Nulle….. Telle était le sentiment qu’elle éprouvait lorsqu’elle se regardait dans le miroir. Un sentiment de dégout la parcourait à chaque fois qu’elle se toisait. En gros c’était simple, rien ne lui plaisait de ce qu’elle pouvait avoir. Cela faisait maintenant plus d’une semaine qu’elle n’avait pas mis le nez dehors. Sans doute par peur de représailles. La jeune étudiante qui avait jusqu’à maintenant tenter de faire tous les efforts possibles, pour surmonter ce sentiment qu’elle détestait par-dessus tout avait pourtant été rattrapé par son ennemi juré : le manque de confiance en soi. S’ensuivie alors une dévalorisation complète, un laisser-aller. Et le pire était qu’elle n’en parlait à personne. Au lieu de cela, elle se contentait de s’infliger les plus horribles tortures, faisant de son corps la seule victime. Ainsi, de nombreuses bleues et autres cicatrices s’invitèrent sur sa peau qui était normalement aussi blanche que la lune. Rougis et abimée à force de se blesser avec différents objets. Au final n’importe qui aurait pu s’imaginer qu’elle avait été battue. Mais ce n’était absolument pas le cas. Le seul bourreau, la seule responsable de tout ce triste spectacle, c’était elle. Aucune autre personne. Mais naturellement, personne n’en saurait rien. Elle ferait absolument tout pour le cacher, comme elle le faisait avec sa tendre à quatre patte qui même si elle sentait que quelque chose n’allait pas ne pouvait pas vraiment le deviner. L’animal se contentait donc de cajoler sa maîtresse en grognant à chacune de ses blessures. Ne disant rien, elle se contentait de sourire en tentant de lui changer les idées.


Alors qu’elle était allongée dans son lit, un orage vint la tirer de ses pensées. Sursautant, elle observa son réveil et constata qu’il n’était qu’une heure du matin. Se tournant aussi bien qu’elle put à cause de ses blessures, elle ne parvint cependant à retrouver le sommeil, et décida donc de se lever. Marchant d’un pas lent, elle faillit trébucher plusieurs fois à cause de ses jambes endolories, elle parvint au bout d’un certain temps à se rabattre vers son armoire. Avec difficulté, elle s’habilla malgré le peu de lumière et décida d’aller faire un tout à l’extérieur en se couvrant convenablement pour se cacher. Sortant de son appartement, elle se traîna lentement mais surement dans les rues de Montaincity telle un zombie sort de sa tombe à en juger par son regard gonflé. Avançant lourdement, elle s’aventura dans le quartier Ouest de la ville. Quelques pas plus loin, elle arriva au Beer's pub, un bar à la bonne ambiance où elle n’avait jamais osée aller. Rien que de s’y rendre dans un telle état lui fit monter un sentiment de honte. Mais elle ne recula pas. Poussant la lourde porte, elle alla s’assoir à une table seule loin des regards, lorsqu’un serveur l’interpella :

-Bonjour mademoiselle, puis-je vous servir quelque chose ?

Un air hésitant, elle ne répondu pas tout de suite. Non ce qu’elle allait faire était mal. Elle ne le devait pas. Sauf que le désespoir l’envahissait de nouveau… Ses pensées envahies par la honte ne lui permettent plus de réfléchir à ce qui est bien ou mal.

-Bonjour monsieur….. je….. je souhaiterais l’alcool le plus fort que vous puissiez avoir…..s’il vous plaît….

Sa voix était tremblante…. Mais elle allait aller jusqu’au bout malgré les conséquences. Il ne lui fallut attendre que quelques minutes pour obtenir la boisson qu’elle avait demandée. Le serveur qui eut une hésitation tenta en premier de savoir pourquoi car il n’appréciait pas vraiment qu’une belle fille de son genre puisse boire une telle chose pouvant s’avérer mortelle. Mais elle insista. Il lui tendit donc la bouteille puis partie après qu’elle l’ait remerciée. L’ouvrant, elle se servie un verre, puis deux, puis trois….....

De nombreuses odeurs flottent dans l’air et à cause de son odorat d’okami, Halmed respire la plupart de ses magnifiques senteurs. Et le parfum qui résulte de toutes ces odeurs rivaliserait avec le meilleur parfum vendu en magasin. En effet, dans ces odeurs, il sent la cigarette, la nourriture moisis mais surtout l’alcool. Et le parfum qui en résulte n’est autre qu’une dépression très rependu mais très mal connu ; le mal du pays. Halmed lève doucement la tête vers la lune. Il lève un sourcil et regarde sa montre pour voir qu’il est onze heures passés. Il rit et sort tout haut : ‘’qu’est ce que le temps passe vite quand on déprime. ‘’Il ramène son regard sur la lune et dit doucement : ‘’un jour je reviendrais, un jour, les hachim changeront .‘’Soudain il sent les odeurs changer et le vent se léve et comprend qu’il tarderat pas à rentrer. Il enfile sa capuche et à peine l’a-t-il enfilé qu’il commençât à violement pleuvoir des cordes. Il soupirât,enfin ça pouvait être pire,il ce n’était pas un orage.à peine eut-il pensé ça qu’il vit un éclair apparaitre et entendit un violent coup de tonnerre juste après. En clair,il était sous l’orage. Il commençât donc à courir en direction d’un café qui d’après le bruit était joliment prisée. Il ouvrit la porte et regardât à l’intérieur. Il vit de nombreux serveur et le barman qui servait plusieurs personnes au comptoir. Il ôtât sa capuche,libérant ses cheveux rouges qui poussait et entendit des cris de joie. Il se tournât pour en voir la source et ne pût retenir une grimace et un juron voyant un groupe d’okami. Pourquoi avait il retiré sa capuche. Il allât néanmoins s’asseoir prés d’eux et une serveuse arrivât rapidement prendre sa commande. Il commandât une bière voulant boire un peu d’alcool. Soudain il entendit quelqu'un derrière lui :
-et dit,toi t’es pas un des imbéciles membres de la famille hachim ?
Halmed éclatât d’un rire froid et sombre et répliquât :
-peut être,mais dans ce cas,je claque des doigts et tu perds tout dans la seconde au cas où tu le saurais pas.
L’okami sourit et s’installât face à halmed lui tendant sa main et commençât à discuter avec halmed puis furent peu à peu rejoint par le reste de la bande ce qui fit qu’il devint plus muet devant le groupe. Et quand sa bière arrivât,il devint totalement muet,la buvant tranquillement. Soudain il vit une jeune humaine entrée dans le pub,fonçant jusqu'au comptoir où un serveur l’apostrophât pour prendre sa commande. Halmed n’arrivât pas à détourner son regard de cette humaine,et pour cause,il reconnaissait cette fille. Il examinât attentivement ses cheveux blonds et la reconnu directement,c’était sa camarade du cours de psychologie,c’était à coup sur opaline. Il vit le serveur lui rapporter une bouteille et un verre et grimaçât en la voyant se servir un verre. Il se levât et commençât à se diriger vers elle mais accélérât son pas au deuxième verre. Il arrivât prés d’elle quand le troisième verre fut remplis et d’un coup avec sa main,il balaya le verre et la bouteille,se blessant au passage le dos de la main mais ne ressentit pas la douleur dû à sa colère. Il jetât un regard furieux vers opaline et commençât à la réprimander comme une enfant :
-Mais qu’est ce qui te prends opaline,hein ?tu peux me dire pourquoi tu veux te soûler ?non,te tuer ?Vas y je t’écoute. On a parlé de créer la paix ,on a décidé d’être les fondations. Mais si les fondations s’écroulent, crois tu que la paix viendra ? Crois tu que te tuer pourrais faire du bien à quelqu’un ? Crois tu que tu seras bien vu de fuir ainsi ? Oh que non,c’est de la lâcheté,tu m’entends ? De la pure et simple lâcheté.
Il fermât les yeux et cherchât à respirer puis doucement se calmât. Il regardât autour de lui et vit que les gens autour d’eux les regardaient surpris de la situation. Il soupirât et s’asseyât à coté d’opaline pour lui demander :
-qu’y a-t-il opaline,hein ?je tiens à toi,parles en,te détruit pas s’il te plait mon amis, ma camarade, opaline

En temps normal, jamais la demoiselle n'aurait eu la simple idée de boire une chose pareille. Premièrement parce qu'elle n'aimait pas le goût en lui-même du fameux liquide, mais surtout parce que celui-ci pouvait provoquer de nombreux dégâts. Il n'était en effet pas rare de voir des gens totalement déjanté après avoir ingurgité plusieurs verres. Certains pouvait même devenir de gros problèmes pour la société. Le pire était sans doute ceux qui en étaient accros. Les alcooliques en tout genre. Ceux qui buvaient pour le plaisirs de créer la zizanie dans les quartiers, mais aussi ceux en dépression. Sans aller véritablement au second terme, Opaline avait choisi cette voix pour tenter de ne plus cogiter aux nombreuses pensées négatives qui la submergeait depuis quelque temps.

Se redressant sur sa chaise, elle contempla un instant son verre qui était remplit d’un liquide jaunâtre qui à tout moment pouvait la faire basculer dans la folie la plus totale ou bien même lui causer une mort subite. D’ailleurs sa mémoire commençait à en subir les conséquences. Mais le sentiment de désespoir qui l’habitait était beaucoup plus fort que les risques encourus lors de son acte. Au point qu’un désir de continuer se manifesta. Pourtant, la jeune étudiante eu soudain un pensée pour ses parents, sa famille, ses amis…..

S’ils apprenaient qu’elle se saoulait leur réaction serait plus qu’incomprise. Rien que d’y penser, Opaline sentit son cœur se serrer tandis que les larmes n’étaient pas loin d couler. Observant une nouvelle fois son verre, elle soupira et approcha celui-ci de ses lèvres mis n’eut pas le temps de boire celle qui aurait pu lui être fatale. En quelques secondes, elle vit son verre voler en éclat et sa boisson se vider au sol tandis qu’une personne la sermonna alors.

-Mais qu’est ce qui te prends opaline, hein ? Tu peux me dire pourquoi tu veux te soûler ? Non, te tuer ? Vas y je t’écoute. On a parlé de créer la paix, on a décidé d’être les fondations. Mais si les fondations s’écroulent, crois-tu que la paix viendra ? Crois-tu que te tuer pourrais faire du bien à quelqu’un ? Crois-tu que tu seras bien vu de fuir ainsi ? Oh que non, c’est de la lâcheté, tu m’entends ? De la pure et simple lâcheté

S’arrêtant net, elle se figea, réveillant les douleurs de son corps qu’elle avait martyrisé. La tête basse, elle ne répondu rien par honte et par peur de dire des mots qui n’auraient aucun sens. Surtout qu’elle avait reconnus son interlocuteur à cause d’un mot qui était le mot « paix ». Et il y avait qu’une seule personne avec qui elle avait communiquée par rapport à ce mot. Relevant lentement la tête, elle sentit son âme vagabonder. Il s’agissait bien d’Hamed, le riche héritier de la famille Hachim. Rien que de penser qu’elle se trouvait dans un tel état la paralysa. Et dire qu’elle avait eu un engagement qui était de restaurer la paix mais qu’elle n’était même pas capable de tenir debout……. Relevant lentement le visage, elle le regarda un instant puis décida de lui répondre en tentant de passer naturel dans sa voix ce qui n’était pas chose facile avec la quantité d’alcool qu’elle venait d’ingérer

-Je…….

Rien ne put sortir. Les mots s’embrouillait dans son esprit qui lui-même était mal en point. Son corps se faisait lourd également. Ouvrant la bouche, la jeune humaine senti soudain ses yeux se fermer puis elle tomba sec de sa chaise.

Spoiler:

Halmed réprimandât violement opaline qui se figea net. La tête basse, elle restât silencieuse. Profitant de son silence, Halmed fermât les yeux et cherchât à respirer puis doucement se calmât. Il regardât autour de lui et vit que les gens autour d’eux les regardaient surpris de la situation. Il soupirât et s’asseyant à coté d’opaline, lui demandât avec un maximum de douceur,voulant presque s'excuser, malgré son cœur qui battait violemment,la colère aillant été extrémement violente:

-qu’y a-t-il opaline,hein ? Je tiens énormément à toi,parles en mais ne te détruit pas s’il te plait mon amie, ma camarade,ma chére opaline.

il la vit doucement relever la tête et elle le regarda un instant puis ouvrit la bouche voulant dire quelque chose et Halmed retenir de peu une grimace,remarquant que son haleine sentait énormément l'alcool avec que deux verres. Opaline commençât doucement à parler.

-Je…….

Elle ne pût dire que ça qu'elle s'écroulât violemment de sa chaise. Halmed jurat la voyant tomber et ayant peur de la perdre. Il s'agenouillât en toute hâte pour vérifier son pouls puis Il soupirât de soulagement le sentant battre. Puis s'asseyât à ses cotés pour la protéger,ne sachant pas quoi faire. Un humain arrivât soudainement à ses cotés,le voyant ne rien faire et lui proposât amicalement:

- Bonjour ,je suis secouriste,puis je m'occuper de sauver cette jeune fille?

Halmed lui lançât un violent regard noir en entendant ses paroles et lui balançât violemment:

-Dites moi ce que je dois faire,je le ferait,mais nul ne la touchera à part moi,ai-je bien été assez clair?

L'humain hochât la tête,visiblement à contre cœur et lui expliquât calmement ce que halmed devait faire,restant à bonne distance de l'okami:

-Alors vous devez la placer en position latéral de sécurité,aussi connus sous le nom de PLS, de manière à dégager ses voies respiratoire et à prévenir son obstruction dût à des vomissements et à la langue. pour cela,vous devez dégager correctement sa poitrine et vous mettre prés de sa taille. Placez ce bras là en angle droit et posez le dos de son autre main contre sa joue,mettant votre main paume contre paume ,non l'autre joue,voilà et prenez le genou éloignée,oui celui là et rapprochez de vous voilà,maintenez degager sa gorge,comme ça.

Halmed fit sans broncher ce que le "secouriste" lui dit de faire,rectifiant ses erreurs à simple demande puis l'entendit crier dans la pièce à pleine voie:

-que quelqu'un appelle les secours en vitesse,si personne ne le fit,vous pourriez tous aller en prison pour non assistance à personne en danger si cette jeune fille venait à décéder.

Aussitôt,de nombreux portable furent sortit pendant que d'autre tentait de filer à l'anglaise. Halmed relevât la tête ayant entendût le mot décédé,et montrant ses crocs sortit à l'homme:

-si elle décède,je te déchiquette direct, toi et tes stupides conseils à la noix.

Calmement l'homme lui sortit,presque en riant:

-Et la chevalier servant,ou lieu de mordre,tu pourrais couvrir ta dulcinée avant qu'elle n'attrape un rhume

Halmed poussât un grognement d'énervement et retirât son gilet,couvrant Opaline et restât à ses cotés le temps que les secours arrivent. Une demi-heure plus tard,ils entendirent les sirènes retentirent et une personne sortit les chercher puis revint,suivit des ambulanciers qui s’approchèrent d'opaline,toujours inconsciente. Ils voulurent la prendre et halmed dût se retenir de les mordre et les laissérent faire. Un des ambulanciers lui demandât:

-c'est une amie à vous?Alors venez

Halmed les suivit et entendit l'okami crier du bout du bar:

-On découvre nos vrais sentiments,quand la mort est tout prés

Il montât dans l'ambulance qui à peine ,la portière fermée, démarrât en trombe,toutes sirènes hurlante

Spoiler: