Sophie c'était lévé tôt le matin pour faire les boutiques.. Son estomac lui criait famine, donc elle partit vers son frigo prendre des aliments, avec sa fameuse flemme du matin elle ne fit qu'un modeste petit déjeuner avant de partir prendre une douche bien chaude pour se réveiller.
Quand elle fut lavé, on pouvait la voir se pavaner dans son appartement en serviette. Pour ses vêtements aujourd'hui elle voulait jouer dans le sensuel..alors elle prit un corset noir à lacet il moulait bien ses seins, et d'un pantalon en cuir qui lui moulait ses jolies jambes. Par dessus son pantalon s'ajoutait des bottes noir en cuir qui rajoutait la touche sexy.
Après une heure de préparation, maquillage, vestimentaire elle sortit de chez elle.
La nuit tomba vite et elle n'avait pas acheter grand chose..pas d'inspiration surement. Elle se baladait dans les rues de la ville en se déhanchant sans le vouloir de manière provocante.
Il faisait frai mais son tempérament faisait qu'elle n'avait pas froid enfin pas tout à fait. Ses talon aiguille faisait des bruits de pas dans les rues vides, tout cela était inquiétant, elle n'aimait pas ce genre d'atmosphère un peu pesant. Surtout qu'elle était seul et que son coté féminin commençait à se réveiller. Elle vit un jeune homme tout seul se promenait... son premier réflexe fut de lui demander son chemin car oui pendant qu'elle s'inquiétait elle avait perdu sa route.

- Permettez moi de me présenter, Sophie Nakama, je crois que je me suis perdu... fufu

La jeune femme lui lança un regard implorant presque de soumission. Doucement presque subtilement elle glissa sa main dans celle de son "sauveur". Elle colla sa poitrine contre le bras de celui-ci en lui faisant les yeux doux

- Pouvez vous me ramener?

Sophie lança un grand sourire en balayant une mèche de cheveux de son autre main.

Le jeune homme avait continué à marché un moment dans cette ruelle sombre. Il est vrai que c'était une drôle d'heure : il y avait peu de monde sur ces routes là, à part de temps en temps des jeunes revenants de l'école ou une voiture ou l'autre. Parfois on croisait des gens peu fraquentables, surtout qu'en ce moment on parlait d'un violeur en série.Pensant à cette histoire, il pouffa de rire, se disant qu'il aurait du s'habiller de manière plus ambiguë pour peut-être se faire attraper et violer à son tour. Enfin, vu comme ça, il serait plus consentant qu'autre chose, se serait limite le violeur que deviendrait la victime. Enfin il soupira car cette fin de journée s'annonçait plus que banale pour le jeune homme qui aimait la folie et le chaos.

Puis soudain une jeune femme se dirigea vers lui. à Voir sa tenue, le marcheur nocturne eut deux pensée : soit c'est une prostituée, soit elle à des tendance erotico-gothique. Vu l'heure, la première option n'était que très peu envisageable à moins qu'elle travaille de jour, ce qui n'était pas impossible. Néanmoins, il préféra ne pas imaginer une fille de joie professionnelle en cette personne qui semblait en détresse. Quoi qu'il en soit, la femme s'était présentée à lui, inutile de dire quel serait le manque de courtoisie de sa part s'il ne lui rendait pas la pareil.

"- Heu, enchanté, moi c'est Tsubakami Emiru."

Avant même qu'il n'aie fini, cette femme se jeta sur le musicien en l'attrapant par le bras, tentant de l'achever avec la terrible attaque des yeux doux afin de demander à une personne absolument inconnue de la ramener chez elle.

Emiru fit le tour de la question, un super canon vint à lui tel un ange tombé du ciel. S'il n'allait pas se faire violer par un pervers errant, mais peut être que c'est lui qui allait violer un inconnue dans la rue. A moins qu'elle aussi soit une victime consentante, dans ce cas, cela pourrait être le début d'une relation entre pervers consentis.

Mais voilà, Sophie lui avait demandé de la ramener chez elle, avant d'imaginer quoi que se soit, le musicien se devait de raccompagner sa peut être future conquête là où elle le désirait. Mais voilà, il ne la connaissait pas, donc lui non plus ne savait pas où cette femme habitait.

"- Bien, je veux bien vous raccompagner, mais connaissez vous au moins le nom de votre rue Nakama-san ?"

Dit-il dans un visage neutre feintant l'impassibilité vis à vis de la chaleur dégagée par la poitrine de Sophie dont les seins se trouvaient de part et d'autre du bras captif de la belle.

Sophie fut légèrement vexé par le peu de réaction à son égard...pas à son goût ? Non pas possible elle était parfaite sur tout les traits ! Il devait juste être coincé ou un autre truc dans le genre.
Enfin elle n'allait pas se braquer pour ça, au contraire cela lui donnait plus envie de lui montrer qu'elle était parfaite !
Sophie lâcha doucement la pression qu'elle avait sur son bars avec sa poitrine et elle le regarda toujours en tenant sa main.

