16 ans

Humaine

femme

Neutre? Pansexuelle?

Cinquième année

Iris n'aime pas parler de son passé. Enfin, elle n'aime pas parler tout court, mais elle évite particulièrement d'aborder ce sujet, même avec des personnes en qui elle a confiance.
Iris est née dans le sud de la France, d'une mère Française et d'un père Anglais. Sa famille était composée de ses deux parents, son grand frère et d'elle-même. Iris, durant toute son enfance jusqu’à ses douze ans, fut parfaitement heureuse et vivait dans le meilleur des mondes. Elle s'entendait très bien avec tout le monde, avait beaucoup d'amis, qui savaient parfaitement faire abstraction de ses différences et l'aimaient pour ce qu'elle était. Mais voilà, à ses douze ans, l'age de l'entrée au collège, tout changea. Ses amis, pour la plupart, avaient déménagés, et la jeune fille se retrouvait toute seule. Elle essaya de faire de nouvelles connaissances, mais personne ne voulait parler à "la fille aux cheveux blancs". On la traitait parfois même de sorcière, allez savoir... La seul personne qui lui restait désormais était son frère, qu'elle considérait aussi comme son meilleur ami, et avec qui elle faisait tout. C'était grâce à lui que la situation était encore vivable.
Un jour, pour la première foi, il l'emmena en soirée. Il lui présenta alors ses amis, notamment Antoine, dont elle tomba immédiatement amoureuse. Ils commencèrent à sortir ensemble. Tout allait pour le mieux pour Iris, aimer et être aimée en retours lui donnait la force d'ignorer les moqueries et les intimidations de ses camarades, qui allaient parfois jusqu’à l'enfermer dans les toilettes de l'école toute la journée jusqu'à ce que quelqu'un la découvre. Mais désormais, elle s'en fichait, elle avait Antoine, et peu importe que son frère lui conseille chaque jours de le quitter, peu importe qu'il lui ai fêlé une côte, ou cassé un poignet, elle était heureuse. Ses parents la questionnaient de plus en plus sur ses bleus qui apparaissaient soit disant sans raisons, mais peu lui importait.
Mais ce bonheur ne dura pas. Le surlendemain de ses quinze ans, Antoine s'énerva fort, vraiment très fort, et Iris fini à l’hôpital. Se rendant compte de la fragilité de sa compagne, Antoine décida purement et simplement de la quitter, de l'abandonner là, dans son lit d’hôpital, et d'aller voir ailleurs. Cette rupture détruit complètement Iris. Elle s'arrêta de manger, de parler, de vivre. Elle passait ses journées enfermée dans sa chambre à dormir en attendant que ça passe, mais ça ne passait pas, et ça devenait beaucoup trop dur à porter. On ne pouvait plus rien pour elle, c'était fichu, elle se contentait de faire perdre du temps et de l'argent à sa famille. Ses parents se disputèrent de plus en plus à cause d'elle, et finirent par se séparer. Son frère était parti vivre ailleurs, elle était seule, définitivement seule. Cette solitude la tuait, lentement mais surement. Alors un soir, elle décida qu'il fallait mieux en finir vite, arrêter tout ça maintenant, en finir. Mais comme tout ce qu'elle avait entreprit dans sa vie, elle rata, et se réveilla une nouvelle fois à l’hôpital. Ses parents n'en pouvaient plus, Iris n'était plus leur fille, c'était un fardeaux bien lourd à porter.
Alors ils l'envoyèrent en hopital psychiatrique pour six mois, puis décidèrent de l'inscrire dans un pensionnat, loin, très loin de chez eux, dans l'espoir de ne plus jamais la revoir.

Iris a un physique assez particulier. En effet, elle souffre d'une maladie génétique proche de l'albinisme, ce qui rend sa peau très blanche, et ses cheveux décolorés. On lui répète souvent qu'elle devrait se sentir heureuse, car contrairement aux "vrais" albinos, elle n'a aucun problème de vision, et ses yeux ont une couleur normale, mais non, elle n'y arrive pas. Iris déteste son corps, et elle est persuadée qu'elle aurait presque put être jolie si sa couleur de peau était normale. Pourtant, quoi qu'elle en dise, Iris est jolie. Son visage rond ressemble à celui d'une poupée, avec ses grands yeux verts, ses pommettes toutes rondes, et sa petite bouche joliment dessinée, qui ne dévoile que rarement sa dentition parfaite, quasiment jamais abîmée.
Dans l'ensemble, Iris n'est pas spécialement grande, elle doit mesurer environs 1.65m, mais cela renforce encore plus sa maigreur. Car oui, Iris est déformée par ces longues périodes de malnutrition. Aujourd'hui encore, bien qu'elle mange presque normalement, elle ne pèse pas plus de 41 kilogrammes. Elle tente désespérément de le cacher en portant des vêtements amples, mais cela ne suffit pas, car même en ne voyant que quelques centimètres de son corps, on remarque tout de suite sa maigreur.
Iris a totalement abandonné l'idée de faire de ses cheveux décolorés quelque chose de beau. Désormais elle les laisse pousser aléatoirement, coupant quelques mèches de temps en temps, et les gardant attachés quand le résultat ne lui plait pas. Elle a essayé plusieurs fois de se teindre les cheveux, mais aucune couleur ne lui allait à cause de sa peau beaucoup trop blanche. Alors elle a abandonné, tout simplement, l'idée de se trouver belle un jour.

Iris est un être très effacé. Elle parle rarement, et uniquement pour répondre à des questions que l'on lui pose. Elle fait tout son possible pour passer inaperçu, bien que son physique lui rende la tache difficile. Elle a tendance à faire tout ce qu'on lui dit, même les tâches les plus ingrates, sans broncher ou demander d'explications. Iris n'est donc pas une fille très sociable, et peine grandement à se faire des amis. Pourtant, bien qu'elle manque de caractère, Iris très gentille et prête à tout pour aider les personnes en qui elle a confiance, bien que cette catégorie de personnes soit très limitée, car elle n'aime pas les gens "normaux". Elle préfère ceux avec une histoire, un passé, quelque chose qui les rend différent, qui leur donne quelque chose à raconter.
Cette jeune fille, scolairement parlant, a tout pour réussir: elle est curieuse, intelligente, et créative. Cependant, elle déteste profondément étudier, et se contente de faire le minimum en cours pour réussir ses études. Pour elle, travailler est du temps perdu, elle préfère dessiner ou peindre. Car oui, Iris aime peindre, c'est son moyen à elle de s'exprimer, bien que peu de gens arrivent à comprendre quoi que ce soit à ces taches de couleurs disposées aléatoirement sur une toile. Pourtant, elles ont bel et bien un sens, une signification, un message. Mais ne pas être comprise ne dérange pas forcément la jeune artiste. Elle sait ce qu'on dit d'elle derrière son dos, elle a juste appris à l'ignorer.

Quand on lui demande ce qu'elle aime par dessus tout, Iris répond toujours qu'elle ne peut pas vivre sans dessiner ou peindre. Elle pourrait parfaitement se passer de nourriture ou de sommeil tant qu'il lui reste la peinture. Bien sûre, elle n'aime pas que peindre. Elle aime aussi lire, car cela lui permet de s’évader dans un autre monde, là où ses problèmes n'existent pas. La musique lui fait le même effet, tant qu'il n'y a pas de paroles, juste des instruments. Du piano, du violon, de la guitare... Iris, cependant, ne trouve aucun refuge dans la nourriture, elle ne mange que parce qu'il faut survivre, et donc un minimum.
Iris ne déteste pas grand chose, disons plutôt qu'elle a peur. Elle a peur d'absolument tout. Ce qui est vivant, ce qui est mort, ce qui n'existe pas... Cela lui a d'ailleurs valu de nombreuses insomnies.

Iris n'a pas d'ambition particulière, elle n'aspire pas à un grand métier. Dans l'idéal, elle aimerait devenir peintre, ou illustratrice, mais elle sait que cela ne sera jamais suffisant pour l'entretenir toute une vie. Elle envisage donc, une fois qu'elle aura eu son bac, de faire les plus courtes études de graphisme possible, car elle n'aime décidément pas étudier, puis de prendre le premier job qu'elle trouvera, en dessinant à coté, en espérant être un jour publiée. Elle n'au aucune ambition plus élevée que cela.

Pas spécialement, non~

Zack~

16 ans

Je sais pas je l'ai pris dans la gallerie d'avatar

Ben j'ai juste tapé "Forum rpg pensionnat" sur google et je suis arrivée ici

Rien pour le moment? C'est chouette parce qu'il y a l'air d'y avoir du monde