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 Lorsque la peur vous tombe dessus...

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Ismène Chevalier
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Ismène Chevalier

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MessageSujet: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeJeu 19 Jan 2012 - 16:16


Lorsque la peur vous tombe dessus... Head_r10

« On se demande parfois si la vie a un sens...
et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie. »
Ismène sortait de son cours de français, épuisée. En effet, la journée avait été longue puisqu'elle avait eu deux heures de sport le matin-même. Mais elle eut malgré tout un sourire en replaçant ses longs cheveux d'un blond aussi doré que les champs de blé. Elle baissa son beau regard azuré lorsque passèrent à côté d'elle quelques hybrides de sa classe. Elle tenait en main sa veste et replaça son sac sur son épaule. Elle passait inaperçue, comme toujours, regardant avec envie les groupes d'amis qui se retrouvaient autour d'elle pour une sortie en ville. La sonnerie de fin des cours avait retenti et comme toujours, Ismène allait remonter à sa chambre. Comme toujours, elle ferait studieusement ses devoirs à son bureau. Comme toujours, après cela, elle mettrait ses écouteurs et danserait seule dans sa chambre, lâchant tout ce qu'elle ressentait de cette manière. Et puis, elle se doucherait et irait se coucher. Même sa compagne de chambre ne rentrait jamais. Elle était toujours seule mais au moins, ici, personne ne lui faisait du mal, elle pouvait vivre sans se soucier du reste.

Elle croisa les bras sur sa poitrine, coinçant ainsi sa veste d'uniforme des Aeris puis marcha, slalommant entre les étudiants prêts à aller se détendre. C'était vendredi et ils auraient tout le week-end pour travailler à leurs devoirs tandis qu'elle, elle aurait tout le week-end pour se morfondre et s'ennuyer. Elle avait déjà songé à aller vers les gens mais pour elle, cela revenait à se faire souffrir toute seule. On l'avait toujours repoussée, alors pourquoi ne serait-ce pas pareil ici. Elle baissa les yeux de nouveau et voulut prendre les escaliers mais un groupe d'hybrides composé de nombreux Okami étaient en plein milieu du passage, assis sur les marches. Elle eut d'abord pour idée de leur dire de dégager mais se reprit et fit demi-tour. Les Okami la terrifiaient toujours autant et elle ne put se résoudre à leur parler. Tant pis, elle emprunterai le chemin le plus long. Elle sortit de son sac un casque et laissa la musique s'imprégner d'elle, le détendant complétement. Elle releva le regard, faisant abstraction de la foule autour d'elle qui lui rappelait tous ses gens amassés sur elle pour la faire souffrir. Finalement, elle arriva dans un couloir plus tranquille.

Elle lâcha un long soupir et se sentit plus à l'aise. Elle passa devant l'un des panneaux d'affichage et fit une halte pour regarder si l'un de ses professeurs serait absents la semaine suivante mais manque de chance, ça n'était pas le cas. Elle haussa les épaules : Tant pis. Voyant qu'elle était seule, mourant de chaud, elle défit le premier bouton de son chemisier, s'aérant un peu la gorge d'une main. Elle marcha tranquillement puis pensive, elle tourna au coin du couloir pour attraper les escaliers menant aux chambres. Sauf qu'elle fût arrêter dans son mouvement car elle rentra de plein fouet dans quelqu'un et tomba sur le sol, poussant un petit cri de douleur. Elle retira ses écouteurs et se massa le poignet en se demandant ce qui avait bien pu lui arriver. Elle vit quelqu'un et malgré elle, commença à s'énerver :


- Abruti ! Tu peux pas regarder où tu vas ?!

Elle voulut se relever mais émit un petit gémissement. Il semblait qu'elle venait de se fouler le poignet. Elle s'appuya donc contre le mur et ramassa ses affaires avant de se tourner vers son obstacle. Elle ouvrit la bouche pour l'incendier à nouveau mais s'arrêta et pâlit à vue d'oeil, devenant blanche comme un linge.
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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 17:55

