Les deux jeunes filles arrivèrent devant un assez grand immeuble immeuble doté de plusieurs étage. Lors de son arrivée, Opaline s'était amusée essayer d'imaginer combien de personne pourrait avoir le courage de pouvoir escalader tout les escalier. Heureusement, son appartement n'était qu'au second ce qui lui permettait de se déplacer assez facilement, sans avoir le soucis de penser qu'elle serait fatiguée en arrivant devant chez elle. Arrivée à son domicile, elle chercha ses clés puis s'empressa d'ouvrir la porte de sa demeure en faisant entrer son invitée. Aprés quoi, elle ferma la porte pour ne pas avoir de problèmes avec les voisins, même si l'appartement en lui même était isolé. Mieux valait prendre ses précaussions.

Bienvenue chez moi chère amie ! Si vous vouliez bien prendre la peine de vous mettre à l'aise !

Aprés quoi, elle se retourna vers celle avec qui elle allait passer une soirée qu'elle espérait délirante. Mais il fallait d'abord qu'elle ai une tenue qui puisse corespondre au délire. Réfléchissant un instant elle se rappela d'une tenue que sa mère avait un jour portée la faisant rire aux éclats.

Ne bouge surtout pas j'en ai pour deux petites minute. dit-elle en se précipitant dans sa chambre pour retrouver cette tenu et l'enfiler.
Je vais maintenant te montrer une tenue qui m'a énormément faire rire ! Tu me diras ce que tu en pense ! Elle était à ma mère !

Après avoir rajusté ses habit, la jeune fille sortit de la pièce en adoptant un démarche trés sexy. Elle était vétue de plumes de couleurs bleu cyan de la tête au pieds avec des lunettes de la même couleur en forme de coeur. Et oui ! Chez les Lawrence tous étaient un peu délirants parfois et étaient prés à tout pour amuser la galerie. Désormais, elle n'avait plus peur du ridicule et allait bien en profiter. Aprés tout elle voulait passer une bonne soirée et allait tout faire pour.

Après une bonne vingtaine de minutes de marche, les deux jeunes villes sortirent enfin du mauvais quartier pour entrer dans une zone HLM. Leur traversée s'était déroulée sans encombre, elles avaient croisé quelques ivrognes et des jeunes femmes de petite vertu mais rien de bien inquiétant. Maintenant elles faisaient face à une plantation d'immeubles impressionnants par leur taille qui semblaient toucher le ciel. La première chose qui lui vient à l'esprit fut un «Bon sang j'espère qu'il y a un ascenseur». Quand elles pénétrèrent dans le hall, ses craintes se confirmèrent, elles allaient devoir monter les marches. Peut être qu'Opaline y était habituée mais éméchée comme elle l'était, elle avait peur de s'étaler à la vingtième marche.

J'espère que t’habites pas au dixième étage hein. Murmura t-elle pour elle même.

Heureusement pour elle, Opaline stoppa devant une porte au deuxième étage. Alyss poussa un léger soupir de soulagement et reprit lentement son souffle. Après avoir fouillé dans son sac, Opaline trouva les clés et, une fois la porte ouverte, entraîna Alyss vers l'intérieur.

Bienvenue chez moi chère amie ! Si vous vouliez bien prendre la peine de vous mettre à l'aise !

A peine avait eut le temps de contempler l'intérieur simple et bien rangé que son hôte -qui semblait complètement excitée- disparu en un éclair en la laissant plantée dans le salon.

Ne bouge surtout pas j'en ai pour deux petites minutes.

Tout en regardant la jeune demoiselle se précipiter vers une autre pièce qu'elle supposait être la chambre, Alyss s'installa dans le canapé. Alors que les minutes passaient, elle se demandait ce que pouvait bien faire Opaline. Qu'était-elle partie chercher et qu'est ce qui pouvait bien la mettre dans un état pareil ?

Je vais maintenant te montrer une tenue qui m'a énormément fait rire ! Tu me diras ce que tu en penses ! Elle était à ma mère !

Une tenue à ta mère ? Mais qu'est ce que tu racontes ?

Alyss était de plus en plus intriguée et s'impatientait.

Alors ? Tu as bientôt fini ? J'ai envie de voir moi !

