FORUM NC-16. Ce forum est un forum hentai, yaoi et yuri. Nous l'interdisons aux moins de seize ans et déclinons toute responsabilité si jamais les âmes sensibles sont choquées.
Le forum passera bientôt en V.2. De nouveaux lieux, de nouveaux hybrides et une intrigue qui évolue ! Soyez présents !
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Empty
MessageSujet: ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau   ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 23:10


~ Ethel June Cameron ~

ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Transi11

  • Surnom - Diaz
  • Âge - 17 ans
  • Ton espèce - humaine.
  • Orientation Sexuelle - bisexuelle ♥
  • Classe et/ou poste - 6e année


ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Transi11

___« Miroir, mon beau miroir, décris-moi... »

Ethel, c'est cette jolie blonde que tu vois un peu partout dans les couloirs. Elle passe pas inaperçue, tu sais. Ses cheveux lui arrivent en bas du dos, au niveau des fesses. La jeune Américaine a un joli corps, tout en courbes naissantes. Ses traits sont encore ronds, adoucis, mais c'est une enfant qui grandit, et l'on peut déjà deviner en elle la femme qu'elle devient. De corpulence moyenne, elle a la taille fine et le buste plutôt étroit. Du haut de son mètre soixante-deux, ses yeux d'un vert vif vous toisent en pétillant de malice, et il n'est pas rare de la voir passer furtivement sa langue sur ses lèvres roses. Elle porte souvent de jupes ou des shorts, et aime les tenues colorées, avec une préférence pour le vert, le jaune et le orange. D'une façon générale, elle prête attention à son apparence et l'on voit aux habits qu'elle porte qu'elle a le sens de la mode (et les moyens d'être à la page). Si jamais vous faites un jour du shopping avec elle, vous la verrez fondre devant les vitrines de chaussures, pour peu qu'elle y ait repéré des bottes. Accessoires en tous genres tels que bijoux ou barettes ne sont pas à omettre, évidemment, mais la jeune fille s'en tient généralement à un maquillage minimal et discret. Il est important de noter, cependant, par rapport à toutes les généralités énoncées précédemment, qu'il n'est pas rare de voir Ethel, prise de lubies variées, porter tenues et costumes plus originaux et fantaisistes les uns que les autres, au grand damn de ses professeurs qui aimeraient bien lui voir des habits plus sobres — comme son uniforme, par exemple, qu'elle en porte en définitive que très rarement.

___« Je pense donc je suis. »

À première vue, Ethel June Cameron a tout du stéréotype sur pattes de la parfaite petite blonde un peu bourge qui promène ses tenues à la mode et son joli petit derrière sur le campus en lançant des sourires ravageurs et plus qu’étudiés et des baisers volants un peu partout. Elle n’en est pas loin, mais la différence chez Ethel, c’est que tout est naturel. Et cela vaut aussi bien pour ses boobs et son adorable sourire que pour sa richesse. En effet, sans être millionnaire, la jeune fille est née dans une famille aisée, et cela se voit. Éducation soignée, assurance, vêtements coûteux, et cette façon toute naturelle qu’elle a d’attirer l’attention des autres. Néanmoins, Miss Cameron se détache du stéréotype évoqué précédemment en cela que le snobisme, le mépris et la bimbo attitude ne font pas exactement partie de ses défauts. Les siens se trouvent ailleurs, et sont à vrai dire, bien souvent, la face cachée de ses qualités. Pour repartir sur de bonnes bases, il faudrait commencer par souligner qu’Ethel est une fille tout à fait sympathique. Facile à aborder, sociable, charmante et attentionnée, elle a tout d’une bonne amie. C’est là que se situe le premier problème : Ethel, c’est un peu la super copine de tout le monde. Pas qu’elle aime tout le monde, non, elle peut se révéler une véritable adversaire si elle en venait à vous prendre en grippe ; mais Ethel offre si facilement son amitié que, comme pour beaucoup d’autres choses, on peut se demander quelle valeur la blonde accorde réellement à la-dite amitié. Et l’on touche là à un point sensible autour duquel se structure la personnalité de la jeune fille : la valeur qu’elle accorde aux choses.