- Oui je sais où j'habite enfin..le nom de la rue.

Doucement la jeune femme posa son index sur ses lèvres en réfléchissant...Elle lui donna le nom de la rue et sourit une nouvelle fois.
Pour je ne sais quelle raison elle serra la main de son "compagnon" plus fort pour ne pas qu'il la lâche, elle aimait bien la chaleur corporel.
Sophie avait eu plein de penser plus ou moins perverse à ce moment là mais elle se retins de sauté sur sa "proie"
Donc elle se contenta de sourire en jouant avec une de ses mèches de cheveux.
Elle n'aimait pas du tout cette atmosphère peu rassurante et ses petites mimiques le montraient très bien... Cette histoire de violeur l'excitait beaucoup, vu qu'elle aimait être soumise avec son côté maso en plus...mais bon pas pour ce soir de toute façon il y avait peu de chance qu'elle tombe sur le violeur en question... Dommage, vallait mieux qu'elle rentre avant d'attraper froid..

La femme lui dit donc le nom de sa rue. Emiru y réfléchit durant quelques seconde cherchant dans sa mémoire où il avait entendu ce nom. C'était pas trop loin de chez lui, même s'il y avait un petit détour, un gros en fait pour aller dans cette fameuse rue, ce qui n'était pas pour plaire au musicien qui aimait aller à l'essentiel.

Mais Sophie se fit insistante en le prenant par la main. Il referma sa main captive sur les doigts de la belle en rougissant, non de honte, mais bien d’excitation. Il pouvait sentir les palpitations de son cœur tambouriner dans sa poitrine et un sixième sens lui dit qu'elle aussi n'avait pas que d'innocentes pensées. On pouvait sentir sa chaleur grimper et certaine de ses mimiques faciales trahissaient son état d'esprit.

Emiru n'était pas non plus totalement innocent, il la désirait. Si le risque de se faire surprendre était nul, il lui sauterait dessus, comme ça en pleine rue la déshabillerait et la pénétrant encore et encore jusqu'à ce qu'il tombe épuisé, ou alors que le jour se lève, l'obligeant à retourner à ses obligations professionnelles. Car oui, malgré sa dégaine, l'homme n'était pas sans emploie.

" - Très bien, je vais vous ramener chez vous."

Et peut être qu'il l'a violera dans son domicile, à moins que ce ne soit elle qui se jette sur lui et ne déchire ses vêtements. Enfin, il espérait qu'elle ne soit pas aussi violente pour le déshabiller, car il tenait quand même à ses fringues qui étaient tout sauf bon marchés.

Puis alors qu'ils marchaient main dans la main, semblable à des amoureux, quelque chose de froid et humide tomba sur le visage d'Emiru, puis d'autre, puis un peu partout : de la pluie. Le musicien dit quelque chose en japonais qui se devait certainement être une injure envers le présentateur de la météo qui n'avait pas annoncer un tel climat, surtout que l’averse était glacée.

" - Il serait plus prudent d'aller chez moi, c'est plus près de notre position."

Fit-il en accélérant le pas et en tirant délicatement la jeune femme dans son sillage jusqu'à arriver devant une maison modeste mais pas dépourvue de charme. Enfin, difficile de dire dans l'obscurité. Emiru sortit les clés de sa poche et ouvrit la porte. Il se retourene vers son "invitée" avec un sourire faussement doux.

" - Vous rentrez Nakama-san ? "

Même s'ils s'étaient dépêchés pour venir, ils étaient de toute manière trempé de la tête aux pieds.

Maison de Emiru Tsubakami

La pluie qui tombait coulait le long de la peau de la jeune femme. Ses cheveux perdirent leur volume mais cela donnait une touche sauvage à Sophie.
Sophie détestait la pluie, elle tenta de sauver son maquillage en baissant la tête, cela avait fonctionné mais ça jolie coiffure était foutu. Sous la pluie qui se faisait de plus en plus forte elle suivit le jeune homme en souriant.
Oui ses pensés n'était pas pur, même loin de là.. mais hors de question qu'elle fasse la sauvage.
Devant sa maison, elle sourit en la trouvant coquette et entra sans se forcer. Doucement elle lâcha la main d'Emiru en essayant de se recoiffer un minimum..elle détestait être comme ça, cela la gênait.
Pour tout dire le corps de la belle humaine brûlait de désir rien qu'en regardant le jeune homme mais elle ne dit rien préférant le laisser faire si il y a avait possibilité de faire.. mais bon rien ne prouvait qu'elle ne craquerait pas à la tentation.
Donc sous l'invitation de son hôte elle rentra dans sa modeste maison en regardant autour d'elle avec un léger sourire. Elle imaginait très bien le faire partout dans cette maison..elle s'en léchait les lèvres.
Sophie n'en pouvait plus de se retenir... c'était trop fort pour elle, elle était sur que même son "sauveur" pouvait sentir son désir et cela la fit légèrement rougir . Sophie n'osait même pas le remercier, de peur de craquer alors elle lui fit un léger signe de tête en souriant doucement presque timidement.