N'en pouvant plus d'attendre, Alyss se levait pour aller voir quand elle vit une espèce de bestioles recouverte de plumes bleues qui se dirigeait vers elle avait une démarche sensuelle. Stoppée dans son mouvement, Alyss resta plantée sur place et contempla cette étrange tenue. La question qui lui venait à l'esprit était «Mais qu'est-ce que sa mère pouvait bien faire là dedans ?» mais valait mieux pas demander, ce n'étaient pas ses affaires.
Plus Opaline s'approchait, plus l'envie de rire montait. Cette tenue était vraiment ridicule ! N'arrivant plus à se retenir, Alyss explosa de rire. Elle riait tellement que des larmes perlaient au coin de ses yeux et son ventre commençait à lui faire mal. Respirant tant bien que mal, elle réussit à reprendre son sérieux quelques instants avant d'articuler :

Magnifique, tu es magnifique comme ça ! Tu devrais te balader plus souvent dans cette tenue, tu ferais des ravages !

Alyss s'approcha alors de la jeune fille et lui enleva les lunettes les enfiler juste après. Elle se retourna alors vers le miroir où elle vit son reflet et ne put s'empêcher de repartir dans une crise de rire.
La soirée n'était pas prête de se terminer !

Dis moi Opaline, tu en as d'autres des tenues comme celle-la ?

Alyss était vraiment intriguée par ce que pouvait renfermer la garde-robe de la jeune fille et il fallait avouer qu'elle adorerait essayer une tenue dans le même genre historie de rigoler un peu.

Dis moi Opaline, tu en as d'autres des tenues comme celle-la ? demanda -t - elle en calamant son fou-rire

Opaline souris tout en continuant à se pavanner devant sa jeune camarade. Maintenant qu'elle y réfléchissait, y avait-il d'autre tenues ? Elle devait l'avouer, elle n'en savait strictement rien car c'était l'une des première fois qu'elle affichait une curiosité pour les affaires de sa mère. Retournant vers le grand carton, elle fouilla et découvrit de nombreux autres habits dont elle ne savait pas du tout à quoi cela pouvait lui servire. Se rappelant de la question d'Alyss, elle s'empressa de fouiller de nouveau et sortit une jupe à froufrou, un long tutu avec des ailes dans le dos. En découvrant tout cela, elle leva les yeux aux ciel. * Ah lalalalalala maman qu'es-ce que tu m'a donnée là ? Je me demande ce que tu pouvait faire avec tout ces costumes ! * Fouillant bien, elle trouva un costume assez étrange. Celui-ci était en effet presque comme celui qu'elle portait mais il se terminait en queue de pie. De longue plumes se trouvaient de part et d'autres donnant un air encore plus délirant que celui qu'elle avait sur elle.

Tu as l'embarras du choix trés chère ! Je préfère te laisser vérifier par toi même parce que cela dépasse toute mes imaginations tellement il y en as répondu la jeune fille en rianJ'ai presque envie de de prendre des photos pour voir ce que cela donnerais et ça me permettrait de pouvoir faire le tri qu'en pense-tu ?

Elle espérait qu'Alyss accepte. Cela permettrait de passer un bon moment entre filles et cela permettrait également de mieux apprendre à se connaitre. En effet, la jeune fille ne connaissait qu'elle depuis son arrivée et avait passer une assez bonne soirée et ne souhaitait pas s'arrêter là. Soudain, alors qu'elle était dans ses pensée, elle sentie sa tête tourner et dû s'assoir par terre pour se calmer. Elle se rappela que l'alcool n'y était pas pour rien. Combien en avait-elle bu ? Elle ne savait pas. Ce qui était sûre c'est qu'elle devait à l'avenir y faire attention s'il lui arrivait de recommençer des soirée arrosées

Au regard d'Opaline, Alyss comprit qu'elle n'en avait aucune idée, peut être était-ce l'unique tenue qu'elle avait ? Si c'était le cas, ce n'était pas bien grave, elle pourrait toujours continuer de se moquer de la tenue de sa camarade. Pourtant, lorsqu'elle vit Opaline tourner sur ses talons et repartir vers le pièce qu'elle pensait être une chambre, Alyss lui emboîta le pas curieuse.
Une fois dans la pièce, elle aperçut un carton d'où débordaient des froufrous, des bouts de tissus recouverts de paillettes ou encore de plumes multicolores. Un sourire se dessina sur ses lèvres, avec tous ces costumes, elle avait de quoi ouvrir une boutique !

Tu as l'embarras du choix trés chère ! Je préfère te laisser vérifier par toi même parce que cela dépasse toute mes imaginations tellement il y en a répondu la jeune fille en riant.

Alyss se jeta presque dans le carton à la recherche d'une tenue qui lui conviendrait et, après quelques minutes de fouille, elle trouva son bonheur: une sorte de jupe à pompons verts et roses fluo avec un bustier scintillant rose bonbon.

J'ai trouvé ! J'enfile ça vite fait et je te montre ce que ça donne ! dit-elle en poussant discrètement sa camarade vers le couloir avant de refermer la porte.