Ethel a été élevée dans un milieu où elle n’a jamais manqué de rien, où tout était à sa portée et où il lui suffisait, à peu de choses près, de tendre la main pour obtenir quelque chose. Elle a également grandi dans un environnement sain, protégé, et entourée d’amour. Ces facilités expliquent que la demoiselle ne mesure absolument pas la valeur de certaines choses. Son rapport à l’argent est tel qu’elle ne se rend pas compte des prix, et la facilité avec laquelle elle a obtenu attention et tendresse au cours de sa vie fait que ces mêmes choses lui semblent toutes naturelles. À vrai dire, le point positif est que, loin d’être devenue une parfaite petite peste pourrie gâtée, Ethel est une jeune fille respectueuse et aimante, et même généreuse. Habituée à obtenir les choses matérielles sans effort (Ethel ne sait absolument pas ce que c’est que de travailler dur pour obtenir quelque chose, de même que le concept de « récompense », et ce qu’il a de précieux, lui sont plus ou moins étrangers), Ethel tend à accumuler une quantités d’habits et bibelots en tous genres. Objets dont elle n’a aucun mal à se séparer, puisqu’ils ne représentent pas grand chose à ses yeux : il lui sera toujours possible de les racheter ou de les remplacer par autre chose. Ce qui nous mène à l’une de ses grandes qualités : Ethel est généreuse. C’est bien simple, ce qui est à elle est à vous. Vous voulez lui emprunter quelque chose ? Il n’y a qu’à demander. Les habitué(e)s sauront même qu’ils peuvent aller se servir sans poser de questions, c’est de bon coeur. Non contente de prêter ses affaires à qui veut, Ethel n’hésite pas non plus à en faire présent sans y réfléchir à deux fois. Certains l’interpréteront comme une délicate attention, candide, peut-être un peu naïve. Certains lui en seront reconnaissants, tandis que d’autres en profiteront avidement. Les plus aigris verront ses largesses comme une sorte de mépris, la générosité toute condescendante de celle qui daigne accorder aux défavorisés ce qui ne lui coûte rien. Autant le dire clairement : pas une fois, Ethel n’a vu les choses sous cet angle. Elle ne se considère absolument pas comme supérieure aux autres, et ne cherche pas volontairement à étaler son succès, ses moyens ni ses possessions sous vos yeux dans le but de marquer la différence entre elle et les autres. Il n’en reste pas moins qu’elle peut faire preuve d’un flagrant manque de tact dans certaines situations, inconsciemment, et plus par ignorance que par méchanceté.

Néanmoins, sa générosité si reconnue nécessite que l’on s’y attarde encore un peu, pour la nuancer : car contrairement à ce qu’elle aime à croire, elle n’est pas gratuite. Il y a chez Ethel une sorte de volonté de donner, de rendre service et de s’intéresser à autrui qui sont toutes trois moyen de s’aimer elle-même. Ethel est certainement capable d’aimer, mais elle n’a encore jamais aimé véritablement. Bien trop souvent, elle s’aime au-travers des autres, et parvient par de bonnes actions à atténuer son sentiment de culpabilité. En effet, malgré l’innocence de son ignorance, il est des choses que l’on découvre en grandissant, en sortant du cadre protégé de l’enfance et du monde où l’on nous enfermait alors, et malgré la façon désarmante dont elle passe parfois à côté des règles de conduite les plus élémentaires, la jeune fille s’est forcément rendue compte du décalage qu’il existait entre ses actions, sa façon de vivre et de voir le monde, et la vision que les autres s’en font. Et Ethel culpabilise. Elle culpabilise de la légèreté avec laquelle elle appréhende le monde, elle culpabilise de bafouer les valeurs des autres, parfois, de considérer leur dur travail comme s’il ne représentait rien, de ne pas reconnaître les choses à leur juste valeur, de ne pas comprendre l’importance de cette notion de valeur, enfin, qui ne représente pour elle qu’un nombre plus ou moins grand de zéros au bas de l’étiquette, et les bouts de papier vert correspondant au montant. Au fond, Ethel réalise bien qu’elle ne pense pas vraiment comme il faudrait, que son comportement est parfois en décalage avec ce que l’on pourrait attendre d’elle, et que son gentil laisser-aller cause parfois des dégâts qu’elle n’aurait pas su prévoir. Oui, mais Ethel tient trop au confort de sa jolie petite vie pour affronter cette vérité. Elle ferme les yeux, bat des cils, et feint l’ignorance. Voyez-vous, Miss Cameron est dans le déni et, quelque part, elle sait qu’elle est coupable par une sorte d’oisiveté, de paresse confortable et commode qu’elle refuse égoïstement d’abandonner. Ce n’est en soi pas bien méchant, mais cette part d’égoïsme la pousse parfois à des réactions assez lâches et peu appréciées de ses camarades, et l’on touche là à une autre composante importante de la personnalité d’Ethel June Cameron : la jolie blonde est fondamentalement insouciante. Frivole et négligente, Ethel cherche sans cesse à se divertir, à s’amuser, à vivre sa vie comme elle l’entend. Elle ne passe pas véritablement pour une personne égocentrique, imbue d’elle-même, ni véritablement insensible, bien au contraire ; le malheur des autres l’émeut sincèrement, et elle possède une fibre altruiste tout à fait sincère. Tant que cela ne menace pas son propre confort. Ethel, c’est la fille qui vient spontanément à ton secours, mais qui risque de se désister si tu viens la chercher quand ça ne l’arrange pas. Et parfois, c’est juste parce qu’elle avait prévu d’aller boire un coup avec des copines. Et ça, c’est probablement le plus grand défaut d’Ethel. Ethel est une fille très sympa, un peu étrange parfois, mais pas prise de tête. Elle est gentille, généreuse et attentionnée, on s’amuse bien avec elle, et on peut lui faire confiance. Mais elle n’est pas vraiment fiable en fin de compte, et il y a des fois où elle n’en a gentiment rien à faire.