J'ai toujours détesté les vendredi, en fait, j'ai toujours détesté tous les jours de la semaine et cela pendant de longues années. J'étais soldat avant toute chose, la charpente et la menuiserie n'étaient qu'une façade pour moi, c'était une tentative vaine d'insertion sociale car en tant qu'auto entreprenneur je travaillai seul, je vivais seul, je payais seul pour tout les aspects de ma vie. Clair, je suis super intégré dans la société utopique de Montain City.
Malheureusement, je n'ai jamais adhéré au bien etre béat de tout le petit monde qui m'entourait, pour moi, vivre heureux et amoureux des brins d'herbes sans se souvenir que dehors c'est radiations, produits toxiques et ogives non explosé, c'était comme tenir une grenade dans la main et jamais savoir si on a ou non fait sauter sa goupille. Or j'étais contre cette politique suicidaire du mouton content de se faire tailler en pièces.
Mais bon, il faut bien vivre et si la doctrine de "l'homme armée ne connait jamais la faim" est toujours viable de nos sombres jours, je préférai rester honnete et cesser de faire couler des flots de sang pour le plaisir de tuer des innocents. L'armée m'ayant déjà réclamé plus que de raison, je préférai devenir un citoyen, pas un modèle de vertu et de pureté, mais au moins essayer de ne pas etre un boulet de classe mondiale. Car si le citoyen qui fait pas de vagues et qui emmerde personne on ne le remarque pas, le brise tout, lui, il passe rarement inaperçue.

Et pourtant ce vendredi je devais encore faire une exception quand a la tenue. Car oui, j'ai pas été des plus discret. En fait, moi je l'étais, mais mon travail ne l'était pas autant. Je n'avais pas grand mérite a dire vrai car tout ce que je savais venait soit de mes souvenirs ératiques de ma vie a la ferme soit des tentatives désespéré du haut commandement a se créer un Q.G. en dur et bien assez vaste pour eux et leur égo. Autant dire qu'on devait trouver un gratte ciel debout et intact pour les satisfaire. Cependant, j'avais tout de même réussi a me faire un petit nom, même si la concurrence courrait pas spécialement les rues dans cette branche d'expertise. Aussi, j'ai fini, comme presque toutes les entreprises un jour, par me retrouvé embauché par la principale raison d'être de cette petite ville, l'Ecole!
Ironique, moi qui n'ai jamais foutu les pieds en salle de classe j'allais consolider le toit d'une partie un peu vétuste de l'aile heu... Ouest si je me souviens bien du mot et en prime j'allais devoir faire ca sous les yeux d'une bande de bébés tueurs en puissance a oreille poilu. Que du plaisir en perspective. Sauf que je pouvais pas dire non, la paye était plus que substantielle et le liquide coulait pas spécialement a flot en ce moment dans mes caisses. Alors je devais donc me rendre a l'évidence, il me faudrait enfiler mes habits du dimanche et me munir de toute ma diplomatie pour pouvoir inspecter les lieux, évaluer, présenter mon devis et faire mon boulot une fois le premier versement dans la poche.

C'est donc armé d'un calepin, d'un crayon et de mon beau costume noir et chemise blanche que je m'étais rendu a l'école pour pouvoir faire le tour des soucis a éventuellement réparer. On m'avait embauché pour réparer une petite poutrelle qui risquait de foutre le camps, si je pouvais, en prime, piquer un peu en retapant un escalier ou je ne sais quoi d'autre, autant se faire plaisir et augmenter ma paye.
Mon entrée dans l'école ne se fit pas tant remarqué que cela, pourtant je ne portait aucune des quatre couleurs misent a l'honneur dans l'établissement. Aussi, j'étais un peu étonné que personne ne vienne me demander ce qu'un pingouin venait foutre en plein milieu de leur cour. Mais le fait que l'on me snobe ne me gênait pas, bien au contraire, privé de la corvée de répondre aux questions incessantes de toutes ces jouvencelles, j'avais le temps de m'attarder sur ce qui consistait mon travail. Et je ne sais pas si c'est mon air sérieux ou la cicatrice montante de mon cou qui faisait que la mer d'élève bruyant s'ouvrait devant moi, mais une chose était certaine, je n'avais personne qui se mettait sur mon chemin... Et comme je regardait partout sauf devant moi c'était pas un mal pour ma concentration.
Sauf que dans ce monde, rien n'est parfait et j'ai fatalement rencontré un électron libre qui suivait pas la masse. Et la rencontre fut assez percutante. Ho bien sur, une fillette qui pèse pas plus de quarante kilos habillé et toute mouillé c'est pas ce qui est de plus douloureux comme choc, mais c'était assez pour que je me mette a vasciller et redevenir l'espace d'une seconde un guerrier et non un homme en affaire. Tous mes muscles étaient bandé et mon regard était subitement devenu glacial, meurtrier, c'était un oeil impitoyable et dur qui était a présent visible pour tout ce qui passait a sa porté. Aussi, quand la petite voix fluette d'une jeune femme un peu trop a son aise a mon gout m'interpella avec un nom d'oiseau, mon attitude changea. Je n'étais plus au front, je n'avais plus d'ennemis en surnombre et assoiffé de sang, juste des gamins et un crayon a papier...

Tu devrais te montrer un peu plus respectueuse envers tes ainés jeune fille. Et regarder aussi où tu vas.


Sans même lui tendre la main pour la redresser, je la contournai, inscrivant mes traditionnels gribouillis qui feraient ma note de frais sur le papier de mon calepin. J'ignorai qui était cette fille, plus encore si c'était une humaine ou une demi bestiole, mais je m'en foutais, dans l'échange c'était elle la perdante, elle avait le cul plein de poussière, passait pour une idiote pour tout le couloir et offrait aux puceaux du coin l'occasion de se rincer l'oeil sur sa petite culotte bien visible vue la position. Moi dans l'histoire je n'ai fait qu'un pas en arrière et me tenir prêt a tuer la prochaine personne qui m'aurait touché, pur réflexe pré-conditionné que je tentai désespérément de faire partir avec mes autres travers comme la boisson, le sexe payant, les jeux d'argents, les shoots a l'adrénaline et des conneries du genre. Mais bon, comme la liste est longue, il y a du travail a faire pour pouvoir changer quelque peu les choses. Pour l'instant, c'était écrire un peu mieux mon objectif d'amélioration, les autres, ce serait a corriger plus tard, détails mineurs en comparaison puisque je devais montrer un truc lisible a la patronne pour qu'elle signe le cheque et me laisse commencer le travail.
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Ismène Chevalier
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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 21:38

La jolie blonde se sentit aussitôt coupable d'avoir ainsi parler à un adulte. D'abord abasourdie, elle fixa le jeune homme et se mordit la lèvre inférieure, son regard bleuté se baissant quelques instants. Elle ouvrit la bouche pour s'excuser mais l'inconnu (elle était pratiquement certaine qu'il ne s'agissait pas d'un professeur !) la contourna pour continuer son chemin. Sans donner la moindre importance aux élèves qui riaient de sa bêtise et se moquaient d'elle, Ismène le rattrapa en courant et vint se poster juste devant lui. Le regard bas, elle inclina légèrement la tête, le visage coupable.

- Veuillez m'excuser, monsieur, dit-elle d'une petite voix sincère. Je pensais qu'il s'agissait encore d'un élève qui courrait. On me bouscule souvent, vous savez...

La fin de sa phrase sonna comme désolée et ses beaux yeux azurés se mirent à briller étrangement. Elle n'aimait pas manquer de respect aux adultes qui avaient été les seuls à la soutenir tout au long de sa vie. Pour elle, une personne mûre méritait tout le respect des plus jeunes et les élèves manquant parfois (souvent !) de respect aux professeurs la répugnaient. Elle osa enfin relever ses prunelles bleutées vers le visage de l'inconnu. Le problème fût qu'elle dut les relever beaucoup plus haut que prévu. Son petit mètre quarante ne rivalisait absolument pas avec la haute taille du jeune homme. Elle se permit de le dévisager quelques instants. Brun, regard noir à faire frémir le plus dur des rocs, il était séduisant mais légèrement impressionnant. Son oeil calculateur remarqua très vite la balafre de l'inconnu marquant le cou de celui-ci. Elle remonta très vite ses yeux vers lui, ne voulant pas le mettre mal à l'aise (quoi qu'elle n'était pas sûre qu'il se formalise de ce genre de détails...). Sa propre cicatrice lui faisait horreur car celle-ci lui rappelait bien trop son passé si sombre.

Malgré elle, ses jolis yeux innocents revinrent à la cicatrice. Et toujours contre sa propre volonté, elle ne put retenir :

- Quelle cicatrice... ! La mienne ne re... Aussitôt, ses mains se posèrent sur sa bouche et elle ouvrit de grands yeux désolés. Excusez-moi, c'est sorti tout seul...

Ismène détestait parler de son passé mais voir ainsi quelqu'un arborer une telle cicatrice la laissait admirative. La sienne, elle avait toujours voulu la camoufler. C'était d'ailleurs la raison de son tatouage tout récent que la directrice elle-même lui avait payé. Ah ça, la jolie blonde devait beaucoup à Dalya. Sans elle, l'adolescente n'en serait pas là à ce jour.

