rôle que je tiens devant les enseignants depuis six ans maintenant. Je suis là, en réalité, pour deux raisons, la première est mon interêt pour l’art, aussi, ce nouveau professeur doit pouvoir me renseigner, et, je crois que cette entaille dans ma croûte de patience était de trop, aussi, il m’est indispensable de montrer ce que respect veut dire. Malicieuse donc, je minaude presque lorsque je me présente devant mes enseignants, et c’est vers la directrice que mon regard se tourne d’abord.

« Ils ont la langue qui fourchent d’habitude, pour les premiers discours, vous y avez échappé, bravo »

Le sourire léger est de mise, et après un petit geste de la tête, je plante mes iris sur le nouveau professeur.

« Personnellement, je m’y intéresse à votre cours, et aux dessins… parce que contrairement à certaines personnes, qui je pense ont plus leur place dans un cours de maternel » Je lance un regard satisfait vers le trouble fête «  il se trouve qu’il y a des élèves qui ont une petites onces d’envie de travailler, je crois en faire partie. »

Oh que oui, je suis un faux cul, et un profiteur… quoique mon intérêt pour l’art est réelle, avec un bonus pour la musique. Mon but ici toutefois, est de mètre une distance clair et net entre moi, et cet amibe pédant. Quoi que je suis pédant moi aussi… mais j’ai pour moi l’intelligence, chose dont il semble démunie.

« Vos cours sont notés sur l’emploi du temps je crois ? Je viendrais m’y inscrire au plus vite alors, en apportant le dessin demandé. »

J’incline de nouveau la tête, esquisse un petit sourire, et il est déjà temps que je m’éclipse, mon poison diffusé, je n’ai pas de raison de rester je crois.