Mais si l’on met ce travers de côté, Ethel est une fille charmante à côtoyer. Agaçante, oui, parfois, pour certains plus que d’autres. Ce genre de fille dont se dit qu’elle a dû se voir attribuer un quota de chance et de bonheur supérieurs à la moyenne à sa naissance. Le genre pokémon shiny. Et ça, c’est rageant. Il y en a probablement qui rêveraient de briser la charmante petite créature, avec ses gestes désinvoltes et ses sourires insouciants, et son petit monde parfait où tout tourne tout naturellement autour d’elle. Parce qu’elle attire les regards, et elle le sait. Ethel, elle a un petit côté mégalo, parfois. Elle aime le jeu de scène et la théâtralité, elle aime se sentir en contrôle, regardée et appréciée. Elle aime se glisser dans la peau d’un personnage pour expérimenter toujours plus de choses, toujours plus de sensations. Et le pire, c’est qu’elle n’est pas timide pour un sou. Elle est du genre à tout tenter, à relever tous les défis, et surtout s'il y a des risques ! Car, au fond, Ethel s'en fiche. Elle se fiche de tout. Si elle ne perd jamais le sourire, et ce quelle que soit la situation, si elle est aussi insouciante, au fond, c'est qu'elle a lâché prise depuis longtemps. Elle a compris que le meilleur moyen de ne pas se briser face aux épreuves de la vie, de protéger son petit coeur fragile et sensible, c'était de jouer à la superficialité et sauter : Ethel, elle est en chute libre dans la vie. Elle croque la vie à pleines dents ; quelle que soit la vie qu'on lui offre, elle mordra dedans comme dans un fruit juteux. Ethel, vous pouvez toujours la frapper, elle vous répondra d'un sourire provocateur. Elle surprend, la petite idiote. Certains la traitent de masochiste, d'autres de sadique, et les plus doux la trouvent juste naïve. En fait, c'est juste un idiote qui se ment à elle-même pour se protéger. Elle a compris depuis longtemps que la vie n'était pas toujours rose et qu'elle risquait d'en voir de toutes les couleurs. Alors elle s'amuse, prend tout avec le sourire, rit de tout. Elle est pas sérieuse, Ethel. Elle a fini par aimer ça, l'adrénaline, le suspens, tenter sa chance. Et rire, rire, à gorge déployée, rire à s'en donner la nausée. Elle aime bien s’inventer des histoires, dire ce qui lui passe par la tête, même si c’est pas vrai. C’est une petite menteuse, une jolie mytho à l’imagination galopante, qui ne fait de mal à personne, qui veut juste s’inventer une vie plus heureuse. À force, on apprend à la connaître, on ne fait plus toujours attention à ce qu’elle dit, on ne la prend pas toujours au sérieux, on se contente de lui rendre ses sourires et de s’amuser de ses dernières folies. Elle a un côté rafraîchissant, divertissant. Elle est joueuse, un peu provocatrice, elle aime bien repousser les limites, quelles qu'elles soient. Ethel n'a peur de personne, elle parle à tout le monde, elle n'en fait qu'à sa tête, et tant pis si ça fait mal. Au moins, si elle a mal, c'est qu'elle existe encore.

___« Père Castor, raconte-moi une histoire... »

I DON'T CRY ANYMORE BUT I FEEL SO HURT

{ Ethel : 11 ans }

Le bruit des pas sur l’asphalte, et puis son rire. Le sang qui bat aux tempes. Cette impression que le monde autour d’elle devenait flou, juste un peu, et qu’il n’y avait plus que cette rue en pente et la silhouette qui courait devant elle, sans attendre, depuis qu’ils avaient quitté l’école. Attends-moi. Mais la course l’essoufflait, elle ne pouvait pas l’appeler. Tout ce qu’elle voyait, c’étaient ses cheveux bruns sur sa nuque, et son dos qui s’éloignait. D’aussi loin qu’elle s’en rappelait, c’était toujours comme ça, toujours lui qui partait devant, toujours elle qui lui courait après. Et puis c’était lui qui s’arrêtait, se retournait pour la regarder en souriant, qui l’appelait. Alors elle ne pensait plus à la fatigue, à cette impression d’être laissée en arrière, de se laisser conduire par le bout du nez. Parce qu’il s’était arrêté pour l’attendre. Tant qu’il l’attendrait, elle pourrait continuer à le suivre.

▬ Allez, dépêche !

Ç’aurait été n’importe qui d’autre, tu aurais protesté. Et pourtant, tu t’étais contentée de sourire, comme une gentille fille. C’était pas ta faute, Ethel. T’avais toujours eu un faible pour les méchants.

♥ ♥ ♥
{ Ethel : 14 ans }

Elle essuie une larme sur sa joue, avec un sourire. Elle se dit que c’était il y a longtemps, mais elle s’en souvient toujours aussi bien. Elle se dit que c’est bête d’y repenser maintenant, mais les souvenirs affluent. Elle se dit que c’est juste une broutille, mais c’est un drame d’adolescente. C’est du moins comme ça que son cœur le vit, mais elle n’écoute jamais son cœur.

▬ Hey, June, ça va ?