Rougissante, elle resta d'abord figée sur place, les doigts crispés sur sa bouche et cherchant à rattraper le coup. Simplement, elle ne trouvait aucun moyen et ses pensées défilèrent dans sa tête, troublent ses jolis yeux.
Son malaise grandit alors face à son côté bien trop spontané. Elle se renferma sur elle-même et baissa les yeux, plus que gênée, se trouvant plus qu'idiote. Mais après tout, ne l'était-elle pas ? Et puis, pourquoi parlait-elle à un inconnu ? Elle devait simplement se taire, se faire toute petite et fantôme. Elle était une humaine. Elle ne méritait aucun respect. Son regard malheureux se détourna vers un groupe d'hybrides. Comme elle aurait aimé porté des oreilles ou une queue... Au moins, on ne l'aurait jamais repoussée... Elle murmura un léger au revoir et fit rapidement volte-face, la tête basse et les yeux tristes.
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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeJeu 24 Mai 2012 - 21:07

Et moi qui pensaiten avoir finit avec la gamine qui m'avait percuté de plein fouet... Hélas, elle ne semblait pas comprendre ce qu'était l'indiférence. Car je l'ai eut dans les pattes la seconde suivant mon départ, comme si elle venait de se trouver un ami. Pourtant, j'avais rien du mec le plus amusant du siècle, j'étais pas non plus spécialement doué pour les discussions ou encore pour les discours, tout ce qui impliquait un public était a proscrire avec moi. Et elle, elle me suivait comme un petit toutou docile suit son maitre.
Sauf que je ne m'en étais pas rendu compte, j'étais entrain de regarder ce que j'avais écrit sur mon brouillon qui était a peine digne de porter ce nom vue la qualité de dessin, et je faisais jouer les chiffres dans ma tête pour établir un devis gourmand mais pas trop extravagant non plus. Et c'est a cet instant que l'electron libre, le satélite qui oubli qu'il a une orbite a suivre, recommença a venir me casser les noix en se complaisant d'excuses. Bon sang, j'avais pas la tête du mec qui exige la politesse, j'étais plus le genre a vouloir qu'on me laisse tranquille dans mon coin et qu'on aille jouer ailleurs. Pourquoi ca marchait pas sur elle? J'en savais rien, mais j'étais un peu désapointé de devoir recommencer, encore une fois, a écarter la même fille de mon passage.

Si tu veux t'excuser libre a toi, mais j'ai du pain sur la planche là...


Je tentai de garder un ton neutre, pas trop agressif, comme a chaque fois que je devais sortir de ma grotte pour gagner ma croute. Or, tandis que les yeux azuré de mon emmerdeuse chérie se baladaient sur ma nuque et la cicatrice très facilement identifiable, moi c'étaient les hybrides qui attiraient l'onyx de mes yeux. Il y en avait PARTOUT!! On aurait dit un immense élevage d'oreilles poilues. C'était un endroit qui me donnait pas spécialement envie de rester, pas que je trouvais les enfants menaçants mais plus que je ne me sentais pas a l'aise avec autant des leurs. J'aime pas les hybrides, ce fait est bien encré, mais je ne leur veux pas spécialement de mal, je ne suis pas pro humain ou adepte du terrorisme, juste que j'ai passé tellement de temps a devoir les tuer ou éviter qu'ils me tuent que j'ai fini par développer une inimité naturelle envers eux.
Et si elle continuait, bientot les filles blondes aux yeux bleus seraient aussi recalé au même niveau. Surtout quand elle aborda le sujet de ma cicatrice, chose qui rappela instantannément mon regard plus que perdu et désolé vers la jeune et jolie étudiante qui se faisait maintenant fusiller d'un regard noir comme le charbon. Je n'avais pas encore ouvert la bouche pour lui dire de se meler de son cul qu'elle s'était elle même mise sous la censure. Pourtant, une envie folle de la remettre en place ne cessait de me presser et finit par franchir le mur de mes lèvres.

Tu n'as pas autre chose a faire qu'a reluquer quelqu'un qui pourrait être ton père? Va en cours ou t'amuser avec tes amis a queue et laisse les grandes personnes travailler.


Le ton était brutal, les mots cassants, le sens très clair. Je voulais qu'elle dégage de ma route et me laisse tranquille pour finir mon travail.
En fait, je n'avais rien contre elle, je l'aurais même plein un autre jour si j'avais été présent pour une autre raison, la voir seule sans personne avec qui parler entouré d'hybride, de fait totalement marginale même si elle les aimait bien... Un peu comme moi en somme. Sauf qu'elle, elle n'avait pas trop le choix pour ce qui était de son isolement forcé.
L'ignorant, elle comme ses excuses une fois de plus car je désirai sortir rapidement de ce mini enfer qui me confrontait a tous mes mauvais souvenirs. Et la blondinette ne m'avait pas aidé du tout en fait. Car si elle ne m'avait pas parlé de la cicatrice, unique visible dans mon cou, elle aurait pas reveillé toutes les autres et tous les malus qui sont associé a elles. Comme ma jambe par exemple ou je sentais encore douloureusement ma plus récente blessure de guerre, celle qui m'a servit de ticket de sortie de l'armée, comme celle en plein milieu de mon dos qui recommençait maintenant a me tirer. Soupirant de dépit et dégageant ainsi une nouvelle route sans petite fille aux yeux humide qui s'excusait toutes les deux minutes et mettait les pieds dans le plat le reste du temps.
Sauf que voila, a force de tourner et virer dans les couloirs pour éviter la foule, les profs, les mouvements de moutons et mademoiselle catastrophe vocale, je me suis paumé. Cette bande de crétin avait oublié l'élémentaire plan d'étage et de faire en sorte que tous les couloirs, que toutes les portes et toutes les salles soient pas exactement pareilles. Donc oui, on se perd facilement quand on a pas l'habitude de ce genre d'endroit. Et comme par hasard, comme dans toutes les séries B, a ce moment précis, plus personne n'est vivant dans le secteur. Enfin personne sauf très certainement l’électron libre qui s'amusait a me percuter. Pourtant, après quelques secondes qui firent taire tout bruit dans les couloirs, je ne voyais personne. Donc, j'avais largué mon boulet, me perdant au même instant d'ailleurs.

Fantastique... Bon, c'est par où le bureau de la dirlo maintenant? Que je me casse de ce nid a puce.


Et comme j'étais certain que personne n'était la, du moins après avoir plongé mon regard et laissé trainer mes oreilles alentours, je retirai ma veste noire, pour profiter de la fraicheur de l'étage. Pire encore, maintenant qu'il n'y avait plus trop de personnes, je pouvais me remonter mes manches car cette tenue guindé et chaude était pas du tout dans mon standard vestimentaire. Du coup, maintenant j'avais bien plus de cicatrices et cette fois, plus aucun doute possible sur l'origine des marques on voyait les rangés bien parallèles des lacérations qui courraient ca et la ou des traces en demi cercles qui pouvaient aussi se deviner a la base de mon avant bras, caché a demi par ma chemise. J'étais pas spécialement fier de ces traces, mais comme je pouvais pas les enlever, autant tenter de les ignorer, sauf quand on me les rappelles...
Mais je vous rassure, me mettre a l'aise ne m'a pas du tout aidé a sortir de ce coin totalement identique au porche, au premier étage et a tout ce que j'ai vu avant...
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Ismène Chevalier
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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeSam 26 Mai 2012 - 23:38

Ismène s'était réfugiée sous un escalier pour éviter le regard de nombreux élèves moqueurs. Elle ferma les yeux, son coeur battant la chamade tant la honte l'accablait. Elle avait les yeux humides et dans la pénombre des marches, elle se laissa glisser contre le mur avant de poser les mains sur son fin visage d'ange. Le regard des hybrides la hantaient, elle avait tant de mal à se remettre de ses souvenirs. Elle avait espéré qu'en intégrant cette école, son malaise s'appaiserait. Cependant, elle La voyait partout cette Okami qui peuplait ses plus effroyables cauchemars car, oui, sa bourelle avait intégré la même école qu'elle. Elle s'en était aperçue près de deux jours après son entrée dans Lost School. Depuis, elle se cachait dès que possible.

La jolie petite blonde laissa quelques instants ses larmes couler le long de ses joues, silencieuse. Elle revoyait des images de son plus mauvais souvenir. Elle tentait de reprendre une respiration correcte lorsqu'elle entendit un bruit dans le couloir. Son regard azuré scruta le couloir de l'ombre où elle était tapie. Elle ne vit personne et replongea son fin visage dans ses doigts humides de larmes. Les paroles de l'homme qu'elle avait percuté résonnaient dans sa tête : "Va en cours ou t'amuser avec tes amis à queue". Elle aurait tant aimé pouvoir lui obéir, vivre normalement... mais le traumatisme était bien trop grand. Elle sentit en elle le besoin de fuir, de partir. Peut-être était-elle tout simplement bonne à finir ses jours dans un asile ? Elle se sentait perdue. "Quelqu'un qui pourrait être ton père ?"... son père... qui était-il ? Aurait-ce pu être cet inconnu ? Ou même l'un de ses professeurs ? Ismène secoua la tête comme pour chasser ses mauvaises pensées et poussa un long soupir. Elle allait quitter l'école. Elle le devait. D'ailleurs, elle n'aurait même jamais du l'intégrer. C'était la pire des erreurs et à présent, elle s'en rendait compte. Un pincement au coeur la troubla quelques secondes à l'idée qu'elle allait sans doute devoir retourner à l'orphelinat mais elle était décidée.

Titubante, la petite blonde s'appuya contre le mur et releva un visage déterminé où seules quelques larmes glissaient encore. Son regard semblable à un ciel d'été s'imprégna de la détermination de son âme lorsqu'elle sortit de la pénombre. Soudain, la fillette sembla devenir plus mûre, comme vieillie par les dures épreuves qui avaient envahies sa vie depuis plusieurs années. Elle marcha dans le couloir désert et entendit soudain une voix.


- Fantastique... Bon, c'est par où le bureau de la dirlo maintenant? Que je me casse de ce nid a puce.

Isy s'arrêta, reconnaissant la voix de l'homme qui l'avait humiliée un peu plus tôt. Malgré cet évènement, elle décida de l'accompagner puisque c'était aussi sa destination. Elle prit le tournant et le trouva, perdu au milieu du corridor.

- Je peux vous aider, c'est aussi là-bas que je me rends, monsieur.

Son ton était froid mais poli. Elle semblait avoir totalement changé de personnalité depuis leur dernière rencontre. Elle se planta devant lui, le regard impénétrable et les joues légèrement rosies de ses larmes précédentes. Le blanc de ses beaux yeux semblaient un peu rougis mais le visage angélique de l'orpheline s'était refermé. Peut-être même ne reconnaitrait-il pas la fillette de tout à l'heure comparé à cette demoiselle donnant un air bien mûr en comparaison de son véritable âge. Même sa façon de parler avait changé. Plus d'hésitation, plus de barouillis. Seulement des mots clairs et concis.

- Sauf si vous préférez que j'aille jouer avec "mes amis à queue", cingla-t-elle brusquement.

Sa voix fluette était dure et renfermait beaucoup de tristesse derrière ses airs mordants. Ses yeux azurés et soudain de glace se plantèrent sans la moindre hésitation dans celui onyx de l'inconnu. Il n'y avait plus trace de l'enfant timide, seulement de celle qui avait beaucoup vécu. Sson regard passa de celui de l'homme aux avant-bras de celui-ci, ne manquant pas de remarquer les lacérations sur ses membres. Elle fronça les sourcils. Elle n'était pas idiote et son cerveau ne mit pas longtemps avant de comprendre. Un ancien de la guerre. Machinalement, sans réfléchir, la jeune fille leva la main vers le bras de l'inconnu, fascinée. Elle passa ses doigts le longs des lacérations, imitant sans le moindre doute le geste du coupable. Horrifiée, elle enleva lentement la main de celle-ci et leva son regard innocent vers celui de l'ancien soldat. Une sorte de compassion mêlée à l'admiration se reflétant dans son regard mystérieux. Elle fut incapable de prononcer un mot. Elle aussi les avait subis. Elle posa le bleu de ses prunelles dans le cou de l'homme, comprenant l'agressivité de celui-ci. Ses dents vinrent mordre sa lèvre inférieure sous la tristesse qu'elle ressentait à l'égard du brun. Elle ne pouvait que comprendre.
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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 20:22

J'ai toujours eut beaucoup de chance, mais la je venais de décrocher le ponpon du veinard de la semaine. Non comptant que je me sois paumé dans les couloirs d'une usine a hybride, il fallait que la seule personne capable de m'orienter soit justement celle qui m'avait fait perdre mes repères en premier lieu et un léger cable par la suite. Donc oui, c'était bien la petite fille aux grands yeux bleu et humide qui était la seule et unique voie de sortie de cet enfer de labyrinthe et pour rien ajouter au calvere, je devrais pas me contenter d'explications, mais carrement d'une visite guidé jusqu'au bureau de mon employeuse du moment. Fantastique dans le sens où les affaires seraient vite expédié, désastreux dans celui ou j'allais devoir faire ami ami avec l'amie des animaux. Mais cela n'était pas un problème insurmontable, il me faudrait juste essayer d'être sourd quelques minutes et l'affaire serait réglé.
D'ailleurs, en parlant de sourde oreille, il semblerait qu'elle ne soit pas aussi doué que moi pour passer au dessus de conversations inutiles. Tant pis, je me sentais capable de survivre malgré la grande et profonde tristesse que j'aurai imposé a cette pauvre enfant sans défense. Oui, c'est fort probable que je survive a cela... Aussi, je ne levais même pas un sourcil dédaigneux quand elle me lança sa pique d'une voix aussi froide que son esprit de gamine pouvait le concevoir. Sauf que, contrairement a ses attentes, aucun son n'est sorti de ma bouche. Je levais simplement le regard pour voir si il n'y avait pas une aure personne qui pourrait éventuellement me venir en aide, mais rien.
Quand je me reportai donc a la seule et unique personne encore sur site, je la vis entrain d'approcher ses mains de mes avants bras. Est ce qu'elle allait jouer avec mes bras là? Non mais elle se croyait a la fête du village? Je n'étais pas une attraction ou un monstre de foire. Si elle voulait toucher, il faudrait avant tout en payer le prix. Soit dix ans de guerre ou une demi douzaine de bouteille si jamais elle avait pas envie de faire la guerre. Or, elle n'en était ni a la guerre, ni a la bouteille... Donc elle ne toucherait pas mes cicatrices.
Je retirai mon bras de la prise de l'étudiante pour éviter qu'elle y touche. Puis un pas en arrière avant de lui dire d'une voix grave et lourde de menace.

Tu peux parler, piailler, m'emmerder autant que tu veux, mais tu ne me touches pas. Je suis pas ton pote, je suis pas ton prof, donc montre moi le chemin si ca te chante, mais n'approche pas tes doigts de mes... cicatrices.

Elle ne comprendrait pas c'était certain, mais je n'en avais strictement rien a braire. Pour moi c'était tout simple, elle devait juste jouer son rôle de guide et me laisser ensuite le plaisir de faire mon travail avec sa directrice. Mais je savais que j'aurais a en répondre dans peu de temps alors pour pouvoir éviter une pluie de question et d'autres conneries, j'allais la devancer pour pouvoir prendre un peu d'avance et etre enfin tranquille pour marcher en silence.

Je suis un ex soldat et j'ai pas envie de parler de mes cicatrices ni de comment elles sont arrivé la, conduis moi juste au bureau de la directrice et tu n'entendras plus parler de moi, ca te va?


Mon ton n'était pas spécialement agréable, mais je n'avais rien de plus chaleureux en stock. Je craignais que mon comportement des plus désagréable et indifférent aux émotions des autres ne finisse par m'attirer des ennuis un jour. Ce jour était peut être plus proche que je ne le pensai. Mais qu'importe, je finirai bien par trouver un escalier, un plan ou je ne sais quoi afin de pouvoir me sortir de cette situation des plus désagréable.
Cela étant, si on revenait au visage pour le moins décomposé de la gamine qui semblait soit avoir un béguin pour les grands étrangers soit vouloir me demander des sous pour manger, son attitude froide et tout le tralala avait disparut pour laisser place a une sorte de compassion ou je ne sais trop quoi de très... désagréable a voir. Je ne désirai pas la pitié ou la compassion, je ne voulais qu'une chose, qu'on m'oublie et qu'on me laisse en dehors des discutions béates sur les jeux olympiques, la musique ou l'art... Ici, on était dans une bulle où la guerre n'existait pas mais qui allait probablement finir par éclater quand les armées des deux camps découvriraient notre petit coin de paradis.
Je n'étais pas spécialement optimiste pour ce qui est du futur de ces lieux, mais j'avais pas vraiment l'intention de foutre le camps et de laisser tout le monde mourir, mais j'étais pas partisant de la fuite pour sauver ma peau. Ancien soldat, toujours sur le pied de guerre, mais pas au point d'aimer cet endroit. D'ailleurs, architecturalement parlant, une bombe bien placé pourrait aider a le rendre plus agréable au regard. Mais bon, je n'étais pas ici pour peindre les cibles et saboter tout, mais j'avais pas trop besoin de renseignements car je savais très bien que personne ne serait capable de défendre cette cité et cette école, ce serait un massacre a grande échèle et il serait très simple que toutes les modalités de ce carnages me viennent a l'esprit quand elle aborderait ce thème de la guerre, il me serait d'ailleurs pas difficile d'imaginer son corps lacéré de coups de griffe et poignardé avec frénésie.

Si on y allait?

Mon ton n'était ni pressant ni violent, juste simple. Je ne voulais pas que mon guide me plante de suite et comme j'avais été un peu trop violent dans mes mots juste un peu plus tot, autant tenter d'en dire le moins possible pour etre le plus courtois possible.
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Ismène Chevalier
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Ismène Chevalier

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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeLun 4 Juin 2012 - 16:39

La jolie blonde se contenta d'écouter son interlocuteur qui semblait peu enclin à la conversation. Son fin visage aux traits angéliques redevint pour le moins froid et aussi impénétrable que lorsqu'elle était sortie de sa cachette. Que savait-il d'elle pour lui parler de la sorte ? Son regard d'azur s'attarda longuement sur le bras de l'inconnu tandis qu'elle songeait à ce qu'il avait du vivre. Il méritait son respect mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait choisir de le laisser lui parler ainsi. Elle était peut-être bien jeune mais son enfance et son innocence lui avaient déjà été enlevée depuis de nombreuses années malgré ce que sa frêle apparence renvoyait d'elle. Sa bouille impassible se releva très lentement jusqu'à regarder franchement l'homme dans les yeux. Il n'était affublé ni d'oreilles, ni de queue. Il était donc humain, tout comme elle. Par conséquent, elle ne lui devait que le respect d'une enfant à un adulte mais pas celui d'une soumise face aux hybrides.

Le coin de ses lèvres légèrement rosées esquissa un petit sursaut face à ce qu'il croyait lui apprendre en annonçant qu'il était un soldat. Elle ramena ses bras sur sa proéminente poitrine et les croisa en attendant qu'il termine son petit discours. Elle continua de l'examiner longuement, discrètement malgré tout et finit par revenir plonger ses yeux azurins dans ceux de l'homme. Elle ouvrit la bouche et lui parla sur un ton aussi peu agréable que celui qu'il avait employé avec elle.


- Vous n'aviez pas besoin de le dire. Je suis peut-être jeune mais pas idiote, monsieur l'ex-soldat. Et je n'ai absolument pas besoin non plus de vous demander comme vos cicatrices sont arrivées là. Vous l'avez dit "ex-soldat". Pas difficile d'en déduire que vous avez simplement fait la guerre qui a opposée les hybrides aux humains.

Une lueur de mystère passant sur son visage, elle se détourna et ajouta :

- Vous n'êtes peut-être ni mon pote, ni mon prof mais moi, je suis un peu comme vous.

Les derniers mots de sa phrase avaient un ton amer et presque cassant, cependant, dans le fond de sa voix, l'on pouvait sentir une blessure bien plus profonde qu'une simple plaie physique. Ismène laissa sa phrase voleter dans l'air sans donner plus de détails car elle doutait que cela puisse intriguer l'homme. Il lui semblait bien trop égoïste pour s'intéresser à la vie des autres. Elle lui tourna le dos et s'avança dans le couloir. Elle s'arrêta en haut des escaliers principaux, un peu plus loin. Se retournant vers lui, elle cingla :

- Quand vous voulez. Je n'ai pas que ça à faire, moi, monsieur. J'ai une école à quitter.

Sans un autre mot et sans attendre de voir s'il allait la suivre, elle descendit les marches d'un pas aussi léger qu'une plume effleurant le sol. Arrivée au rez-de-chaussée, elle prit le couloir de gauche et s'arrêta dans le petit hall d'attente devant le bureau de mademoiselle Yoru. Elle s'appuya contre le mur sans regarder si l'homme était derrière elle. Ismène se doutait bien qu'il avait du la suivre puisqu'il s'était lamentablement perdu. Pour elle, l'école était son domicile et lui paraissait facile pour se retrouver.

- C'était pas très compliqué, vous voyez. En plus c'est affiché. On ne vous apprend peut-être pas à lire à l'armée...

Isy était déterminée à ne pas se laisser marcher dessus par quelqu'un qui malgré son âge, lui devait un minimum de considération. Son allure froide était un aspect de sa personnalité qu'elle n'affichait que bien rarement : la demoiselle n'avait pas le fond méchant, bien au contraire. C'était une crême... quand on ne la cherchait pas. Relevant enfin le visage vers l'inconnu, elle se mordit la lèvre inférieure pour retenir une nouvelle remarque acide. Certes, elle comptait l'école mais à force de se comporter de manière aussi insolente (bien que restant polie), elle allait s'attirer quelques problèmes de la hiérarchie de l'école. Ceci dit, quelque chose lui disait que cet homme n'allait pas se plaindre auprès de la directrice du comportement de la jeune fille... allez savoir pourquoi.
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Ismène Chevalier
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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitimeJeu 19 Juil 2012 - 18:13

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MessageSujet: Re: Lorsque la peur vous tombe dessus...   Lorsque la peur vous tombe dessus... Icon_minitime

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