Alyss, malgré l'alcool qui l'abrutissait, restait pudique. Après avoir fermé la porte au nez de sa camarade, son esprit lui indiqua que ce n'était pas la façon la plus sympathique de traiter son hôte. Mais bon, c'était trop tard et puis si elle aussi était ivre, elle n'aurait peut être pas remarqué. Après cette réflexion, Alyss entreprit de se déshabiller. Dans son état, cela s'avérait relativement difficile: après s'être penchée en avant pour attraper le bas de sa robe, elle tira un grand coup et bascula en arrière pour s'étaler lamentablement sur le sol la tête coincée dans le col de la robe. Après une lutte acharnée interrompue par des hoquets de rire, elle parvint enfin à se libérer et entama la seconde étape: enfiler la jupe ne lui posa pas de problème mais il lui fallut deux bonnes minutes pour fermer le bustier. Pour finir elle attrapa une paire de lunettes en forme d'étoile pour compléter sa tenue.

Elle ouvrit violemment la porte et hurlant un: TAADAAAA ! Elle se s'était pas encore regardée dans un miroir mais elle riait déjà de la tête qu'elle pouvait bien avoir.

J'ai presque envie de de prendre des photos pour voir ce que cela donnerais et ça me permettrait de pouvoir faire le tri qu'en pense-tu ?

Si elle avait été sobre, elle aurait certainement répondu non à cause de son côté parano. Elle aurait eu peur que les photos atterrissent sur le net et que son image en tarisse. Mais pas ce soir, elle aurait dit oui à (presque) tout.

Oui bien sur ! Je sens qu'on va bien rigoler !

Puis voyant Opaline s'asseoir brusquement, elle s'assit à ses côtés en riant: On va avoir une sacrée gueule de bois demain matin !

Elle ne savait plus quel jour on était, ni l'heure et encore moins comment elle allait faire si il s’avérait qu'elle avait cours le lendemain. Ce soir elle comptait bien s'amuser, voila tout.

On va avoir une sacrée gueule de bois demain matin ! rigola la jeune fille.

Ouais je pense que ça va être assez dur ! Mais au pire, on inventera un excuse. Comme par exemple ...... je sais pas qu'on a eu des proposition pour une soirée tourmentée par des ennuis . Bref, on verra bien sourit-elle gentiment en regardant sa pendule.

L'heure avait en effet assez avancée, mais elle s'en fichait. Pour une fois qu'elle pouvait avoir l'oportunité de pouvoir s'amuser avec quelqu'un , mieux valait en profiter. Surtout que le temps filait à toute allure. Se levant en faisant attention de ne pas abimer les plumes de son costume, , elle passa devant la jeune fille et s'empressa de prendre son appareil photo en pouvant s'empêcher d'afficher un petit sourire. Regardant sa camarade dans son nouveau costume, elle trouva que celui-ci lui allait à merveille. Sa mère avait décidément de drôle de vêtementq; Elle lui demanderait quelques explications à l'avenir . Il n'était naturellement pas question d'en faire profiter à qui concque. Ces photos ne seraient visibles que par les deux jeunes filles. Opaline ne voulait en effet pas avoir de problèmes à cause de cela. Son but était de se faire apprécier et non détester. Que penserait la demoiselle si elle le faisait ? Elle ne le savait pas et de toute façon elle n'oserait en aucun cas le faire. Un bruit de cloche la fit soudain sortir de ses pensées. Se resaisissant, elle se promis d'essayer de plus profiter au lieu de trop réfléchir. Cela tombait justement bien puisqu'une idée lui vint en tête. Se dirigeant discrètement derrière la demoiselle, elle lui pinça les côtes en commençant à se servir de l'appareil photo.

Aller , maintenant on sourit un peu ! Cela sera plus amusant de nous voir ainsi. A la fin , on en fera un album.

Un moment inoubliable. C'était ce qu'Opaline voulait passer. Et elle serait prête à tout pour que cela le devienne. Quitte à être fatiguée le lendemain, cela n'avait aucune importance. Ses envies de taquineries avaient soudains prient le dessus et cela était loin d'être terminé.