La voix de sa meilleure amie grésille dans le combiné. L’espace d’un instant, la concernée hésite à répondre. Elle est un peu ailleurs, perdue dans ces après-midis d’il y a cinq ans, quand elle était encore petite et qu’elle rentrait de l’école en courant joyeusement dans les rues en pente de San Francisco. Perdue dans les weekends pluvieux à jouer dans la maison, avec ses poneys à elle et ses voitures à lui. Perdue dans la cabane au fond de son petit jardin, bricolée à l’aide d’un drap et de quelques planches de bois. Et de la ficelle pour les faire tenir en place. Beaucoup de ficelle. Elle se demande s’il reste assez de ficelle dans le tiroir de la cuisine pour faire tenir son cœur en place. Parce qu’elle a un peu l’impression qu’il se détache, petit bout par petit bout.

▬ June ?

Ashley s’inquiète. Elle ferait mieux de lui répondre.

▬ Ah, oui oui, ça va. Excuse-moi, j’étais ailleurs.

On entend son sourire dans sa voix. Elle sent son amie hésiter.

▬ Tu es sûre ?

Petit silence. Ashley se demande si elle peut la croire. C’est normal, elle la connait bien. Si elle l’avait en face d’elle, avec ses larmes aux yeux et son sourire un peu triste, plus amer qu’elle ne le voudrait, elle comprendrait. Mais, pour l’heure, elle se décide à la croire sur parole.

▬ Je pensais pas que tu serais aussi calme.
▬ Je ne vais pas fiche ma vie en l’air à la moindre contrariété.
▬ ...T’es vraiment froide, parfois.


♥ ♥ ♥
Elle finit par raccrocher et se laisse tomber sur le lit, le téléphone dans la main. Elle regarde ses messages, par réflexe. Le dernier date du matin même. « Attends-moi ce soir. » Ses traits se crispent machinalement au ton sentencieux, et son coeur se serre un peu. Il n’en a pas renvoyé depuis, et il n’en renverra probablement pas. Après tout, c’est terminé. Ils doivent même cesser de se voir. C’est ce qu’ils avaient décidé, pas vrai ? C’est ce qu’elle avait voulu, reprendre le contrôle, se libérer de ce lien qui l’emprisonnait. Alors pourquoi est-ce qu’elle se sent aussi fatiguée ? L'idée qu'elle doit rentrer à San Francisco pour les vacances, dans quelques semaines, et qu'il sera là, lui effleure l'esprit. Elle sait bien, au fond, qu’elle a du mal à l’accepter. Elle s’y est accrochée depuis qu’elle est petite. C’était une constante dans sa vie, quelque chose de stable, un point de repère. Et elle vient de tout balayer du revers de la main. Elle et Evan, c’est fini. Elle le sait, elle veut juste pas voir ce que ça signifie. Elle se persuade qu’elle peut faire avec ou sans lui, et elle ferme les yeux en serrant dans ses bras la peluche qu’il lui a offerte pour ses quatorze ans. Elle émet des hypothèses sur le menu du dîner.

♥ ♥ ♥
Le lendemain matin, la jeune fille parcourait les couloirs de l'école avec énergie et le sourire aux lèvres, comme s’il ne s’était rien passé. Quelques semaines plus tard, son père lui apprenait qu’ils devaient déménager à l’étranger. Et bien que son cœur se soit serré à cette pensée, elle accueillit la nouvelle avec enthousiasme. C’était une nouvelle vie qui s’annonçait.


SO I DON'T NEED YOU TOO CLOSE TO ME

Evan, c’était le garçon qui vivait à côté de chez elle quand elle était petite, dans la jolie maison bleue qui ressemblait à sa maison blanche. Ils se sont connus quand ils avaient cinq ans, par le biais de leurs mères, et s’entendaient très bien. Les deux enfants devinrent bien vite inséparables, sans cesse fourrés chez l’un ou chez l’autre, à toujours inventer de nouveaux jeux. Ethel était loin de manquer de caractère, mais ce n’était rien comparé à Evan, et le garçon prit rapidement la tête du petit duo. Et les années passant, la différence s’accentua davantage. Les deux amis développèrent peu à peu une relation déséquilibrée, dans laquelle Evan était symbole d’autorité. Et plus ils grandissaient, plus Ethel en prenait conscience. L’entourage de la jeune fille s’en rendit compte bien avant elle. L’enfant, sans être véritablement autoritaire, n’avait jamais manqué de s’imposer partout où elle passait, allant aisément au-devant des autres, enfants ou adultes, exposant son point de vue sans ciller, défendant son opinion. Lorsqu’elle se trouvait avec des enfants de son âge, c’était souvent elle qui prenait des décisions, elle qui leur tendait la main pour les emmener avec elle quand ils n’osaient pas l’approcher. Mais lorsqu’elle était avec Evan, elle n’était plus la même. Son regard d’émeraude s’éclairait et s’adoucissait à la fois lorsqu’elle croisait ses yeux noirs. Avec lui, c’était elle qui suivait ses moindres directives, soucieuse d’être à la hauteur, inquiète à l’idée qu’il pût se lasser d’elle. Les adultes s’amusaient de la voir lui tourner autour en papillonnant, comme une jeune fille amoureuse. Est-ce qu’elle l’aimait ? Encore aujourd’hui, elle vous répondrait que oui. Ethel ne comprend pas qu’il s’agissait moins d’amour que d’amitié et d’amour-propre. C’était ce besoin d’être à ses côtés, ce besoin de le savoir là, de se sentir acceptée. C’était avant tout ce besoin d’être rassurée, et cette attirance qu’elle éprouvait pour tout ce qu’il représentait. Parce que depuis qu’elle avait cinq ans, il était son quotidien, le signe que tout allait bien. Si elle ne pouvait envisager l’idée qu’on les séparât, c’était essentiellement par la force de l’habitude. Parce qu'il la connaissait mieux que personne, au fond, parce qu'elle pensait qu'elle ne pourrait jamais reconstruire de lien aussi fort, réexpliquer à quelqu'un d'autre tout ce qu'il avait appris d'elle au fil du temps. Parce qu'elle ne voulait pas être seule. Il gardèrent contact lorsqu'elle dût quitter San Francisco pour devenir interne à Los Angeles, l'année de ses douze ans. Elle avait eu la chance de trouver une école avec un cursus de théâtre. Ils s'appelaient et s'écrivaient souvent, et se retrouvaient pendant les vacances, quand elle rentrait dans la petite ville vallonnée, avec son cable car et ses jolies maisons accrochées à la colline. Deux semaines avant son quatorzième anniversaire, ils finirent par sortir ensemble de façon officielle. Trois jours après son anniversaire, c’était terminé.

♥ ♥ ♥
{ Ethel : 14 ans }

Tu traversais la cour en marchant à grands pas souples, comme un chat, les talons de tes bottines émettant un petit claquement étouffé quand ton pied touchait le sol. Ta jupe frissonnait au mouvement de tes hanches, gracieuse, presque autant que toi. Tu distribuais des sourires aux gens que tu croisais, ces sourires malicieux dont tu avais le secret, et tu tenais le téléphone portable contre ton oreille en écoutant sa voix. Tu avais quatorze ans depuis trois jours seulement et cela faisait dix-sept jours qu’Evan et toi étiez en couple. C’était rien, comparé aux années que vous aviez passées ensemble, ce n’était même pas un chiffre anniversaire, digne d’être fêté, et pourtant tu avais des papillons dans le ventre rien que d’y penser. Tu ne comprenais pas trop ce que ça signifiait, pour toi ça ne changeait pas grand chose, mais c’était symbolique. Ça voulait dire que tu avais ta place à ses cotés, ça voulait dire qu’il ne pouvait pas te remplacer, qu’il ne pouvait pas t’oublier, même si vous étiez loin et que vous ne vous parliez la plupart du temps que par l’intermédiaire d’un téléphone ou d’un ordinateur. Pour tes amies, à qui tu avais annoncé la nouvelle quelques semaines plus tôt, ça paraissait tout naturel. À vrai dire, si elles ne t’en avaient pas parlé, tu ne lui aurais probablement jamais demandé, et vous en seriez toujours au même statu quo.

À l’origine, tu avais décroché avec agacement. Il avait appelé pendant ta récréation, alors que tu étais avec tes amis, et tu avais voulu laisser sonner et le rappeler plus tard, à la fin des cours, quand tu aurais du temps et que tu serais plus tranquille. Mais il s’était fait impérieux, comme souvent, et tu avais finalement décroché, décidée à lui dire en direct que tu avais autre chose à faire pour le moment. Et puis tu avais fondu. Comme toujours. En quelques mots, il avait eu raison de ton amertume et de ta volonté. De ton courage aussi, parce que tu n’assumais pas ton propre égoïsme. C’était toujours comme ça, tu te raccrochais toujours à lui, tu te laissais toujours cajoler, tu le laissais t’offrir ses efforts, ses sacrifices qu’il t’agitait sous les yeux, et tu te laissais culpabiliser quand tu ne lui rendais pas la pareille. Tu me manquais, j’ai laissé les copains sortir sans moi parce que je voulais te parler un peu. Et tu ravalais tes mots comme une enfant honteuse, tu sentais le jugement de ta propre conscience peser sur toi comme si ç’avait été le sien ; comme si prétendre que tu avais mieux à faire pour le moment revenait à confesser que tu ne l’aimais pas assez. Et tu avais besoin de te dire que tu l’aimais. Tu avais besoin qu’il t’aime aussi, qu’il ait besoin de toi, tu voulais te sentir irréprochable à-travers ses yeux.

▬ Au fait je serai là un peu tard ce soir, je suis occupée.
▬ Ah, tu fais quoi ?


Encore, ces questions, ce besoin de savoir ce que tu faisais. Ce contrôle qu’il exerçait sur ta vie. Tu savais qu’il ne pensait pas à mal, tu savais que tu en faisais trop, que t’étais parano, c’est du moins ce qu’une voix accusatrice te répétait sans cesse dans ta tête. Mais tu ne pouvais rien dire, tu devinais d’avance ses arguments, tu savais que tu te dégonflerais, que tu n’arriverais pas à l’accuser, que tu finirais par t’excuser et par penser que tu avais tort, par t’en vouloir de rechercher autant d’indépendance alors qu’il était là pour toi. Et tu refusais de passer pour une idiote une fois de plus, de goûter à l’amertume de ta défaite. Alors tu t’accrochais à ton sourire pour ne pas qu’il se brise.

▬ Je fais une soirée avec des amis. À l’internat.
▬ Ah, avec tes copines ?


Ça exigeait une réponse claire, sans faux-semblants. Tu savais qu’il ne serait pas à l’aise. Tu pensais que ça le rassurerait de savoir où tu étais. Grossière erreur, Cameron. Tu avais deux choix devant toi : lui mentir et te débrouiller avec ta conscience, ou bien être sincère et gâcher ta soirée. Tu avais choisi la première option les deux dernières fois. Alors tu décides d’être honnête.

▬ Il y aura Jason, Dave et Andy, aussi. Le groupe habituel, quoi.

Tu sais qu’il se rembrunit. Il ne dit rien mais tu entends sa grimace dans le silence. Il est jaloux. Vexé. Il l’est dès que tu approches un autre garçon. Dès que tu vas à une soirée où il ne peut pas te surveiller. Il l’est même quand tu passes du temps avec les filles, parfois. Tu te dis qu’il s’inquiète, mais tu sais qu’il est juste frustré. Tu sais exactement la tête qu’il fait, et tu regrettes déjà d’avoir parlé. Tu sais que la réponse tombera en un mot, cassante, par simple principe. Que si ça ne tenait qu’à lui, il t’aurait déjà interdit d’y aller. Tu sais qu’il sait que tu n’auras pas besoin de plus pour comprendre. Tu te mordilles la lèvre, et tu lui en veux déjà.

▬ D’accord.

T’en as marre.

T’en as juste marre. Tu enrages en silence. Tu sais pas comment tu supportes ça à chaque fois. Peut-être que tu te dis que ça changera. Peut-être que tu te dis que tu exagères, que tu pourrais faire un effort, que tu te trouves égoïste...

▬ Ça suffit.

Tu ne sais pas ce qui te prend. Tu ne sais pas pourquoi tu réponds, alors que tu t’es toujours dégonflée avant. Tu ne sais pas pourquoi tu le provoques. Tu sais que tu vas lui faire du mal. Tu sais qu’il va t’en faire aussi. Et tu ne sais pas pourquoi, cette fois, tu t’en fiches.

▬ Qu–
▬ Ça suffit.


Silence. Lui non plus, il ne comprend pas.

▬ Ça veut juste dire ça, ça suffit. J’en ai assez. Je ne veux plus me sentir coupable. Je ne veux plus me laisser étouffer comme ça. Oui, tu m’étouffes, Evan. Je me sens surveillée, je me sens jugée en permanence. Regarde les choses en face : on a pas les mêmes valeurs dans la vie. On a presque plus rien en commun, non plus, à part des souvenirs. Et même eux, quand j’y repense, ils m’écœurent. On est trop différents. Ou peut-être qu’on se ressemble trop, en fait, et que c’est pour ça que ça marchera pas. Parce qu’on cherche la même chose, toi et moi, et qu’on peut pas se l’offrir. Je sais que tu changeras pas. Je changerai pas non plus, Evan. Je refuse de changer pour toi, de devenir quelqu’un d’autre pour que tu me félicites, de devenir cette fille dépendante qui t'aime trop pour te désobéir. T’es trop égoïste, Evan. Et je suis trop égoïste aussi pour te le pardonner. T’es toujours là à me donner des ordres, à surveiller ce que je fais, à me faire culpabiliser sans jamais m’accuser. Ça, t’es un sacré manipulateur. Peut-être le meilleur. Mais tu sais, je suis pas à toi. J’en ai marre de te courir après. Tu sais la première chose que je vois quand je pense à toi ? Je te vois de dos. Au loin. J’ai toujours vu que ton dos, j’ai toujours marché derrière toi, là où tu voulais bien m’emmener. C’est peut-être ma faute, je t’ai sûrement trop laissé faire, je t’ai tout laissé passer, tout cédé. Et toi, tu m’as jamais respectée. Avoue, t’étais juste content de savoir que, moi, je te laisserais jamais tomber. Eh bien si, tu vois. Comme quoi, rien n’est jamais assuré. Je suis plus la petite fille que tu appelais au pied, qui attendait quand tu le disais, qui faisait la belle quand tu le voulais, juste pour t’impressionner. Je suis plus ton amie d’enfance. Je suis plus ta petite amie. Je suis même plus une connaissance, tu comprends ? Je suis rien qu’un souvenir, un nom sur un visage, que tu es libre d’oublier ou de détester si ça te chante. J’en ai plus rien à faire.

Tu inspires rapidement.

▬ J’ai pas besoin de toi pour m’aimer.

Tu t’arrêtes, à bout de souffle. Tu ne lui avais pas laissé le temps de t’interrompre, il ne devait pas briser ta volonté, pas cette fois. Ça t’avait demandé trop de courage pour ça. Tu t’étais même pas rendue compte que tu avais commencé à crier, ni que les élèves dans la cour avaient les yeux braqués sur toi. Tu te sentais fière de toi, même si tu savais pas encore trop ce que tu venais de faire. Tu écoutes le silence pendant quelques secondes. Tu sais pas pourquoi. Tu attends une réponse, peut-être même que tu espères encore qu’il comprendra, qu’il te rassurera. Que pour la première fois, il te regardera vraiment.

▬ Bien.

Clic. Bip. Bip. Bip.
Et ton cœur vole en éclats.


STILL I MISS DAYS WITH YOU

L’été qui suivit sa troisième année à Los Angeles, Ethel June Cameron quitta l’Amérique. Son père avait obtenu un très bon poste dans une grande compagnie française. Sa mère étant Française, les Cameron n’avaient pas hésité lorsque l’occasion s’était présentée. Ethel suivit le mouvement : ses parents n’auraient pas même envisagé de laisser leur fille seule de l’autre côté de l’Atlantique. Ils organisèrent donc son transfert en même temps que le déménagement, et furent soulagés de voir la facilité avec laquelle l’adolescente vivait la chose, et la même facilité avec laquelle elle sembla s’adapter à sa nouvelle situation. Elle connaissait déjà un peu le Français grâce à sa mère, mais la mise à niveau la força tout de même à redoubler son année d'arrivée. L'année suivante, cependant, la jeune fille semblait parfaitement intégrée, et parlait français couramment. Cela n’avait en vérité rien de bien étonnant. Ethel avait une façon bien à elle de vivre et de se protéger, qui consistait en mélange d’insouciance et d’optimisme. Elle était peu à peu devenue très douée pour ce qui était de détourner les yeux d’un problème, ou de ne se concentrer que sur les points positifs : elle refuse de se laisser abattre, de se laisser atteindre dans son enthousiasme constant, de voir quoi que ce soit gâcher son plaisir et sa petite vie bien agréable. Et c’est en vérité ce simple système de défense qui passe parfois pour de la complète insensibilité. Ethel June Cameron, toujours si volatile et si assurée, est une jeune fille fragile et une fieffée menteuse. Mais celle à qui elle ment le plus, c’est à Ethel June Cameron elle-même.

♥ ♥ ♥
{ Ethel : 16 ans }

DIAZ : il me donne des frissons. c’est pas ma faute >w<
TABRIS : T’es pas normale, Ethel. Tu sens bien pourtant qu’il y a un truc louche avec ce type.
DIAZ : haha tu vas pas te mettre à me faire la morale, si ?
TABRIS : ...
TABRIS : C’est pas la question. C’est justement pour ça que je suis bien placé pour te dire ça.
DIAZ : ouais je sais, t’en fais pas, je fais attention.
TABRIS : Tu parles, tu lui cours déjà après, Ethel, ouvre les yeux. Et c’est pas le premier. Tu te souviens du blond du mois dernier ? T’as déjà oublié ?
DIAZ : pfff mais c’était rien, ça. et puis qu’est-ce que ça peut te faire de toute façon, c’est pas comme si t’avais ton mot à dire, hein :p
TABRIS : Je te dis juste de faire attention. Les larmes, t’as déjà donné.
TABRIS : Il est pire que moi, tu le sais bien.
DIAZ : et puis de toute façon je suis pas amoureuse, t’as pas à t’en faire
TABRIS : Ça je sais. Ça ne t’a pas empêchée de souffrir, avec moi.


Elle regarde l’écran en silence quelques instants. Peut-être bien qu’il a raison. Elle a les yeux qui piquent un peu, mais elle n’y fait pas attention. Comme toujours, elle n’écoute pas. Elle n’écoute pas son cœur, elle n’écoute pas les avertissements, elle n’écoute que ce qu’elle veut entendre, ne voit que ce qu’elle veut voir. Elle sait même pas pourquoi elle lui parle encore. Elle se souvient plus comment ils ont recommencé à parler. Elle ne sait plus si elle lui a encore couru après, ou si elle a encore fondu devant lui, une fois de plus. Elle ne comprend pas comment elle en est arrivée à lui raconter tout ça. Il n’a pas changé. Qu’est-ce qu’elle fiche encore avec lui ? Elle croyait avoir retenu la leçon. Tout comme elle croyait savoir ce qu’elle faisait. Mais tout ça, ce sont des excuses. Pas vrai, Ethel ?

DIAZ : c'est pas pareil, tu sais bien que je t’aimais, Evan (:
DIAZ s’est déconnecté(e).


Au fond, tu ne veux pas avouer qu’il a raison.

___« Quels sont tes goûts ? »

Ethel fait du roleplay, que ce soit à l’écrit ou en vrai. Lorsqu’elle vivait encore aux Etats-Unis, elle faisait du théâtre, et ça lui allait à merveille, à la petite comédienne. Costumes, masques et rôles à tenir sont son pécher mignon. Encore aujourd’hui, il lui arrive régulièrement de se prendre pour un personnage, de s’inventer des histoires ou de s’imprégner de celles des autres, et de leur donner vie dans les couloirs de l’établissement, avec une conviction désarmante. Elle tente même d’entraîner ses camarades dans son jeu d’actrice. Et le tout, lorsqu’elle n’est pas vêtue d’une tenue soigneusement réfléchie et indéniablement fashion, en costume ! Ne vous étonnez pas de la voir porter des costumes variés au sein même de l’école, en lieu et place de son uniforme. Les adultes lui font régulièrement des remarques sur ses tenues parfois saugrenues, mais ils ont fini pour la plupart par abandonner. L’adolescente commande autant de costumes en tous genres que d'habits à la mode, et elle cherche parfois à recruter d’éventuels couturiers et stylistes en herbe au sein de l’école pour lui confectionner des tenues sur mesure. Moyennant salaire, bien entendu. Mais ne vous attendez pas à la voir saisir le fil et l’aiguille : mademoiselle est tout bonnement incapable d’effectuer le moindre travail manuel. Pas plus que la moindre tâche ménagère. C’est déjà un miracle qu’elle sache faire marcher l’aspirateur et qu’elle réussisse à faire des pâtes !

Dans les infos en vrac, Ethel aime également les animaux, mais il semblerait que ce ne soit pas tout à fait réciproque, à son grand désespoir. Elle reste convaincue qu'ils sont juste trop timides ou tsundere, pour le montrer.

Elle a également tendance à amasser toutes sortes d'objets kitsches, inutiles et fantaisistes. C'est son côté acheteuse compulsive.

___« Parle-nous des tes ambitions et de ton parcours de pro ! »

A priori, Ethel se désigne à une carrière d'actrice. Elle prenait des cours de théâtre quand elle était plus jeune et qu'elle habitait encore à San Francisco, et s'est même inscrite en interne à une école à Los Angeles parce que celle-ci proposait un cursus de théâtre réputé en parallèle avec la scolarité. Elle n'a pas eu la chance de retrouver un tel établissement au moment de déménager en France, mais elle ne démord pas de sa passion et pense de plus en plus sérieusement poursuivre dans cette voie à l'issue de sa scolarité. En attendant, elle s'entraîne par elle-même en jouant de tout et de rien au quotidien, et saisit la moindre occasion d'interpréter un nouveau rôle !

ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Derria10
ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Transi11

  • Votre pseudo/prénom - Alcy
  • Votre âge IRL - 19 ans
  • Quel est le personnage de votre avatar - Hoshii Miki (The IDOLM@STER)

    ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau BIhtw ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau ABRjQ ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau B92x0
  • Comment avez vous connu le forum ? - top-site
  • Que pensez-vous de Lost School ? - un forum plutôt sympa, l'ambiance semble y être bonne ~
  • Des suggestions ? - pas particulièrement, non.
  • Avez vous lu le règlement ? - Ok! Par Dalya


Dernière édition par Ethel J. Cameron le Sam 5 Jan 2013 - 23:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dalya Yoru
Fondatrice, directrice, directrice des Flammae & professeur d'Italien
Dalya Yoru

Messages : 682
Date d'inscription : 04/12/2010

Feuille de suivi
Votre qualification : Professeur
Vos loisirs :

ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Empty
MessageSujet: Re: ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau   ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 23:21

Bon et bien cette fiche est... wow. Avec plaisir je te valide malgré que le code ne soit pas complet et je t'annonce officiellement ton entrée dans la section des Aeris, les enfants du Vent !

N'oublie pas de recenser ton avatar, de demander une chambre à l'école et/ou un appartement !

Je te souhaite de bons rp's parmi nous ! Amuse-toi bien ~
Revenir en haut Aller en bas
https://the-lost-school.forumgratuit.org
Compte a supprimer
Femme
avatar

Messages : 423
Date d'inscription : 04/11/2011

Feuille de suivi
Votre qualification : Autre
Vos loisirs :

ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Empty
MessageSujet: Re: ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau   ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 23:25

OO Ouha c'est long.... ( Chose que je ne saurais jamais faire ) Bien joué Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Empty
MessageSujet: Re: ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau   ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 23:27

Aaah oui pardon, j'ai zappé le début du code, c'est corrigé ! Et merci pour la fiche, c'est un peu le bazar et elle est ridiculement longue, mais je me suis bien amusée ~

Je file recenser l'avatar et faire la demande de chambre, merci. (:
Revenir en haut Aller en bas
Ruka Akai
Admin, élève de sixième année
Ruka Akai

Messages : 399
Date d'inscription : 17/01/2011

Feuille de suivi
Votre qualification : Septième année
Vos loisirs :

ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Empty
MessageSujet: Re: ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau   ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Icon_minitimeDim 6 Jan 2013 - 12:34

Jolie fiche demoiselle ~
Bienvenue et bon jeu parmi nous !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Empty
MessageSujet: Re: ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau   ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

ethel • son entrée dans un studio, l'écran couleur menthe à l'eau

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ethel • tell me baby are you gonna get high as a kite?
» Perdu Dans Les Couloirs ...
» Une chambre dans le pensionnat SVP!
» ▬ Je dormirais pas dans le couloir.
» Pour se fondre dans le décors...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Lost School :: Les archives-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit