Cette nuit-là, Nina l'avait encore passé dehors. Elle avait réussi a se dénicher un pont suffisament bas pour la cacher au regard des perfides et avare humains mais suffisament haut pour lui laisser de la place. Au départ, elle n'était pas très convaincu, ce pont ne lui inspirait guère confiance. En effet, il était grisé par le temps, miteux et menaçait de s'écroulé à tout moment. Mais elle avait finit par se dire qu'elle n'avait pas bien le choix et elle s'était alors réfugiée dessous. Une petite rivière y coulait dessous mais la rive était suffisament spacieuse pour qu'elle puisse s'y allonger.
Malheureusement, elle n'avait trouvé le sommeil que très tard et le matin était arrivé bien trop vite à son goût. Elle avait alors fouillé son sac et avait poussé une plainte d'agacement

Il n'y avait presque plus rien! Il restait seulement un demi-pain, un paquet de jambon, une bouteille d'eau et simplement de quoi se changer encore 2 fois! Et elle n'avait plus beaucoup d'argent aussi, tout juste une trentaine d'euros, a peine de quoi faire 2-3 courses, laver son linge à une laverie et prendre le bus jusqu'au prochain arrêt sur le chemin menant à Lost School. Comment allait-elle faire?! Mais bon, elle ne devait pas se laisser abbatre! Elle se changea rapidement après avoit scruté autour d'elle pour voir si quelqu'un la regardait et elle renifla un peu. Elle avait attrapé un rhume, manquait plus que ca! Elle regarda a nouveau dans son sac mais n'y dénicha aucun mouchoir.

Elle soupira et sortit discrètement de sous son pont après avoir caché ca queue avec une cape et ses oreilles avec un bonnet. Elle marcha en silence pendant un moment. Puis elle se rappela qu'elle ne savait pas ou elle devait prendre le bus exactement alors elle fouilla dans son sac pour dénicher la carte... qui n'y était pas! Elle commenca a paniquer, ou avait-elle bien pu mettre cette fichu carte? Elle se dit alors qu'elle avait du l'oublier sous le pont. Mais il était trop tard, a cette heure si, il avait ouvert le barrage et la rivière était certainement monté et avait balayé la carte au passage. Elle soupira donc et continua donc son chemin, zigzaguant dans différentes rues, ne sachant pas vraiment ou elle allait.

Au bout d'un moment, Nina arriva à une ruelle complètement délabrée et isoléé. Elle se demanda donc où elle avait bien pu tomber et elle regarda autour d'elle. Cet endroit ne lui disait rien, il ne ressemblait à aucune des autres rues qu'elles avaient vu jusqu'à maintenant. Elle avanca un peu et bifurqua dans une rue.... encore plus désolée! Ca y est, elle devait voir les choses en face, se réveiller, elle était complètement perdue! Elle continua a marcher un moment puis s'arrêta brusquement, elle venait d'entendre un bruit derrière elle! Elle tourna discrètement les yeux et vit un homme a une cinquantaine de mètres d'elle. Elle recommence a marcher mais un homme se tenait aussi devant elle, a une cinquantaine de mètres. Elle bifurqua donc dans la première rue qu'elle vie, mais, même topo, une autre homme a seulement quelques mètres était devant elle. Ou qu'elle aille, elle était cernée.

Ils s'approchèrent d'elle en silence. Elle resta figer, autant par la peur que par la colère. Que lui voulait-il a la fin? Arrivé à la hauteur de Nina, les 3 hommes se mirent à débitter des vulgarité sur sa poitrine et sa jupe ou autre chose. Elle n'y pretta guère attention. Elle se dit que les 3 hommes finiraient bien par se lasser et la laisser tranquille. Mais apparemment, ce n'était pas ce qu'il avait en tête! 3 autres hommes finirent par rejoindre les premiers. 3 ca allait, 6 c'était trop! Ils finirent par attraper ses bras mais elle ne se laissa pas faire! Elle en mit 3 a terre mais les 3 autres ligotèrent ses poignets. Ils se relevèrent et commencérent à lui retire sa cape. Les hommes virent donc sa queue. Il la traitèrent de monstre en tout genre et continuèrent à la déshabiller Elle commenca a paniquer un peu et hurla de toutes ses forces. Ils lui mirent donc un morceau de tissus dans la bouche pour la faire taire. Désormais, elle était totalement nue et à leurs merci...