Opaline, affichant un sourire qui semblait ravi, s'approcha avec l'appareil photo dans les mains et la séance débuta : les deux jeunes filles prirent la pose, enfin, l'alcool faisant son effet, leurs poses ne ressemblaient probablement à rien. Mais ce détail ne semblait pas vraiment les géner. Alyss qui en avait décidément un coup dans le nez, tirait la langue et faisait des grimaces devant l'objectif alors que sa camarade souriait. Mon dieu, si ces photos se retrouvent un jour sur internet, ma réputation sera finie et je n'aurais pas d'autre choix que d'aller m'enfermer dans un couvent en Laponie! Alors qu'elle faisait un sourire idiot en louchant, un bruit de cloche se fit entendre et mit fin à la période de transe des deux jeunes filles. Mais qu'elle heure peut-il bien être ? Je vois rien d'ici...C'est flou...Mais il doit être tard...Oh c'est pas grave...Tout à coup elle sentit quelque chose sur les côtes ce qui la tira de son demi-sommeil.

Aie...mais ça chatouille ! Arrêtes ça tout de sui...Elle n'arriva pas à terminer se phrase tellement elle rigolait. Malheureusement pour elle, elle était vraiment très chatouilleuse. Entre deux hoquets de rire mêlé à des larmes, elle réussit à distinguer un objet gris en face d'elle. Haha, mais c'est qu'elle en profite pour me prendre un photo ! Mais ça ne va pas se passer comme ça ! Mouhahaha ! Alyss bondit alors sur Opaline et elles allèrent s'écraser lourdement sur le canapé.

Comme ça on me prend en traître ? Tu vas goûter à ma terrible vengeance ! Dit-elle avec un air faussement sérieux. Alyss se plaça au dessus d'Opaline en la bloquant avec ses genoux, leva ses mains en agitant ses doigts et, avec un sourire sadique commença à pincer les hanches et les côtes de celle-ci. Au bout de quelques minutes, son assaut vengeur cessa et elle bascula sur le côté pour aller s’écraser sur le sol au pied du canapé. Cessant enfin de rire, elle s'étira sur toute sa longueur et bailla. Pfiouu...Je m'endors moi. Ses paupières s'alourdissaient et le sommeil la gagnait. Dans quelques minutes elle allait rejoindre les bras de Morphée pour une nuit qui s'annonçait courte. Après tout, il y avait cours le lendemain et comme elle n'était pas à l'école, il lui faudrait se lever encore plus tôt. Cette pensée lui fit émettre un léger soupir et ses yeux se fermèrent une fois pour toutes.

Alyss était là, allongée sur le sol d'une jeune fille qu'elle venait à peine de rencontrer, dans des vêtements fluos plutôt ridicules et fortement alcoolisée. On peut dire que ce fût une journée spéciale qui restera mémorable, enfin si l'alcool ne la rend pas amnésique...

Allongée sur le dos, elle afficha un regard pleine de malice. Cette journée avait vraiment été l'une des plus spéciales qu'elle ait pu passer jusqu'à maintenent. Ne connaissant pas grand monde, elle avait réussi malgré sa timidité à s'amuser un peu. Oui ! Elle voulait à tout prit montrer la personnalité que connaissait sa famile et les gens qui l'entouraient. Cela prendrait sans doute du temps, mais elle réussirait. Elle revenue soudain à la réalité lorsque la jeune fille se plaça au dessus d'elle un regard sérieux :

Comme ça on me prend en traître ? Tu vas goûter à ma terrible vengeance !
Vraiment ? J'aimerais bien voir cela ironisa-t-elle

Même si elle s'y attendait, Opaline ne pu retenir un sursaut accompagnée d'un immense fou-rire. Se sachant extrêmement chatouilleuse, elle tenta de résister mais cela ne dura pas très longtemps. C'était l'un de ses côté cachés. Elle adorait s'amuser et Alyss était la première à supporter ses envie délirants. La bataille ainsi que les fous-rires assez nombreux durèrent un petit moment pendant laquelle, la jeune fille n'hésita pas à narguer sa camarade. Et comme les bonnes choses ont toujours une fin, elle s'arrêta après quelques minutes. Quelques minutes où Opaline avait été aux anges tellement cela l'avait détendue et amusée malgré que cela ne soit enfantin. Lorsqu'Alyss se dégagea d'elle, la jeune fille tomba raide morte de fatigue sur le sol. Se levant malgré sa propre fatigue, elle se dirigea lentement vers sa camarade, et la posa délicatement dans son lit. Hésitante, elle s'en rapprocha : devait-elle s'alonger près d'elle ? Elle ne voulait surtout pas la déranger dans son sommeil. Elle conclus donc qu'elle dormirait à côté. S'allongeant, elle ferma les yeux heureuse de la journée qu'elle avait passée. Elle ne put se retenir de murmuser dans son sommeil :

Merci beaucoup de la journée que l'on à passée. Elle restera gravée à jamais dans mamémoir

Et ell s'endormit lentement, en pensant au lendemain qui devrait sans doute être plus compliqué à affronter.