Allongée dans son lit, Opaline ne parvenait malheureusement plus à fermer l'oeil, alors qu'il ne faisait jour depuis pas longtemps. Etant donnée que la rentrée arriait à grand pas, la jeune fille recommençait à retrouver ses mauvaises pensées noires qui pourtant avaient disparues pendant les vacances d'été. Se redressant dans son lit, elle soupira en recouvrant entièrement son corps de sa couverture bien chaude qui pourtant l'avait pas mal gênée pendant la nuit. Jetant un coup d'oeil à son réveil, elle grimaça lorsqu'elle s'aperçu que celu-ci indiquait deux heures du matin. Deux choix s'offraient donc à elle :

- Soit elle tentait de se rendormir en essayant de penser à autre chose que ses soucis qui l'habitaient dont certains pendant de longues années, et ainsi se mettre dans un état ps possible comme elle le faisait à chaque fois et cela ne changerait pas de si tôt,
- Ou bien alors, elle prenait sa vie en mains et faisait en sorte de ne plus sembler être déprimée pour enfin afficher la personnalité qu'elle devait normalement afficher aux yeux de tous mais sa timidité avait prit le dessus.

Serrant les points, elle se leva ensuite en baillant pour se diriger lentement vers sa salle de bain. Se regardant dans le miroire, elle fit de nombreuses grimaces dont certaines étaient vraiment ridicules. Mais elle s'en fichait puisqu'elle se trouvait chez elle et que personne ne la voyait. Affichant quand même un petit sourire, elle enleva son pyjama, fonçant dans sa douche pour tenter de chasser sa fatigua habituelle. Comme à son habitude, elle y resta une petite heure, puis ressortit pour se revêtir d'une jupe rouge et de son chemisier blanc, ainsi que de ses bottes noires.

Revenant devant la glace de sa salle de bain, elle se peigna et coiffa ses cheveux en queue de cheval, laisant juste quelques cheveux pour habiller son front. Puis elle fit un grand effort pour se maquiller un peu les yeux en faisant attention à ce que cela soit discret. Lorsque tout cela fut enfin terminée, elle ferma la porte de chez elle et se dirigea lentement vers l'extérieure. Dans un mois, elle ferait sa rentrée et retrouverait certains de ses camarades. Mais surtout elle en connaitrait des nouveaux. Cela l'enchantait d'un côté mais la terrorisait de l'autre. Etant arrivée l'année précédente, elle avait put faire quelques connaissances mais n'osait jamais reprendre contact avec ces personnes. Soudain, elle se rappela qu'elle n'avait pas encore revêtue ses habits de classes.

Sifflotant, elle se mit à trottiner vers l'arrêt de bus qui la conduisit vers la ville. Arrivée à bon port, elle afficha une moue lorsqu 'il li fallu se diriger vers la boutique de vêtement. N'étant encore jamais venue en ville à part dans la nuit avec Alyss, elle se demanda comment elle allait pouvoir se diriger. Heureusement des panneaux, qu'elle n'avait bien sûre pas vue, lui indiquèrent plusieurs directions dont celui d'un magasin de vêtement. Souriant, elle se dirigea vers velui-ci et entra en chantonnant.

Faire les magazins n'était pas vraiment ce qui plaisait le plus à la jeune fille. Elle préférait largement écouter sa musique, ou bien encore tenter de faire de nouvelles connaissances plutôt que de s'occuper de son physique. Oui mais voilà, la jeune demoiselle avait encore un peu changer physiquement. Pas de beaucoup mais un peu tout de même. Seulement, cela ne se voyait pas au premier coup d'oeil. Car contrairement aux filles de son âge, elle ne s'aimait pas vraiment et ne perdait pas son temps à choisir des tenues pouvait attirer l'oeil des autres. Dans un premier temps, elle décida de faire un tour dans les rayons pour voir ce que le magazin avait d disponible. Certains vêtements, l'amusèrent particulièrement de part les inscriptions qui avaient été brodées dessus. Elle s'arrêta sur l'un d'eux en affichant un sourire assez mignon et lu a voix basse la phrase inscrite :

" Tu es la femme de mes rêves "

A ce moment précis, une petite pensée s'envola pour sa chère et tendre avec qui 'elle avait passée de nombreux bons moments. De plus, le tee-shirt était inscrit d'un dessin montrant dux jeunes femmes en train de se caliner..... Revenant soudain à la réalité, elle se rappela la raison de sa venue et recommenca donc à chercher en direction des uniformes. Le rayon se trouvant un peu plus loin, elle eu un peu de peine à se séparer du pull qu'elle tenait dans les mains. Regardant un peu partout sans toucher elle commenca à désespérer pour trouver ce foutu uniforme quand soudain :

- Bonjour, puis-je vous aidez ? demanda soudain ue voix.

Se retournant pourvoir qui lui parlait, toma sur un jeune homme blond avec ls yeux en amandes dorés le regard assez jarmeur. ce qui la fit un peu rougir. Il était de taille assez grande et semblaitavoir à peu près son âge. Toujours en souriant elle lui fit part de sa venue :

Bonjour, eh bien ça serait bien aimable à vous. En fait je cherche un nouvel uniforeme de classe pour ma rentrée qui se déroulera si je me souviens bien en octobre car ça n'en apas l'air mais j'ai un peuchangée physiquement ce qui fait que mon ancien ne me va plus. Comme je fait partit d'une section, il me faut cette uniforme.


Elle ne pouvait pas résister. C'était plus fort qu'elle. Le jeune homme était très loin de ne pas la séduire. Revenant à ses esprits, elle repensa à sa douce en se jurant de ne pas céder à la tentation. Et puis si cela se trouvait, elle n'étai pas à son goût.... M'enfin peu importe elle n'était pas libre.

Pendant que le jeune homme était partit chercher son uniforme, la jeune fille fila une seconde fois vers le pull qui avait attiré son attention de puis le début. Le reprenant dans ses bras, elle repensa à sa belle, ce qui lui fit échaper de petites larmes qu'elle tenta de dissimuler pour ne pas se taper la honte devant le jeune vendeur. Elle lui manquait terriblement, l'absence la séparant d'elle commençait à devenir de plus en pls insupportable. Soudain, elle vit le jeune homme revenir. Reposant le vêtement à toute vitesse, elle revint vers lui comme si de rien n'était.

- Voilà, ça devrait aller avec cette taille, essayez là puis vous m'en diriez des nouvelles .

Le remerciant chalereusement, elle partit dans la direction des cabines que lui avaient indiqué le jeune homme et s'emprressa de passer son uniforme après s'être bien isolée. Tout en s'habillant elle se mit à fredonner comme à chaque fois qu'elle faisait qielqie chose. Cela lui arrivait très souvent. Se tournant dans la glace, elle s'admira longuement, tournant sur elle-même en tentant de ne pas se cogner, pour ne pas revivre ce qu'elle avait vécu un jour alors qu'elle avait quelque chose de tout bête. Même si elle ne s'apprécciait pas du tout, elle se devait de faire un effort Ressortant au bout d'une petite heure plus tard avec le sourire au lèvre, elle se dirigea vers la caisse d'un pas tranquille en trotinnant comme une enfant.

Bon, elle me va parfaitement. Combien vous doi-je ? demanda-t-elle en ressortant son porte monnaie. J'oubliais !!!!! dis-t-elle en retournant vers le rayon où elle se trouvait Je vais vous prendre celui-ci également

La jeune fille fut assez surprise lorsque le prix de son uniforme tomba. Elle s'apprétait à payer vachement plus cher. Quand au pull, il lui en faisait carrément cadeaux. Rare étaient les vendeurs faisant de telles offres. Surtout que cela faisait seulement la première fois qu'elle débarquait dans ce magazin.

Je... Je vous remercie. rougit-elle comme une petite fille.

Rah cette foutue timidité !!!! Elle serait prête à faire tout et n'importe quoi pour que cela ne lui gâche plus la vie. Sentant que le rouge lui montait aux joue, elle baissa la tête de honte. Elle s'apprétait à partir lorsque le jeune garçon lui demanda :

AU faite, vous voulez le numéro de la boutique si jamais vous avez besoin d'un vêtement sur mesure, ou de commandez quelque chose ?

S'arrêtant de bouger pendant quelques minutes, elle réfléchi. L'idée d'obtenir des habits sur mesures n'était pas du tout une mauvaise idée. D'autant plus qu'elle pourrait sans doute renouveler sa garde robe en même temps. Se retournant, elle afficha un sourire mi-amusée, mi-timide lorsqqu'elle remarqua la gêne du garçon. Elle se mordit discrètement la lèvre pour ne pas montrer son amusement. Puis elle rétorqua d'un air doux :

Pourquoi pas.... Il se trouve que je risque de souvent vous contacter pour commander de nouveaux habits. Maintenant que j'y pense, j'ai regardée votre catalogue qui propose pas mal de chose qui justement m'interesse. Je risque donc de vous appeler dans je pense deux ou troisjours.... Qu'en dîtes-vous ?