*Plus qu'un jour... Fait chier...* Je sortais du restaurant Le grenier d'Abondance, je venais tout juste d'avoir une avance sur ma paye et j'en étais plutôt satisfait. Je partais donc capuche sur la tête, une main dans la poche tenant mon porte-feuille une main dans l'autre tenant un couteau de poche dans l'autre. Je savais bien que sortir dans la rue avec mes lames attaché aux poignets, elles étaient bien mieux cachées dans ma chambre après tout. Je continuai de marcher jusqu'à une rue déserte, je ne venais bien sûr pas là par hasard, mais avant que je passe dans la ruelle menant à cette longue rue un petit garçon me tira la manche en plein milieu de la foule encore abondante ici.

"-Monsieur! Monsieur! Je me suis perdu je trouve plus ma maman..."

Il avait les larmes aux yeux, je m'accroupis pour arriver à sa hauteur alors qu'il me tenait toujours le bras, avant de le fixer calmement avec un petit sourire.

"- C'est peut-être moi qui l'ai tué tout à l'heure..."

J'eus un plus long sourire avant de voir le petit garçon devenir tout blanc, je me relevai en tirant mon bras pour qu'il me lâche.

"-T'as qu'à demander à quelqu'un d'autre."

Sur cette phrase je fus plus sec et je repartis pour enfin passer dans la ruelle et arriver dans cette rue, je regardais un peu à droite à gauche, dans ses rues les gens qu'on y croise vous invitent rarement à boire un café, et certain sont bien lâche et vous invitent plutôt à plusieurs, bien que ce soit vrai que le diction dit que "plus l'on est de fou, plus on rit". Pourtant celui-ci ne dit pas que certain de ce "on" ne rient pas forcément. Enfin je continuai de marcher avant de m'arrêter devant une porte que je frappai trois fois continuant de surveiller mes arrières, un locké s'ouvrit avant qu'on puisse voir deux yeux à travers celui-ci. Je fis un sourire avant que le locké se referme et qu'on homme ouvre la porte."-Hello"

"-Tu viens pour ta commande je suppose?"

"-Mais tu serais donc devin? Enfin tu n'es pas très poli, tu pourrais au moins me faire rentrer non?"

Il se poussa pour me laisser passer en refermant la porte derrière moi, je connaissais bien le chemin, d'ailleurs après être passé dans plusieurs salles j'arrivais avec lui dans une longue salle de tire, je souris en me retournant vers lui.

"-Alors Steve? Ou est-il?"

Il avança avant de prendre quelque chose dans un tiroir qu'il me tendit.

"-Tiens, voilà ton Desert Eagle"

Je fixai l'objet avant de grand yeux, je l'avais commandé il y a déjà quelque temps et je l'attendais avec une impatience, ma dernière arme à feu avait fini broyé par un camion. Je pris donc cette merveille avant de fixer les cibles du stand, je m'avançais avant de viser les cibles, je tirai trois balles sur trois cibles différentes.

"-Et bien... Tu n'as pas perdu la main, je ne comprends pas pourquoi tu continues à faire des études, tu pourrais te lancer dans une carrière fantastique. Tu es tellement doué avec les armes à feu, et pour ce qui est de se battre tu n'es pas le dernier non plus."

Je savais bien que je me débrouillais bien, mon passé de combattant de rue m'avait bien entrainé à vrai dire, mais je ne voulais plus gagner de l'argent de cette façon. Je sortis plusieurs billets que je lui tendis pour payer l'arme, je m'en allais ensuite en faisant tourner le jouet avec mon doigt.

"-Adios!"

Je m'en allais en fermant la porte de chez lui, je continuais de marcher dans la rue sans prêter attention à ce qui se passait, en fait j'avais pourtant pour habitude de toujours faire attention dans ce genre de rue, mais avec cette arme en main j'étais émerveillé. Toute fois, j'entendis un cri, je levai immédiatement la tête en tenant mon arme maintenant fermement. Je marchais en direction du cri l'arme en main et serrant mon couteau toujours dans ma poche. Le cri était celui d'une femme, et lorsqu'une femme crie de cette façon ce n'es surement pas par joie, surtout dans un tel endroit. Puis tout à coup je tournai la tête vers une ruelle ou je vis du monde, bien vite je vis une femme, elle n'était pas vraiment vêtue, elle n'était pas vraiment humaine, elle n'était pas vraiment heureuse. Les hommes me fixèrent, j'avais bien sûr caché mon arme dans ma poche.

"-Je n'ai même pas était invité à la fête, vous êtes vraiment peu aimable."

Je savais bien que ce n'était pas des grands bandits, en général les vrais bandits ne s'attaque pas à plusieurs à une personne, d'ailleurs il ne s'attaque jamais aux femmes innocente en tout cas, ils étaient donc plutôt pitoyables.

"-Tu veux quoi?"
"-Dégage! Ou on te défonce!"
"-Fais comme si t'avais rien vu, c'est la meilleure chose à faire."
"-Vous me connaissez bien mal, enfin j'aurais été à votre place je lui aurais d'abord coupé la queue, les oreilles aussi peut-être, après je lui aurais fais un peu ce que j'aurais voulu, après je lui aurais sans doute arraché la langue, puis doucement je lui aurais tronçonné les jambes, puis les bras. Bien sûr j'aurais fais en sorte qu'elle reste en vie et qu'elle ne perdre pas trop de sang, je lui aurais ensuite ouvert le torse pour voir son coeur battre, puis je lui aurais arraché sauvagement après lui avoir promis de trouver toute sa famille pour leurs réserver le même sort.
"-Arrête de te faire passer pour un psychopathe mon coco, nous on veut juste la baiser."
"-Donc vous n'allez pas me la laisser? Très bien, viens donc te battre alors."

Bien vite il prit une barre de fer se trouvant contre le mur, il se jeta sur moi, je n'eus pas besoin de longtemps pour l'esquiver en lui attrapant le bras tenant la barre et de aussi vite sortir mon couteau de l'autre main et de le lui plante l'épaule, d'ailleurs il s'étala ensuite de ton sous corps en poussant des soupirs de souffrance. Je passai ma langue sur le côté plat de couteau pour gouter à son sang puis je tournai la tête vers les hommes qui commençaient à avancer, aussi tôt je m'emparais de mon arme avec ma main n'étant plus occupée pour la pointer sur eux. Bien sûr ils reculèrent avant de s'enfuir en courant, l'homme blessait se releva comme il pouvait pour s'enfuir à son tour.

-"Voyons! J'aurais voulu encore jouer un peu avec vous avant de passer au plat principal..."

Je fixais ensuite la femme avec un grand sourire sadique.

"-Le plat principal..."

Je m'avançais vers elle en rangeant mes armes avant de l'attraper par le poignet pour la lever. Je pris un long morceau de tissu trainant ici, une cape on aurait dit, je lui entourai les jambes avec pour lui faire comme une jupe avant d'enlever ma veste pour la lui donner.

"-Tenez, je n'aime pas vraiment regarder les femmes nues pendant que je leurs parle."

J'avais retrouvé un visage plutôt neutre, même blasé, après tout je n'avais pas à lui faire de mal. De toute façon je n'avais jamais fait de mal à une femme.

Pendant tout le temps où s'était déroulé la scène, Nina était resté figé. Un autre homme était apparu. Encore un?! Et d'autres personnes était peut-être encore attendu. Mais cet homme était différent. Il s'approcha.

"-Je n'ai même pas était invité à la fête, vous êtes vraiment peu aimable."