Prenant un bout de papier, le jeune vendeur nota soigneusement deux numéros sur un petit bout de papier qu'il lui tendu soigneusemement tout en répondan à la question que lui avait posé la jeune fille :

- Sa me va parfaitement, après tout c'est mon métier . Voilà, celui du dessus c'est le numéro du magasin, et celui d'en dessous, c'est le mien, au cas où la boutique serait fermer pour une quelconque . Qu'il soit tard ou tôt je répondrais ne vous inquiétez pas .

Regardant la feuille, elle lu le numéro du magazin mais celui qui l'intéressait le plus était celui du jeune homme en personne. Affichant un air satisfait, elle rangea le bout de papier dans son sac à mains. Relevant la tête, elle sourit au jeune homme qui en passant sa main vers ses cheveux une nouvellefois, lui fit une niuvelle demande d'un air autant timide qu'elle :

Hum... C'est que... sa vous gênerais si... je vous demande... hum... de faire un tour un de ces quatre au restaurant dans un parc ou autre...?

Toujours en souriant et en refermant doucement son sac, fansant attention à ne pas se pincer les doigts au passage, elle attendit quelques minutes, puis répondit :

Avec plaisir.... Je serais ravie de me balader en votre compagnie dans cette ville. Malgré que je soit ici depuis maintenant un an, je ne connais pas vraiment les alentours. Je reste souvent enfermée chez moi à attendre que le temps passe.

La jeune fille remarqua que le jeune vendeur la regardait avec affection. Elle ne put s'empêcher de rougir tellement cela lui alla droit au coeur. Jamais un homme n'avait été encore si affectueux. Même pas son ancien petit ami. En y repensant, jamais elle n'avait eu autant l'envie de fair la connaissance d'un garçon. Il était si gentil avec elle. Elle n'excliaut pas qu'il y avait sans doute une petite attirance chez lui, mais elle n'affimait rien. Sortant de ses pensées, elle écouta attentivement ses paroles :


- Eh bien, je suis là que depuis peu de temps, même pas une semaine, mais en faisant mon footing matinal, j'ai découvert beaucoup d'endroits, comme le lac, le parc et bien d'autres ! Sa sera avec plaisir que je vous les montrerais... Au faite on, peut se tutoyer non ? Moi c'est Nathanaël Collins, mais tu peux m’appeler Nath' ! Tu dois certainement être dans la même école que moi .

Posant son sac pour êtreplus à l'aise, elle s'adossa au comptoir du magazin. Elle n'avait aucune idée de quel heure il pouvait-être et elle s'en fichait. Ce qui l'intéressait était de mieux le connaître pour s'en faire un ami. Car contrairement à certains, son but était de s'entendre avecles gens qu'ils soient hybrides ou humains.


Bien sûre que nous pouons nous tutoyer !!!! Je ne suis pas si vielle que cela !! Nous n'avons que un an d'écard. Cela sera largement plus facile pour communiquer. On peut être pli sans vouvoyer.Je suis enchantée de faire ta connaissance. Moi c'est Opaline Lawrence, mais appelle moi plutôt Opa, ou bien Opal ou autre chose termina-t-elle en rigolant.

Hum... désolé, j'étais dans mes pensées . Eh bien, enchantée de faire ta connaissance Opa', alors... dit-il d'un air amusé Dis moi tout, tu as quel âge ? Tu dors dans le dortoir ou bien tu as une habitation à Moutain City ? Que penses-tu de l'école, je suis nouveau et je ne me suis pas encore fais mon avis... quelqu'un dans ta vie ? Termina-t-il avec un clin d'oeil.

La jeune fille continua de sourire en se mordant la lèvre d'amusement. C'était impressionnant de constater que parfoisla vie pouvait rapprocher deux êtres aussi facilement sans vraiment le savoir. Toujours accoudée sur le bord du comptoir, elle se revit un instant avec sa cousine. Sans dote lui aurai-t-il plus. Elle ne le connaissait pas encore très bien, mais quelque chose lui disait qu'elle allait passer une assez bonne année en sa compagnie. Encore une fois, il passa sa mains dans ses cheveux.