En fait non... Celui-là aussi était comme les autres...

Les personnes qui tenaient Nina eurent une attitude immédiatement hostile. L'homme dit alors:

"-Vous me connaissez bien mal, enfin j'aurais été à votre place je lui aurais d'abord coupé la queue, les oreilles aussi peut-être, après je lui aurais fais un peu ce que j'aurais voulu, après je lui aurais sans doute arraché la langue, puis doucement je lui aurais tronçonné les jambes, puis les bras. Bien sûr j'aurais fais en sorte qu'elle reste en vie et qu'elle ne perdre pas trop de sang, je lui aurais ensuite ouvert le torse pour voir son coeur battre, puis je lui aurais arraché sauvagement après lui avoir promis de trouver toute sa famille pour leurs réserver le même sort."

Nina frémis longuement. Quelques mots avaient déclenché un spasme de répugnance dans tout son corps; "coupé la queue, les oreilles peut-être aussi...", "arraché la langue", "tronconné les jambes", "trouvers sa famille pour leur réservé le même sort...". Non! Je pensais immédiatement a Mickael... A papa... a maman... Ils n'avaient rien fait...

Les hommes finirent par foncer sur le nouveau venu et pendant ce laps de temps, j'entreprit de cacher au maximum mon corps avec mes bras, ce qui n'était pas tache facile. L'homme mit les bandits K.O. en un rien de temps et il s'approcha de moi.

-"Le plat principal..."

Nina frissona. L'homme la drapa rapidement et lui tendit sa veste qu'elle prit après une légère hésitation. Elle l'enfila et la boutonna seulement au niveau de sa poitrine. Une vieille habitude certainement...

-Merci...

Elle le toisai longuement. Son sourire sadique l'énervait et l'effrayais à la fois. C'était une sensation bizarre. L'envie de le cogner et de s'enfuir à la fois... Elle opta pour... aucune des 2 solutions et elle se contenta de continuer à le dévisager avec un air renfrogné. Elle finit par prendre la parole et elle dit d'une voix claire et limpide, ton qu'elle réservait aux humains généralement:

-Merci de m'avoir sauvé. J'ai une dette envers vous. Finissons-en. Je ne tient pas a vous devoir quoi que ce soit. Que voulez-vous?

Elle croisa les bras, cachant a la vue de l'homme son décolleté. Elle se surpris donc à penser... A penser a des tonnes de choses... Elle fus submergé par ces souvenirs qui boullaient, qui se réveillaient et qui pleuraient en elle. Les premières années de aa vie... Le jour où sa mère avait découvert son secret... Le mois suivant... le jour de son départ... la semaine depuis laquelle elle errait dans la rue, telle une vulgaire clocharde, à la recherche de Lost School... et là... ce qui venait de se passer... Et cet homme... qui pouvait-il bien être? Elle avait l'étrange impression qu'il était différent. D'habitude, elle parvenait à cerner les gens après quelques paroles. Mais là, c'était le blanc complet...

Mais qu'est-ce qu'elle était en train de faire?! Repenser à tout ça maintenant ne servait a rien. De plus, elle baissait sa garde! Elle avait toujours vécu selon un principe: ne jamais sous-estimer un ennemi, ne jamais baissé sa garde et surtout, taper fort! Elle rit intérieurement en repensant à cette expression, son père lui la disait souvent... Elle regarda à nouveau l'homme, attendant une réponse, espérant surtout qu'il ne réclamerait pas d'argent ni d'objet de valeurs, car, à part un petit bracelet en or à son poignet et un collier (également en or) autour de son cou, elle n'avait rien. Et ses 2 objets comptaient beaucoup pour elle...

Je fixais la jeune femme qui me remercia presque aussi tôt, je ne sais pas si elle avait compris grand chose à ce qui s'était passé. Après tout je n'avais pas donné l'impression d'être une bonne personne. Je la donne rarement de toute façon, sauf lorsqu'il s'agit d'une femme, mais là il fallait avouer que c'était plus compliqué que ça. Je fixai les vêtements au sol qui n'étaient plus vraiment dans un bon état maintenant, les uns déchirés, les autres trainant dans la boue, elle n'avait pas eu de chance. Elle avait sans doute eu trop de bêtises plutôt, car s'aventurer dans ces rues n'est jamais une bonne idée.


-Merci de m'avoir sauvé. J'ai une dette envers vous. Finissons-en. Je ne tiens pas à vous devoir quoi que ce soit. Que voulez-vous?


C'est vrai que je lui avais sauvé plus ou moins la vie, enfin ce n'était que des jeunes voyous idiots après tout, je la fixai donc avec un visage clair et inexpressif. Je n'avais rien besoin en échange de mon aide, elle n'aurait rien pus me donner de toute façon, elle ne semblait pas très riche. C'était plutôt moi qui avait besoin de l'aider à mon avis même, enfin aider une personne n'est pas une chose facile pour moi. Je la fixai dans les yeux, elle avait des yeux magnifiques d'un rouge clair animant son visage d'une sensation que je ne pouvais pas décrire. Je tournai la tête un peu gêné de mettre perdu simplement en la fixant. Je passai à côté d'elle en lui prenant le poignet pour l'amener avec moi.


"- Je n'ai pas besoin que vous m'aidiez, mais j'aimerais au moins pouvoir récupérer ma veste donc il va falloir que je vous trouve quelque chose à vous mettre si je ne veux pas rentrer à The Lost School torse nu."


Je continuai de l'amener avec moi sans vraiment demander son avis. De toute façon d'accord ou non elle n'avait pas vraiment le choix, elle n'allait pas partir sans me rendre ma veste, c'était bien clair.

"-Je pense que vous n'avez pas d'argent? Enfin bon pas grave, on va bien vous trouver un vêtement puis je vous le payerais, ça ne me dérange pas, si c'est pour avoir ma veste. Puis je ne voudrais pas vous laisser ici, on ne sait pas si d'autres bouffons pourraient arriver pour finir ce qu'ils avaient commencé."


Après avoir viré dans plusieurs rues et ruelle nous arrivions devant un petit magasin ou la foule ne bousculait pas pour rentrer, je l'amenai dedans avant de la lâcher et de la fixer et de lui dire d'un ton sec.


"-Dépêchez vous au moins"

[Désolé de la longueur x)]

Il lanca un coup d'oeil au sol. Je suivit son regard qui était dirigée... vers mes vêtements, en mauvaise état sur le sol. Puis il me fixa avec un visage neutren droit dans les yeux. J'en profitais alors moi aussi pour me perdre dans les siens. Ils étaient verts. Ils me faisaient un peu penser à ceux d'un serpent. Ils étaient... envoûtants. Je m'y concentrai quelques instants. Nous tournâmes alors la tête en même temps, un peu géné de nous êtres perdus dans les yeux l'un de l'autre. Il me contourna mais m'attrape le poignet pour m'entrainer avec lui. J'émis un frissonement imperceptible.

"- Je n'ai pas besoin que vous m'aidiez, mais j'aimerais au moins pouvoir récupérer ma veste donc il va falloir que je vous trouve quelque chose à vous mettre si je ne veux pas rentrer à The Lost School torse nu."

Je le regardai d'u regard emplis de mépris et de dégout. "Me trouver quelque chose à me mettre"? Il continua a m'entrainer avec lui sans vraiment me demander mon avis. Le pire, c'est que moi je le suivais sans broncher! Mais bon... En même temps, il fallait que je lui rende sa veste...

"-Je pense que vous n'avez pas d'argent? Enfin bon pas grave, on va bien vous trouver un vêtement puis je vous le payerais, ça ne me dérange pas, si c'est pour avoir ma veste. Puis je ne voudrais pas vous laisser ici, on ne sait pas si d'autres bouffons pourraient arriver pour finir ce qu'ils avaient commencé."

Je frissonai. Il avait raison. Je n'avait pas d'argent. Il comptais me payer un vêtement.... Finir ce qu'il avait commencé... Je continuais donc à le suivre en accélérant même un peu le pas, histoire de m'éloigner de cet endroit le plus vite possible. Nous bifurquâmes à plusieurs reprises et nous finîmes par arriver devant un petit magasin où il y avait... Du monde! Et mes oreilles et ma queue était visible. Je n'avait aucun moyen de les cacher. Il finit par me lacher et me dire d'une voix neutre, quoique légèrement sèche en me fixant:

"Dépechez-vous au moins."

Je fis la moue. Son ton ne me plaisait pas mais je ne pouvais pas dire grand-chose... J'entrais donc dans le magasin. A mon arrivée, tout les regards se sont tournés vers moi et plus particulièrement, mes oreilles. Les hybrides étaient connus mais pas encore totalement acceptés... Je baissai la tête un moment. Il y avait un silence plat ici... Je finit par relever la tête et me diriger vers le rayon femme. Je m'arrêtais devant les hauts. Il y en avait des simples, des plus compliqués, des longs, des courts, des décolleté ect... Malgré les regards qui pesaient sur moi, je continuait quand même à garder la tête haute, quoique j'avait tout de même les poings serrés et je me mordait l'intérieur de ma lèvre... Je mit quelques minutes à dénicher le haut qui me convenait. Bleu simple, a manches longues et peu cher.

Je me retournais donc et cherchait des yeux une cabine d'essayage. j'en repérais immédiatement une. Aux rideaux roses pâle et aux tringles rouges, elle était plutôt voyante même... flashy! Je m'y dirigeais d'un pas décidé et refermais le rideau derrière moi. Je retirais la veste que je mit soigneusement sur un cintre puis j'enfilais le haut. Il m'allait comme un gants et, étant légèrement moulants, il mettait en valeur ma taille svelte et ma poitrine plutôt bien devellopés sans qu'elle ne ressemble à "des obus". Je retirai alors le T-Shirt et réenfilait la veste. On avait pas le droit de porter les achat. Une odeur attira alors mon odorat très dévellopé. Le col de sa veste. Je le reniflait un peu puis fermais les yeux. La fragrance était... envoûtantes, tout autant que les yeux de cet homme dont je ne connaissait toujours pas le nom. Je m'arrêtai sur l'odeur quelques instants, histoire de l'imprimer dans ma mémoire et de pouvoir la reconnaitre par la suite...

Je fini par sortir de la cabine d'essayage. A nouveau, je sentis les regards peser sur moi, comme si ils ne m'avaient jamais lachés. Ces gens me reluquaient de la tête aux pieds toujours avec la même expression: le dégout, la pitié, l'horreur ect... Je cherchais l'homme des yeux. Quand enfin, je le repérai, je me dirigeais vers lui et lui tendis le chemisier d'une main tremblante, géné que ce soit lui qui le paie.

-T-Tenez...

Maintenant que j'y pensais... Il me restait un peu d'argent... Dans mon sac... que les bandits m'avaient volé. Je n'avait donc plus du tout d'argent, ni de nourriture, ni même de carte! Je ne savais vraiment pas comme j'allais faire par la suite.... Mais l'heure n'était pas à penser à ça. Je n'avait toujours pas trouver comment remercier cet homme. Plusieurs idées se tramaient dans ma tête, toutes plus ou moins contre mes principes... ou tout simplement irréalisable... je finit par le fixer à nouveau, m'arrêtant encore sous ses yeux, son odeur flottant dans l'air autour de moi...

Il pris le vêtement et le tendit et la caissière. Il paya le haut et nous sortîmes du magasin. Il me lanca le vêtement et me dit:

"- Je veux juste récupérer ma veste et après je vous laisserais"

Me laisser... Il n'allait quand même pas me laisser toute seule! J'était totalement paumée! Je n'avait pas un rond et je ne savais même pas où aller! Tant pis... D'abord, je devais me changer... Mais où? Je scrutais la rue commercante. Il y avait un peu plus loin une bifurcation vers une ruelle voisine. Parfait! Je prit le bras de l'homme puis je me souvins que je ne connaissais pas son nom.

-Comment vous appelez-vous?

Puis je l'entrainai vers cette ruelle que j'avait vu. Par chance, elle était totalement déserte et suffisament sombre pour que personne ne me voit. Puis je retournai Naïtoko et me retournai à mon tour. Nous étions désormais dos à dos. Je décidai de sentir son odeur encore une fois... J'humai donc le col de sa veste avec délice, m'imprégnant à nouveau de cette fragrence. Quelques secondes passèrent... Des secondes qui me parurent une éternité... Son odeur m'envahissait... J'entrais presque en transe lorsque je me souvins que j'était censé lui rendre sa veste... Je la retirais donc, la sentant une dernière fois et j'enfilai le haut, secouant mes cheveux. Je me mit face à lui pour lui rendre sa veste en le remerciant. Puis, une question effleura mes lèvres.

-Puis-je vous accompagner? Je veut dire... Tout à l'heure vous aviez dit que vous vous rendiez à Lost School qui est aussi ma destination...

Je n'avait pas pu m'empêcher de poser la question... Mais je me doutais déjà qu'il refuserais... Je me mit donc de nouveau à fixer ses yeux dans lesquelles je me perdais... Je regrettait aussitôt d'avoir posé la question... Il refuserais à coup sur... Mais bon, qui ne tente rien n'a rien comme dit le dicton. Je continuai donc a le fixer, attendant sa réponse que j'espérait positive.

(Désolé pour la longueur =/)

Il détourna les yeux et se mit a avancer. Je le suivait donc, attendant qu'il me réponde.

"-Si vous voulez venir avec moi... Enfin bon je vous dis que je ne suis pas vraiment de bonne compagnie, alors ne me faites pas attendre car le bus pour The Lost School ne va pas tarder à arriver."

Alors, là, c'était le ponpon! Je m'y attendait tellement peu que j'eu une réaction qui m'était totalement inconnu:

-Super!

Puis je me reprit en rougissant légèrement. Il continua a marcher tandis que moi je continuais à le suivre.

"-Je m'appelle Naïtoko, enfin bon, si ça vous fait plaisir... Enfin je pense que je peux te tutoyer? Donc, si ça te fait plaisir tu peux m'appeler Naï, j'm'en fou de toute façon."

-Oui tu peut me tutoyer, quand à moi, je préfère Naïtoko. Et je m'appele Nina!

Nous avions finit par arriver à l'arrêt de bus. Le bus était déjà là. Naïtoko y monta et m'acheta un ticket puis dit:

"-J'espère que je n'aurais plus à vous payer d'autre chose."

Je fis une moue dubative. Je lui tirai discrètement la langue puis me souvint de ce qu'il avait dit une ou 2 heures plus tôt "lui couper la langue"... Cela calma un peu mes ardeurs et je le suivit et m'assit a côté de lui, la plupart des autres places étant prise. Je me surpris alors a tenter de sentir son odeur dans l'air. Je rougit légèrement et le regardai du coin de l'oeil en silence. Une partie du trajet se passa en silence. Puis, je fut pris d'une sorte de geste que je ne me pensait pas capable de faire avant, surtout envers un humain, un être que je détestait...

Je me levais puis me mit a genou sur mon siège, face à lui. Je me penchais alors, allant de plus en plus près. Arrivé a quelques centimètres de lui, je mit mon nez proche de son cou et je humai cette délicieuse odeur qui me captivait depuis le début. Aucun passager n'avait rien remarqué et moi, je me delectait de cette délicieuse odeur. Une odeur sucrée mais amer à la fois. Une odeur légère mais qui emplissait chaque parcelle de mon cerveau. Je fermai les yeux, m'emplissant au maximum de son odeur. Je suffoquais presque. Je me sentait vaciller. Je n'avais aucune prise a laquelle me rattacher. Je lui tombai donc dessus, ma poitrine contre son bras.

(Encore une fois, désolé pour la longueur)