Que de questions !!!!! ironisa-t-elle. Pour répondre à ta première, j'ai dix sept ans. Beaucoup me disaient que je ne faisait pas cette âge là en me comparrant avec de tout petits à cause de ma timidité. Pour l'habitation, j'ai péférée prendre un appartement. Certes pour faire des connaissances, la cohabitation c'est bien. Mais en ce qui me concerne, je serais trop mal si j'avais dû faire cela. J'ai pris l'habitude d'être seule car étant plus petite, j'ai énormément été rejetée. Concernant l'école..... Je ne la connais pas assez et ne connais pas encore grand monde vu que je sors peu de chez moi. Pour ta dernière question.....

Elle marqua un temps d'arrêt. Non pas parce qu'elle était gênée mais parce que personne ne lui avait enccore vraiment posé la question. C'est encore une fois avec calme mais toujours en souriant qu'elle lui répondi :

Je ne sais pas comment tu va le prendre car ma vie sentimentale est sans doute annormal pour certaines personnes. Oui j'ai quelqu'un dans ma vie en ce moment et comme tu as pus le remarquer ce n'est pas un garçon. Mais je l'aime à mourir quand même.

Le jeune homme l'écoutait attentivement sans dire un mot d'un air affectueux comme elle l'auraitsohaitée depuis tant d'anée. Hélas, jusqu'à aujourd'hui, personne n'avait comblé son manque. Même si elle ne le connaissait que depuis quelques minutes, lui avait réussi à lui redonner le sourire. Se reconcentrant sur la conversation, elle l'écouta attentivement :

- Il n'y a pas de quoi le prendre mal, chacun a le droit d'avoir ses goûts, tu sais, je ne fais pas partis des gens qui vont mal se comporter avec une personne qui possède différent points de vue, au contraire c'est enrichissant, personnellement, j'ai une vie sentimentale... tout aussi originial, mais je ne préfère pas m'attarder dessus, mais en gros je suis célibataire .

Oui. Ces mots étaient vraiment réconfortants. Elle espérait s'en faire un ami car elle appréciait vraiment discuter avec lui. Soudain, Nathanaël reprit la parole en répondant à la seconde phrase de la demoiselle :

Moi, j'ai un an de moins que toi !dit-il d'un air timide . Mais... j'ai l'air d'en avoir deux de plus hein ?

J'avoue que lorque tu es arrivée j'ai bien cru que tu avais largement un ou deux ans de plus que moi plaisanta-t-elle

Puis il rajouta ensuite :

Toi timide, je n'en crois pas un mot ! Honnêtement, j'ai vécu longtemps avec énormément de domestiques, mais je me sentais seul, alors je me suis dit qu'un peu de cohabitation ne me ferais pas de mal . Et sinon, sans vouloir être trop curieux... tu veux entendre quoi par le fait que tu as été rejetés ?

La jeune fille hésita à lui raconter ce qu'elle avait dû vivre depuis son enfance. Après tout, cela s'était assez bien terminé mais elle en gardait quand même de mauvais souvenirs.



Je peux t'assurer que si !!!! sourit-elleC'est d'ailleurs pour cela que j'ai dû mal à aller vers les autres désormais. Ceux de mon âge ne pouvaient pas me voir. Alors au début, il se moquaient de moi, m'envoyaient balader lorsque je leurs adressais la parole. Mais ce qui m'a à jamais blessée .....

Elle hésita. Cela était assez douloureux à raconter étant donnée que cela s'était passé lorsqu'elle était petite. Mais il fallait qu'elle aille jusqu'au bout de son récit.

Ce qui m'a à jamais blessé c'est lorsqu'un jour, alors que je me promenais dans le couloir de l'un des couloirs du pensionnat où je résidais avant, des filles ainsi que des garçons plus agés que moi se sont amusés à me faire du mal. Pour seule explications, ils m'ont dits que c'était parce que je n'étais pas assez gentille avec eux. Alors que maintenant, en prenant du recule, je me suis rendu compte que tout cela avait fait par pur plaisirs. Et encore, je ne t'ai pas tout dis Parce que je ne veux pas que cela te lasse..... Cela dura pendant cinq ans. Au bout de cinq ans, je me suis décidée à tout raconter au directeur. Mais bon, maintenant, je tente de me reconstruire.